Note | Construit en 1756, le château de Fonteneau - une référence à la multitude de sources dont certaines existent encore près de la splendide ferme située à l'arrière et caractérisée par une tour de guet construite en 1645 (?) - a appartenu à la famille de Prelle jusqu'il y a quelques années. Il a été vendu à une famille hollandaise (Van Overdijk) qui l'a joliment réaménagé. A l'origine, le bloc central semble avoir été un relais de chasse pour les de Prelle qui vivaient à l'intérieur des remparts.
Les ailes latérales pourraient avoir été ajoutées sous le règne de Louis XVI. En 1833, Auguste de Prelle, juge de paix du canton de Nivelles, épouse sa cousine germaine Elisabeth de Prelle. Leur (troisième) fille Jeanne, née en 1844, devient en 1871 la femme d'Eugène du Bois en 1871. Ils ont trois enfants dont le plus connu est Albert, qui devient fer de lance du combat wallon. Il s'est marié à une Française, Jeanne Gonzales de Linares, qui, à sa mort, épousera son meilleur ami, Edmond de Prelle.
Jusqu'en 1958/1959, la chaussée de Bruxelles fait une espèce de coude à hauteur du Duc de Brabant. Elle longe les maisons construites à droite en montant vers Waterloo. Les Ponts et Chaussées réaliseront la rectification de cette chaussée en mordant sur la propriété du Fonteneau. La conciergerie, devenue vétuste, disparaîtra alors que, rapporte-t-on, Jeanne du Bois, folle de rage, s'arrange pour que les eaux de l'étang débordent et inondent la nouvelle chaussée. D'aucuns pensent qu'à l'origine cette conciergerie était le moulin à huile dont parle Tarlier-Wauters. En 1862, ce ”moulin Deprelle et tordoir du fonteneau existe encore mais inactif et presque ruiné, sur le Ri Herman. Cette petite usine doit être assez ancienne, à en juger par l'une de ses portes, qui est surmontée d'une ogive en accolade et ornée de deux écus si encroutés de badigeon qu'il ne nous a pas été possible de les blasonner.” |