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Format : jpg Type : Armoiries Titre : Armoiries de Sire de Gougnies | Note | D'or a une hure de sanglier au naturel, défendue d'argent; l'écu sommé d'un heaume d'argent, grillé, colleté et liseré d'or, doublé et attaché de gueules aux bourrelet et lambrequins d'or et de sable. Cimier: un dextrochère posé en pal, armé et enrichi d'or, brandissant une épée d'argent, gernie d'or.
DC 24.1.1962 - AR 24.12.1962 - MB 19.6.1963
Bibl.: de Radiguès, 22 (1895-1898) 21-24, 78-79; Poncelet (1909) 206; Servais (1969) 53, 371-372. | Note | Extrait de l’Annuaire de la Noblesse Belge de 1877 (pages 332 à 343)
SIRE.
ARMES ANCIENNES : d’or ? à un rencontre de bœuf de sable ? accompagné de trois flanchis, un en chef et deux en flancs, d...
ARMES D’ANOBLISSEMENTS (1610) : d’or à une hure de sanglier au naturel.
Casque : non couronné. Bourrelet et lambrequins : d’or et de sable.
Cimier : un dextrochère tenant une épée garnie d’or.
Cette famille parait être originaire du Brabant-Wallon.
Jacquemin le Sire achète une rente à Villers-Poterie par un acte du 16 juin 1476.
I. Pierre le Sire le Sire habitait Nivelles et épousa Marguerite de Pierpont, avec laquelle il vivait le 10 août 1567. Tous les 2 étaient décédés au 25 juillet 1575, et avaient eu 3 enfants :
1° Franchois, innocent, vivait en janvier 1596.
2° Pierre, qui suit.
3° Marguerite, mariée en premières noces, par contrat passé à Nivelles le 10 août 1567, à François de Hofstadt ou van der Hofstadt, seigneur de Borgnival, fils unique de François, seigneur du même lieu, et de Françoise le Prince (remariée à Jacques Provin, licencié ès lois). Le futur est accompagné à ce contrat par sa mère et par son beau-père; la future est assistée de Pierre Sire, son père, et de Marguerite de Pierpont, sa mère : en secondes noces, par contrat du 25 juillet 1575, à Jean Marotte, le jeune, depuis seigneur de Boussu en Fagne, et souverain maïeur et prévôt héréditaire de la châtellenie de Couvin, fils de Jean, seigneur de Boussu en Fagne, Acoz, souverain maïeur et prévôt héréditaire de la châtellenie de Couvin (mort en 1582), et de Marie de Henry (morte en 1593). Le futur comparait avec son père, et avec Robert de Liège et Pierre de Sire, ses beaux-frères; la future avec André de Bone, maïeur de Nivelles, Robert le Steinier et Jean Mello. Marguerite le Sire et Jean Marotte testèrent conjointement à Boussu en Fagne le 15 février 1611.
II. Pierre (le jeune) le Sire, né vers 1542 à Nivelles, seigneur de Saint-Marcq, est cité au nombre des habitants de Nivelles qui émigrèrent de cette ville après le siège qui en fut fait par Mansfeld en septembre 1579, et les actes qui s’ensuivirent de la part des autorités espagnoles de rigueur: voir WOUTERS et TARLIER, Communes belges, ville de Nivelles, page 50, où il fut nommé le Cyre. C’est sans doute à la suite de ces événements que Pierre de Sire s’établit à Namur où il avait acquit la bourgeoisie, le 25 avril 1576. Il est mentionné dans le contrat de mariage de sa sœur, étant lui-même marié avec Jeanne Marotte, fille de Jean, seigneur de Boussu en Fagne, et de Marie de Henry, dont il est parlé ci-dessus, et mourut avant 1588. Il testa une première fois à Namur le 19 mars 1575, et fit en 1586, un second testament dans lequel il parle des enfants dont le dernier était encore à naître à cette époque:
1° Jean, religieux à l’abbaye d’Aulne. Avant de prononcer ses vœux, il fit le 24 septembre 1588, son testament dans lequel il est question de feu son père Pierre de Sire et feu sa mère Jeanne Marotte, de feu honoré seigneur Jean Marotte, seigneur de Boussu, son aïeul, de Winand Marotte, chanoine de Liège, et d’Antoine Marotte, seigneur d’Acoz, ses oncles.
2° François, qui suit.
3° Jeanne, morte sans hoirs. 4° Anne.
5° Barthélemy mort jeune, on trouve la trace que dans le second testament de son père.
III. François de Sire, né vers 1571 à Nivelles, résidant à Châtelet en 1595, seigneur de Gougnies, dans la mairie de Biesme la Colonaise, qu’il acquit des archiducs Albert et Isabelle pour la somme de mille livres de 40 gros de Flandre, le 29 juillet 1605, obtenait dans le premier testament de son père les forges de Biesme la Colonaise. Il fut capitaine d’infanterie au régiment du comte de Boussu et se distingua par sa valeur dans plusieurs occasions. Ses services lui méritèrent des lettres patentes de noblesse données à Bruxelles le 26 mars 1610, entérinées à Lille, dont voici un extrait :
"ALBERT ET ISABELLE-CLAIRE-EUGENIE,.. etc. De la part du capitaine François de Sire, seigneur de Gougnies, en nostre pays de Namur, nous a esté représenté que comme ainsy soit qu'estant isseu d'honorables parens et gens qualifiez, les uns propriétaires de seigneuries haultaines, aultres en ayant obteneu de feu Sa Majesté, d'éternelle mémoire, aultres après longs services faits à icelle, tant en qualité de capitaines, lieutenants, colonels, gouverneurs de ville et aultrement, ont esté honorez du degré de chevalerie, d'aultres anoblis par Sa Majesté impériale, et aultres ont estez et sont beneficiez d'estats principaulx, si comme de consiller du prince évesque de Liège et semblables dignitez; ledit suppliant désirant ensuivre et imiter les traces des ses ancestres auroit dez sa jeunesse, si comme a 20 ans en ça, suivi les armées, s'estant tousjours comporté honorablement sans avoir en rien démérité et soi retrouvé en plusieurs occasions et rencontres où il a receu notables blessures et signamment durant la guerre contre le France, estant alors en garnisson en la ville de Couvin proche Mariembourg et frontière de France, où il commandoit en chef une compagnie de chevaulx et aultre d'infanterie, poursuyvant l'ennemy, lequel avoit emprinse sur ladite ville de Mariembourg, fust blessé d'un coup d'arquebuse estant en meslée, en la face, prenant en la joue du droit costé et sortant auprès de l'œil du costé gauche, de manière qu'il fut reduit à l'extremité de la mort, n'eust esté l'aide de Dieu et la bonne assistance des docteurs et chirurgiens experimentez, au moyen desquels il a esté saulvé, avec toutefois perte dudit œil gauche et grande diminution de son corps; depuis il se seroit allié avecq une damoiselle aussy d'honorables parens et gentilshommes connus, ayant aussy feu le père de sa femme esté honorez de plusieurs estats soubs le service de feu ladite Majesté et le nostre, sy comme le lieutenant d'une compagnie d'hommes d'armes, de lieutenant gouverneur de la ville d'Ath et d'aultres estats honorables; comme aussy sont encore a présent son frère, ses oncles et plusieurs proches parens en nostre actuel service, tant en qualité de lieutenant d'une compagnie d'ordonnance qu'aultrement; et comme il nous auroit pleu par nos lettres patentes du 29 juillet 1605, céder et accorder audit suppliant la haulteur et juridiction dudit Gougnies, situé audit comté de Namur entre Meuse et Sambre, à tenir en un plein fief de nostre chasteau de Namur ... il nous a partant très humblement supplié qu'il nous pleust de le décorer du tiltre et degré de noblesse. Nous,... etc."
Il épousa par contrat du 26 janvier 1603, Isabeau de Hoves, fille de Philippe de Hoves, seigneur de Sodierbois, prévôt de Valenciennes, enseigne de la compagnie de gens d'armes du comte de Berlaymont, puis lieutenant gouverneur de la ville d'Ath et de Jeanne de Bousies. A ce contrat compa-raissent noble seigneur Philippe de Hoves susdit, noble homme François de Hoves, écuyer, seigneur de Solis, son frère, et aussi noble seigneur Isambart de Bousies, écuyer, seigneur de Scarmain, Préaux, Lieutenant-colonel de ladite compagnie d'hommes d'armes, son beau-frère, et noble seigneur Jean de Bousies, écuyer, seigneur de Rouvroy, d'une part; le seigneur François de Sire, écuyer, accompagné de noble seigneur Nicolas Marotte, écuyer, seigneur de Fosteau, oncle dudit François de Sire, ensemble messire Everard de Henry, écuyer, seigneur de Monceau, Rechenies, etc, d'autre part. Le contrat fut réalisé et approuvé à la requête de noble dame Isabeau de Hoves, dame de Gougnies, le 7 mai 1623, devant la cour de Gougnies.
Les dates inscrites sur les portraits existant encore, de François de Sire et de sa femme, permettent de fixer l'époque de la naissance du premier vers 1571, et de la seconde vers 1576. Isabeau de Hoves vivait en état de veuvage en 1629, comme le prouve un accord qu'elle fit le 26 janvier de cette année, avec deux de ses enfants qui survivaient alors. Elle en avait eu trois:
1° Marguerite, née vers 1604 à Gougnies, mariée le 6 mai 1623, étant âgée de 18 ans, à Antoine de Prelle, dit Compère, bailli du marquisat d'Aiseau, fils de Charles, aussi bailli de la terre d'Aiseau, et d'Anne de Lannoy. Marguerite vivait encore le 23 juin 1669.
2° François, qui suit.
3° Françoise, née vers 1608 à Gougnies, religieuse à l'abbaye de Marquette, mentionnée comme défunte dans l'accord du 26 janvier 1629.
IV. François de Sire, né vers 1606, seigneur de Gougnies et de Boignée, épousa par contrat passé à Gougnies sous Gerpinnes, le 26 janvier 1629, Marie Tayenne, fille de Michel, seigneur de Denée, lieutenant du grand bailli d'Entre-Sambre-et-Meuse, et de feu demoiselle Marie Ghislain, Isabeau de Hoves, relicte du seigneur François de Sire, seigneur de Gougnies et Antoine de Presles, dit Compère, son gendre, promettant de faire suivre les conventions dudit contrat. Le 6 janvier 1634, François de Sire, seigneur de Gougnies, constitue la personne de Pierre Bosquet, lequel reconnaît, au nom dudit constituant, avoir baillé et octroyé en arrentement perpétuel à demoiselle Louise Ghislain, sa tante, veuve de feu Pierre Le Brun, bourgeoise demeurant dans la ville de Mons, ses droits et octrois qu'il a lui appartenant, des octrois de demoiselle Marie Tayenne, sa femme, fille de Michel, seigneur de Denée, et de feu demoiselle Marie Ghislain, sa femme.
François de Sire, qui vivait encore en 1650 et fut père, entre autres de:
1° Pierre François, né vers 1630, qui suit.
2° Jean-Baptiste, seigneur de Behain, marié à Marguerite de Gosée, sa parente, fille de Barthélemy (aussi nommé Pierre) de Gozée et de Charlotte-Marie de Prelle, dite Compère (dont la mère était Marguerite de Sire, ci-dessus). Ils eurent de leur union:
a) Jean-Baptiste, seigneur de Behain, allié à Dourbes à Marie-Thérèse Baillet le 30 juin 1715, dont il eut: Marie-Dieudonnée, mariée en premières noces à Laurent de Jacquier; en seconde noces en 1760, à Charles Gabriel de Vaulx, seigneur d'Achy, Hemptines, Champion, membre de l'état noble de Namur par réception du 18 juin 1773, fils de Jean-Gabriel et de Marie-Joseph de Jacquier de Champion.
b) Marie-Catherine Thérèse Anne Dorothée, morte à Nismes le 12 octobre 1721, mariée par contrat du 20 juin 1714, à Gérard Baillet, seigneur de Merlemont, bailli de la ville et châtellenie de Couvin, né à Nismes le 2 avril 1664, y décédé le 22 septembre 1728, fils de Jacques, seigneur de Belle-fontaine, bailli de la ville et châtellenie de Couvin, et de Françoise de Martin.
3° Marie-Elisabeth, baptisée dans l'église paroissiale de Gerpinnes au mois de mai 1633.
4° Anne-Marguerite, baptisée le 19 janvier 1637.
5° Catherine Rolande, baptisée le 14 juin 1639.
6° Charles, baptisé le 6 septembre 1643.
7° Jeanne-Caroline, baptisée le 16 mai 1645.
8° Jeanne-Françoise, baptisée le 7 octobre 1647.
V. Pierre François de Sire, seigneur de Gougnies et de Boignée, membre de l'état noble de Namur, épousa par contrat passé à Mons le 20 février 1661, Marie Bonne Albertine du Trieu, née en 1639, fille de Jean-Baptiste, seigneur d'Ottignies, et de Françoise Le Brun, qui fut depuis dame d'Oret. A ce contrat, le seigneur Pierre François de Sire est accompagné de messire François de Sire, écuyer, seigneur de Gougnies, et de dame Marie-Françoise Tayenne, son père et sa mère, du seigneur Pierre de Gozée, son cousin, et de Floris de la Falize, écuyer, seigneur de Froidmont, conseiller du roi en son conseil ordinaire à Mons; la future est assistée de Françoise Lebrun, veuve de Jean-Baptiste Dutrieu, de son vivant seigneur d'Ottignies. La seigneurie de Gougnies, assurée par ce contrat à Pierre François de Sire, fut relevée par lui la même année. Il mourut le 25 novembre 1698 et sa veuve le 18 janvier 1711. Ils furent enterrés dans le chœur de l'église de Gougnies, sous une pierre armoriée, portant cette épitaphe:
"Icy gist noble homme Pierre François DE SIRE, escuyer, seigneur de Gougnies, décédé le 25 novembre 1698, et Anne-Marie DUTRIEUX, sa compagne, décédée le 18 janvier 1711. Priez Dieu pour leurs âmes."
Ils eurent de leur union:
1° Marie-Bonne-Françoise, née le 25 février 1662 au château de Gougnies et baptisée à Gerpinnes, décédée le 1er juillet 1706. On voit sa pierre sépulcrale, la seule de sa famille qui soit conservée, à la nouvelle église de Gougnies dans la chapelle des fonts baptismaux. L'écusson est fruste, mais l'inscription est bien conservée, en voici le texte:
"Ci gist noble damoiselle DE SIRE, fille de Pierre-François de Sire, escuyer, seigneur de Gougnies et de dame Marie-Bonne-Albertine Dutrieu, décédée le 1 de juillet 1706. Priez Dieu pour son âme."
2° Pierre François Charles, qui suit.
3° Joseph François, baptisé à Gerpinnes le 24 juin 1665.
4° Louis, baptisé le 29 décembre 1673.
5° Marie-Isabelle, baptisée à Gerpinnes le 6 septembre 1675, mariée au même lieu le 9 mai 1711, à Charles Benoît Desmanet, mousquetaire, puis capitaine au régiment de Confians, dragons, au service de France, né à Gerpinnes le 4 avril 1677, fils de Martin Desmanet, seigneur de la vicomté d'Abérée, et de Marguerite Alexandrine Desmanet.
6° Marie-Elisabeth, baptisée le 7 octobre 1679.
7° Marie-Anne, baptisée le 22 octobre 1689.
VI. Pierre François Charles de Sire, seigneur de Gougnies et d'Acoz, né au château de Gougnies et baptisé à l'église paroissiale de Gerpinnes le 10 octobre 1663, fut admis à l'état noble de Namur, et épousa à Gerpinnes, le 29 août 1702, sa cousine Bernardine Françoise Joseph de Prelle, dit Compère, née à Cambrai (F), baptisée à l'église du Saint-Sépulcre le 17 juillet 1674, fille de Charles, capitaine, puis major de cuirassiers au service impérial, et d'Anne-Thérèse de Coppenhem, dame de la Nieppe, petite-fille d'Antoine, bailli du marquisat d'Aiseau, et de Marguerite de Sire. Ils firent leur testament conjonctif le 22 janvier 1724. Elle mourut en 1730; lui décéda le 22 juin 1732, ayant eu huit enfants, dont sept étaient vivants au moment de son décès:
1° Pierre François Charles Ghislain, sui suit.
2° Jean-Baptiste François Ghislain, qui suivra après la descendance de son frère.
3° François Théodore Ghislain de Sire de Bassart, baptisé à Gerpinnes le 23 novembre 1705, enseigne de dragons au service impérial en 1734, mort en Hongrie le 18 novembre 1738, sans avoir été marié.
4° Marie-Bonne Françoise Ghislaine, baptisée à Gerpinnes le 8 avril 1707, morte sans alliance au Franc-Douaire sous Stave, le 22 décembre 1762. Elle avait testé le 31 octobre 1761 en faveur de son beau-frère Joseph Alexis de Lierneux, chez lequel elle demeurait.
5° Marie-Françoise Joseph, née à Gougnies le 24 mai 1708, baptisée le lendemain à Gerpinnes, mariée à Gerpinnes le 21 mai 1732, à Joseph Alexis de Lierneux, né à Stave le 20 octobre 1700, vivant encore en 1772, fils de François Herman, seigneur de Stave, et d'Alexandrine Dorothée Maximilienne de Lallemand.
6° Bernardine Françoise Joseph Ghislaine, baptisée à Gerpinnes le 28 octobre 1709, mariée à Joseph de Montpellier, seigneur de Sorinne-la-Longue et d'Assesse, veuf depuis le mois de septembre 1750 de N. de Maucour. Il vivait encore en 1773 et était mort antérieurement au mois de janvier 1780. Sa veuve testa le 19 mars 1791, décéda à Dinant le 12 janvier 1793 et fut enterrée d'après sa volonté, aux Croisiers.
7° Marie-Charlotte Thérèse Ghislaine, baptisée le 16 avril 1711, morte en 1716.
8° Jean-Charles, dit le chevalier de Sire de Gougnies, brigadier des gardes du roi Catholique, baptisé le 2 mars 1713, marié par contrat passé à Stave, le 27 septembre 1749, à sa parente Marie-Françoise de Prelle, née à Nivelles, baptisée à Saint-Jacques le 19 juillet 1709, morte sans enfants le 18 janvier 1786, fille de Jean-Charles de Prelle, seigneur de la Nieppe, et de Bernardine Jacqueline van der Beken. Il résidait à Nivelles depuis 1761. Son testament, fait le 13 août 1792, fut ouvert le 23 décembre 1793, le lendemain de sa mort.
VII. Pierre François de Sire, seigneur de Gougnies, né au château de Gougnies, baptisé à Gerpinnes le 12 juin 1703, fut appelé conjointement avec son frère Jean-Baptiste de Sire et Marie-Françoise Joseph de Sire, femme de Joseph Alexis de Lierneux, et avec Charles Antoine de Vinchent, seigneur de Morval, chacun pour un quart, à l'héritage de Charles Gabriel Ghislain, comte d'Apchon, seigneur d'Ottignies, Papignies, leur parent, en vertu de son testament du 15 avril 1753, signé l'avant-veille de sa mort. Le comte d'Apchon était fils unique de Gilles Albert d'Apchon, seigneur de Noirchin, et de Marie-Claire Thérèse du Trieu, dame d'Ottignies. La tante de cette dernière, Marie-Bonne Albertine du Trieu, avait épousé, comme nous l'avons vu plus haut (voir V), Pierre François de Sire.
Pierre François de Sire fut membre de l'état noble de Namur et mourut le 4 août 1766. Il avait épousé en première noces, N. Givet, morte sans enfants vers 1741; et en secondes noces à Gerpinnes, moyennant dispenses accordées le 19 août 1741, Marie-Alexandrine Le Brun, nièce de sa première femme, fille de Michel Le Brun et de Catherine Givet et sœur de Paul François Joseph et Jean-Baptiste de Le Brun, qui furent anoblis et créés chevaliers du Saint-Empire par l'empereur François 1er. Elle survécut à son mari jusqu'au 31 juillet 1779, ayant eu quatre fils:
1° Jean-Baptiste Alexandre Ghislain, seigneur de Gougnies, baptisé à Gerpinnes le 12 janvier 1742, enseigne aux gardes wallonnes au service d'Espagne le 6 juin1761, enseigne de grenadiers le 24 octobre 1764, sous-lieutenant en 1766, lieutenant en 1774, lieutenant de grenadiers en 1784, enfin capitaine le 1er septembre 1786. Il fut retraité comme brigadier au mois d'avril 1793 et mourut à Barcelone (E) le 16 décembre 1800.
2° Alexandre Benoît Ghislain, seigneur d'Ottignies, baptisé le 10 mars 1743. Il mourut à Bruxelles sans alliance le 12 janvier 1814.
3° François Alexandre Ghislain, dit de Bassart, baptisé le 17 février 1745, enseigne aux gardes wallonnes le 28 mai 1762, sous-lieutenant le 25 août 1767, sous-lieutenant de grenadiers le 15 août 1772, lieutenant de grenadiers avec le grade de colonel le 5 mai 1785, capitaine de grenadiers le 10 janvier 1788. Il assista en 1775 à la descente d'Alger et fit les campagnes de 1793 à 1795 contre les Français. Il paraît être mort en Espagne en 1807.
4° Ferdinand Melchior Adrien Ghislain, baptisé le 13 janvier 1748. On le croit mort avant 1768.
VIIbis Jean-Baptiste François Ghislain de Sire, seigneur de Melin, paroisse d'Onhaye, fief qui lui était échu par le testament, daté du 7 février 1743, de sa parente Dorothée Tabolet et qu'il releva en 1753, fut reçu à titre de cette seigneurie, à l'état noble de Namur. Né au château de Gougnies et baptisé à Gerpinnes le 4 octobre 1704, il épousa en premières noces, Anne-Caroline de Lierneux, fille de François Herman de Lierneux de Stave, seigneur de Terbroeck, et d'Alexandrine de Lallemand; et en secondes noces Marie-Angélique de Polchet, sœur d'Eugène de Polchet de Lislinchamps, résidant à Sivry en 1782. Il eut du premier lit:
1° Alexandrine Carmen, baptisée à Stave le 6 juillet 1727 et décédée en 1728.
2° François Joseph, dit Antoine, baptisé à Stave le 26 novembre 1729, capitaine au service de France, puis lieutenant colonel et gouverneur de Castel. Il signa le 11 mars 1789 un accord avec ses parents de Thomas de Bossière, étant alors pensionné.
3° Bernard Alexis, baptisé à Stave le 30 mars 1732, capitaine au service d'Espagne. Il fut gouverneur d'une forteresse, chevalier de Calatrava et épousa Louise Philippine Joseph de Rosée. Il mourut sans enfants en Espagne au mois de janvier 1797.
4° Paul Alexis, qui suit.
5° Alexandrine Dorothée, baptisée à Stave le 5 septembre 1736.
6° Isabelle Jeanne Françoise, née à Stave le 22.12.1737, religieuse au Val-Notre-Dame.
VIII. Paul Alexis de Sire de Melin, né à Stave le 14 septembre 1733, capitaine au régiment de Lamarck au service de France, chevalier de Saint-Louis, épousa à Stave le 14 juin 1780, sa cousine Anne-Caroline de Lierneux, morte à Melin le 26 avril 1813, à l'âge de 62 ans, fille de Joseph Alexis et de Marie-Françoise de Sire de Gougnies. Paul Alexis testa le 10 février 1817 et mourut à Dinant le 22 avril suivant, ayant eut les enfants suivants:
1° Charles Frédéric, né à Melin (Onhaye) le 22 septembre 1783 et y décédé le 30 mai 1786.
2° Bernard Auguste, qui suit.
3° Isabelle, née à Melin le 22 septembre 1785, morte à Dinant le 28 avril 1871, mariée en premières noces, le 1er février 1810, à Louis Dieudonné de Saint-Hubert, fils de Jean Nicolas et de Marie-Jeanne Françoise Joseph de Cesve; et en secondes noces, à Charles Simonin, dont elle n'eut pas d'enfants. Elles eut de son premier mariage une fille, Marie-Caroline de Saint-Hubert, mariée à Perpète Joseph Charles Gustave de Vaulx de Champion.
IX. Bernard Auguste de Sire de Melin, né à Melin le 20 novembre 1785, y décédé le 7 janvier 1864, épousa à Dinant le 12 avril 1817, Laurence Ferdinande de Jacquier de Rosée, née à Charleville le 7 frimaire an VII (27.11.1798), fille de Laurent François, baron de Jacquier de Rosée, et d'Antoinette Robertine Bernardine Népomucène, comtesse de Liedekerke Beaufort, et eurent une fille:
Thérèse Léonide Auguste, née à Melin le 20 février 1830, mariée à Onhaye le 3 décembre 1848, à Laurent Adolphe Joseph, baron de Jacquier de Rosée d'Anthée, né le 13 février 1813, mort au château de Melin le 2 février 1858, fils de Stanislas Joseph, et d'Henriette Constance de Wal.
C'est en elle que doit s'éteindre la famille "de Sire".
Source: http://myspace.voo.be/jeafiems/lesire_fichiers/OrigineHistoireLeS_fichiers/A.N.B.1877.htm | Dernière modification | 13 juillet 2015 – 23:10:49
par : apn |
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