Media object | Armes de la famille de Prelle de la NieppeFormat: image/png Image dimensions: 800 × 974 pixels File size: 833 KB Type: Coat of arms Highlighted image: yes Note: Gironné d’or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettée… Gironné d’or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées au pied fiché d’argent ; au chef d’argent chargé de trois étoiles à six rais de gueules.
Heaume : couronné
Cimier : une aigle issante d’or
Lambrequins : d’or et de gueules
Devise : raison partout
Armes modélisées par Arnaud de Prelle sous inkscape 201204
© genealogie.deprelledelanieppe.be 2012 Note: PRELLE de la NIEPPE (de) PRELLE de la NIEPPE (de)
ARMES : gironné de dix pièces d'or et de gueules, chaque giron de gueules chargé de trois croisettes recroisettées au pied fiché d'argent, les pieds dirigés vers l'abîme ; au chef d'argent chargé de trois étoiles à six rais de gueules. Heaume d'argent couronné. Lambrequins d'or et de gueules. Cimier : une aigle issante d'or.
BIBLIOGRAPHIE :
- Annuaire de la Noblesse de Belgique 1890, I, 154 ; et passim ab 1862, 161.
- Vicomte Roger de Prelle de la Nieppe, Les seigneuries suzeraines de la Nieppe et Berlette et leurs vicomtes (1931).
- René Goffin, Généalogies nivelloises, I, 162.
- Poplimont, La Belgique héraldique, IX, 55-60.
- Xavier de Ghellinck, Armorial et historique des Alliances, III, 117.
- Edgar de Prelle de la Nieppe, Epitaphier de Nivelles, 30-34, extrait des "Annales de la Société archéologique de l'arrondissement de Nivelles, IV (1891).
- Troostembergh, Quarters, II, 538. Publication: Collection "ETAT PRESENT" a.s.b.l.
Bruxelles Citation details: Tome XV, p.75 Date of entry in original source: 1967 Quality of data: primary evidence Note: Prelle (de) (anciennement Compère de Presles) Gironné de dix pièces d'or et de gueules, chaque … Prelle (de) (anciennement Compère de Presles) Gironné de dix pièces d'or et de gueules, chaque giron de gueules chargé de trois croisettes recroisettées au pied fiché d'argent, les pieds dirigés vers l'abîme, au chef du même, chargé de trois étoiles du second. Casque couronné.
Source: J.B. Rietstap et ses compléments. Quality of data: primary evidence Note: PRELLE de la NIEPPE (de) (Feluy, comté de Hainaut). 1499. PRELLE de la NIEPPE (de) (Feluy, comté de Hainaut). 1499.
Issue de Jehan Compère, suppléant des échevins de Feluy dès 1499, mayeur de Feluy, mayeur de l'Escaille et du Croquet, époux de Grégoriette de Somaing. Son fils Jehan Compère dit de Prelle est échevin et bailli de Feluy. Charles de Compère dit de Prelle, écuyer, son fils Antoine, mort en 1644, et son petit-fils Emmanuel (1629-1700) sont baillis d'Aiseau.
Charles de Prelle dit Compère (1631-1698) est capitaine de cuirassiers en 1667, Edgar de Prelle de la Nieppe (1854-1915) est conservateur au Musée Royal d'armures de Bruxelles.
Trois veneurs à la vénerie royale de Boitsfort au XVIIe siècle, deux baillis de Châtelet aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Seigneurs de Picquendaele, la Nieppe et Berlette.
Reconnaissance de noblesse en 1823.
A consulter : René Goffin, Compère, Coppe et de Prelle, dans Généalogies Nivelloises, 1951, page 162.
Source: Anciennes Familles de Belgique, Jean-François Houtart, Association Royale Office Généalogique et Héraldique de Belgique, p. 127, 2008. PRELLE.
Gironné d’or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées d'argent ; au chef d’argent chargé de trois étoiles à six rais de gueules. Heaume couronné. Cimier : une aigle d'or issante.
Le Carpentier nomme parmi les familles patriciennes de la ville de Cambray les Compère de Presles (Hist. de Cambray et du Cambrésis, p. 270). A la page 676, il cite Eustache Compère de Presles, écuyer, bailli de Saint-Aubert.
Le 2 mars 1668 les hérauts d'armes Jean Bouhelier et Jean de Launay signèrent une déclaration de noblesse où ils faisaient descendre, par bâtardise, les Compère établis au wallon Brabant de la maison d'Enghien d'Havré. C'est sans doute l'écu des Compère, gironné comme celui de la maison d'Enghien, qui leur inspira ce rapprochement. Ils rattachaient, en même temps, les Compère du Brabant aux Compère de Presles du Cambrésis. Au commencement du dernier siècle, le roi d'armes van Berckel, plus consciencieux pourtant que le trop fameux Jean de Launay, confirma cette filiation qui fut de nouveau constatée par les hérauts d'armes en 1775.
Sans remonter à des temps plus reculés, nous dirons que la famille Compère, connue depuis sous le nom de de Prelle, était honorablement établie à Nivelles au milieu du seizième siècle.
On voyait ses armes en plusieurs lieux: "sur une verrière à la maison portant pour enseigne aux trois Pucelles, sur le Grand-Marché ; à l'église de Sainte-Gertrude sur les volets d'un tableau représentant l'Adoration des rois mages : une inscription portant la date de 1557 rappelait que ces armes étaient celles de mademoiselle Isabeau Compère ; sur une verrière à l'église de Notre-Dame avec la date de 1545 ; à l'église des Jésuites, ci-devant paroisse de Saint-Georges, sur une verrière avec la date de 1550 ; à l'église des Récollets sur le tombeau de François van den Hofstadt dit Tenremonde, seigneur de Bornival, mort 27 janvier 1545." (Attestation du notaire Del Estienne, à Nivelles 3 février 1702.)
Ces armes étaient figurées de la manière suivante : Écartelé ; au 1 de de Prelle, comme il est blasonné en tête de cet article ; au 2 d'azur au chevron accompagné de trois trèfles d'argent ; au 3 d'or à la hure de sanglier au naturel ; au 4 d'argent à la fasce de gueules accompagnée en chef de trois merlettes rangées du même.
A l'église du village d'Arquennes, près de Nivelles, on voyait sur un ancien tableau les armoiries en losange de la donatrice : mi-parti de Compère comme nous venons de le voir et mi-parti d'azur à la croix d'argent. (Attestation donnée à Nivelles 27 juin 1714 par le notaire du Houx, qui déclare de plus " avoir vu l'original en parchemin d'un acte passé devant les mayeur et échevins de Jumet près de Gosselies 28 mars 1583, où se voit que Jean Compère avait été conjoint avec Suzanne de Bousies dite de Vertain").
Source: Annuaire de la noblesse de Belgique 1862, pp. 161-163. Note: Cette famille, anciennement Compère de Presles, originaire du Cambrésis, est citée par le Carpentier… Cette famille, anciennement Compère de Presles, originaire du Cambrésis, est citée par le Carpentier, page 270, au nombre des plus anciennes familles de Cambrai. A la page 676, il mentionne qu’Eustace Compère de Presles, écuyer de saint Aubert, est cité dans deux chartes de l’abbaye de saint Aubert des années 1493 et 1500.
Une déclaration de noblesse des hérauts d’armes Jean Bouhelier et Jean de Launay, en date du 2 mars 1668, porte que les Compère établis au Brabant wallon sont issus, par bâtardise de la maison d’Enghien d’Havré et se rattachent aux Compère de Presles du Cambrésis. Cette attestation fut confirmée par le roi d’armes van Berckel, au commencement du XVIIIe siècle et plus tard, en 1775, par les rois d’armes de la contrée.
Les Compère, uniquement connus aujourd’hui sous le nom de de Prelle, sont honorablement établis depuis le XVIe siècle à Nivelles, où l’on retrouve leurs armes, ainsi qu’à l’église du village d’Arquennes.
A Nivelles, ces armoiries se distinguaient d’abord sur une verrière de la maison portant pour enseigne : Aux trois Pucelles, sur le grand marché.
A l’église de Sainte-Gertrude, les armoiries de mademoiselle Isabeau Compère étaient figurées avec la date de 1557 sur les volets d’un tableau représentant l’Adoration des rois mages.
On les voyait encore : avec la date de 1545, sur une verrière de l’église de Notre-Dame ; avec la date de 1550, sur une verrière de l’église des Jésuites, d’abord paroisse de Saint George; enfin, à l’église des Récollets, sur le tombeau de François van den Hofstadt dit Tenremonde, seigneur de Bornival, mort le 27 janvier 1545.
Ces diverses indications ont été attestées, sous le sceau de son office, par le notaire Del Estienne, à Nivelles, le 3 février 1702.
Quant aux armoiries placées dans l’église d’Arquennes, elles étaient peintes en losange sur un tableau ; mi parti Compère, mi parti d’azur à la croix d’argent.
Le notaire du Houx qui l’atteste à Nivelles, le 27 juin 1714, déclare en outre avoir vu «l’original en parchemin d’un acte passé devant les mayeur et échevins de Jumet près de Gosselies, du 28 mars 1583, où se voit que Jean Compère avait été conjoint avec Suzanne de Bousies, dite de Vertain. »
Source: La Belgique Héraldique, Poplimont. Note: PRELLE DE LA NIEPPE (de) PRELLE DE LA NIEPPE (de)
Armes : gironné d'or et de gueules de 10 pièces, chaque giron de gueules chargé de 3 croisettes recroisettées au pied fiché d'argent, au chef d'argent chargé de 3 étoiles à 6 rais de gueules. Heaume : couronné. Cimier : une aigle d'or issante.
La devise de cette famille, qui n'est pas mentionnée dans l'armorial hollandais est : Raison partout.
L'annuaire de 1862 (p. 161) a donné de la généalogie de cette famille la partie qu'il avait été possible de vérifier à cette époque. Depuis lors, nous appuyant sur les travaux de Butkens, de Laurent Le Blond et sur un manuscrit découvert chez M. Crombez, l'ancien bourgmestre de Tournay, et déposé à la bibliothèque de cette ville, nous aidant des pièces réunies dans le but de vérifier certaines assertions aventureuses des hérauts d'armes de Launay et Bouhelier, nous nous sommes mis à même de présenter cette année un travail soigneusement étudié.
I. André Compère, dit de Prelle, avait sans doute un frère établi dans la même ville, car nous relevons des alliances qui indiquent qu'à l'époque où commence cette généalogie il y avait d'autres personnages que ceux que nous mentionnons.
Il portait, selon le manuscrit de Tournay, de gueules au chef d'argent chargé de 3 étoiles à 6 rais de gueules.
Il épousa Marie d'Havrech-Enghien, portant gironné d'or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croisettes recroisettées au pied fiché d'argent. C'est la combinaison de ces armoiries qui donna naissance à l'armoirie actuelle. Cette manière de créer des armoiries nouvelles était très commune à cette époque et se retrouve souvent dans les familles qui ont un chef, un coupé ou un parti.
Source: Annuaire de la noblesse de Belgique de 1890, pp. 154-155. Note: Noblesse belge d'aujourd'hui: Volumes 1 à 2 (Blaise d'Ostende à Arlon) Noblesse belge d'aujourd'hui: Volumes 1 à 2 (Blaise d'Ostende à Arlon)
de Prelle de la Nieppe
Venu du Brabant, Charles Compère, bailli d'Ayseau, se disant fils d'une Bousies, eut Antoine dont le fils devint Charles de Prelle.
Reconnus nobles en 1823, nous ne savons sur la base de quoi.
Les lecteurs de l'Eventail, organe mondain et non juridique, ont pu lire le 29 juin 1930 le texte suivant: " Après décision française judiciaire du 7 juin 1930, ont été visées et enregistrées par le ministre de la Justice agissant par délégation du garde des sceaux et par le ministère des Affaires étrangères à Paris, les reconnaissances du titre de vicomte en faveur de Roger, Alain et Reginald de Prelle de la Nieppe, descendants respectivement aux quatrième et cinquième degrés de Hyacinthe-François de Prelle, vicomte de la Nieppe et de Berlette.
D'après la convention franco-belge, les décisions des cours et tribunaux rendus en matière civile dans l'un des deux Etats, ont dans l'autre l'autorité de la chose jugée."
Relevons simplement les erreurs juridiques de ce texte:
1. Le ministre de la Justice étant garde des sceaux ne peut et ne doit pas se donner délégation à lui-même.
2. Les seigneuries de la Nieppe et de Berlette étaient vicomtières donc de moyenne justice mais n'entraînait (sic) pas un titre de vicomte pour ses propriétaires.
3. En tous cas, il ne pouvait y avoir qu'un seul vicomte, à supposer qu'il y en eut un, quod non, c'est le possesseur du fief.
4. On pouvait être régnicole des Pays-Bas et relever un fief en France et vice versa en vertu du traité de Cambrai de 1529 (…)
5. D'après la convention franco-belge, les décisions judiciaires ne sont exécutoires dans l'autre pays qu'après exéquatur, et celle-ci est refusée si la décision est contraire à l'ordre public, ce qui est patent en l'espèce puisque le seul tribunal compétent pour statuer sur le statut personnel de Belges domiciliés en Belgique est celui de leur domicile.
6. Même en droit français, le tribunal français qui a rendu ce jugement est incompétent, a fortiori l'exéquatur est impossible ; et il serait curieux de savoir quel tribunal s'est montré aussi ignorant du droit…
Nous croyons d'ailleurs que même les de Prelle de la Nieppe en sont convaincus car ils n'ont jamais osé porter leur titre de vicomte en Belgique, et sont restés "compères" comme devant. Note: Familles nobles de Belgique d'origine française (cinquième article). Familles nobles de Belgique d'origine française (cinquième article).
PRELLE.
Cette famille, une des plus anciennes du Cambrésis, était connue primitivement sous le nom de Compère de Presles, d'après Le Carpentier, qui, dans son Histoire de Cambrai, mentionne Eustace Compère de Presles, écuyer, comme figurant dans deux chartes de l'abbaye de Saint-Aubin, des années 1493 et 1500.
Jean Delaunay et Jean Bouhelier, hérauts d'armes, disent, dans une déclaration de noblesse en date du 2 mars 1668, que les Compère, établis dans le Brabant-Wallon, sont issus par bâtardise de la maison d'Enghien d'Havré, et se rattachent aux Compère de Presles du Cambrésis. Ils ne sont plus connus aujourd'hui que sous le nom de de Prelle. Jean-Charles de Prelle, seigneur de Berlette, né à Saint-Omer en 1669, s'établit à Nivelle (sic). L'aîné de ss fils, Charles-Simon-Ghislain de Prelle, né en 1702, capitaine au régiment de Starhemberg, fut tué dans la guerre contre les Turcs, le 4 juillet 1738. Le plus jeune, Hyacinthe-François-Bernard de Prelle, né à Nivelles en 1711, continua la descendance, qui a fourni deux rameaux. L'un était représenté de nos jours par Emmanuel de Prelle, conseiller à la cour d'appel de Bruxelles ; l'autre, par Auguste de Prelle, juge de paix à Nivelles, décédé le 23 mai 1865, dont le fils aîné, Arthur de Prelle, a épousé à Anvers, en 1859, Caroline-Marie Gheyssens.
Armes: gironné d'or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées d'argent ; au chef d'argent, chargé de trois étoiles à six raies (sic) de gueules.
Il y avait en Normandie une famille de Prelle dont le nom s'écrivait aussi Prael, orthographe qui semblerait indiquer une origine flamande ou brabançonne. En 1696, Jacques du Prael, écuyer, sieur de Maubré, et Guillaume du Prael, écuyer, prêtre-curé d'Amfreville, firent enregistrer leur blason dans l'Armorial général de France (registre de Caen) : d'argent, au chevron de sable, accompagné de trois trèfles de même. (Voyez pl. C. U.)
Source: M. Borel d'Hauterive, Annuaire de la Noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, 1883, p. 197. Quality of data: unreliable evidence |
Media object | Faire-part de décès de Claire-Amélie-Louise-Ghislaine de Prelle de la Nieppe épouse van MaldeghemFormat: image/jpeg Image dimensions: 846 × 1,199 pixels File size: 117 KB Type: Document |
Media object | Château ValducFormat: image/jpeg Image dimensions: 641 × 393 pixels File size: 65 KB Type: Photo |
Media object | Château Valduc en 1911Format: image/jpeg Image dimensions: 640 × 493 pixels File size: 50 KB Type: Photo |
Media object | Château Valduc : le potagerFormat: image/jpeg Image dimensions: 535 × 329 pixels File size: 49 KB Type: Photo |
Media object | VALDUC_HISTORY_chambres_d_hote_2.pdfFormat: application/pdf File size: 2,846 KB Type: Document Note: (...) Une nouvelle famille de cha?telains de 1876 a? 1916... (...) Une nouvelle famille de cha?telains de 1876 a? 1916...
Paul de Cartier met donc sa « demeure de campagne » en vente publique les 28 septembre et le 12 octobre 1875. Le 12 septembre 1876 il ce?da ainsi le Valduc a? Emmanuel de Prelle de la Nieppe et son e?pouse, Charlotte de Haussy.
Emmanuel et Charlotte de Prelle re?sidaient a? l’e?poque au n°77 de l’avenue Louise et ne prirent possession du Valduc que le 1 mars 1877, laissant donc tre?s vraisemblablement Paul de Cartier et sa fille pre?parer leur de?part. Paul de Cartier s’installa a? Saint-Josse-ten-Noode, au n°68 de la rue Brant.
Emmanuel de Prelle est ne? a? Nivelles le 3 aou?t 1809. Son pe?re, Charles de Prelle, comme sa me?re, Mathilde Wellens, e?taient de Nivelles ainsi que ses deux grand- parents, Hyacinthe de Prelle et Charles Wellens, ce dernier ayant d’ailleurs e?te? e?chevin de la ville.
Emmanuel de Prelle e?pousa le 8 septembre 1841 a? Fontaine-l’Eve?que Charlotte de Haussy, ne?e le 6 mai 1820 en cette me?me ville et fille de Franc?ois de Haussy et de Anne Desmanet d’Erquenne.
Cette fois, apre?s l’industriel que fut Paul de Cartier, c’est une famille d’hommes de droit qui s’installa au Valduc. Emmanuel de Prelle fit en effet carrie?re dans la magistrature et devint Premier Pre?sident de la Cour d’Appel de Bruxelles. Lors de l’achat du Valduc en 1876, il n’e?tait encore, si l’on peut dire, que Pre?sident de cette Cour. Quand il prit l’e?me?ritat, il fut fait Commandeur de l’Ordre de Le?opold.
Emmanuel et Charlotte de Prelle eurent quatre enfants, Claire qui e?pousa Auguste van Maldeghem, Conseiller a? la Cour de Cassation, Marie qui e?pousa Le?on Mersman, avocat a? Saint- Gilles, Charles qui devint Avocat Ge?ne?ral a? la Cour d’Appel de Bruxelles, et Maxime fut avocat a? Ixelles.
Emmanuel et Charlotte de Prelle acquirent le Valduc, avec trois hectares et soixante- deux ares au lieu dit « Vogelenzang », et en firent leur demeure de campagne pendant quelques anne?es, tout en gardant leur domicile a? l’avenue Louise.
Charlotte de Prelle de?ce?da a? Bruxelles le 1 octobre 1883 et Emmanuel de Prelle, a? Bruxelles aussi, le 10 avril 1887. Et voila? le Valduc a? nouveau mis en vente publique par les quatre enfants d’ Emmanuel et Charlotte, une premie?re fois le 7 avril 1888 et une seconde les 11 et 25 mars 1890.
Les actes de l’e?poque indiquent que « cette exposition en vente n’a amene? aucune offre, que des tentatives faites depuis lors pour aboutir a? une vente de gre? a? gre? n’ont pas davantage abouti et que le dit bien a continue? jusqu’a? ce jour a? demeurer indivis » entre les quatre enfants.
Le 1 juin 1893, les quatre enfants trouve?rent enfin, cinq ans apre?s le de?ce?s de leur pe?re, un accord de sortie d’indivision. Claire de Prelle et son mari, Auguste van Maldeghem, habite?rent a? Bruxelles, au n° 148 de l’a venue Louise, et reprirent les parts indivises de?tenues par Marie, Charles et Maxime dans la proprie?te? qui faisait toujours trois hectares et soixante-deux ares.
Auguste van Maldeghem, fils de Pierre van Maldeghem et de Walburge van der Plancke, est ne? a? Bruges le 3 septembre 1841 et e?pousa le 4 juin 1874 a? Bruxelles Claire de Prelle de la Nieppe. Auguste van Maldeghem fut nomme? successivement Avocat Ge?ne?ral en 1879, Conseiller a? la Cour de Cassation en 1887, Pre?sident de la Chambre en 1903 et Premier Pre?sident de la Cour Supre?me en 1907.
Fide?le « le?opoldien » pour tout ce qui concernait la Congo du Roi-Souverain Le?opold II, il fut de?le?gue? de la Belgique a? la Confe?rence Anti-esclavagiste de Bruxelles en 1890 et, en 1907, Administrateur de la Fondation de Niederfullbach.
Auguste et Claire van Maldeghem eurent deux enfants ne?s en 1875 et 1877, Marcel, qui devint lieutenant-ge?ne?ral, et Andre?. Auguste et Claire ne quitte?rent pas leur demeure de l’avenue Louise et quand Claire vendit le Valduc en 1921, elle habita toujours la prestigieuse avenue bruxelloise.
Dans l’Annuaire des Cha?teaux de Belgique de 1909, on retrouve la mention « Van Maldeghem Andre?, Cha?teau de Valduc a? Auderghem ». Dans l’e?dition de 1910, on retrouve a? deux reprises le « Cha?teau de Valduc », un fois au nom d’Auguste et une seconde fois au nom d’ « Andre? van Maldeghem et Madame ». Andre? qui avait e?pouse? Germaine Mesdach de ter Kiele ne?e en 1878 et de?ce?de?e en 1951, a peut- e?tre re?side? au Valduc avant la guerre. Ils eurent six enfants dont seul le second, Pierre, naquit a? Auderghem en 1904.
Claire et Auguste se passionne?rent pour le Valduc et profite?rent me?me d’une opportunite? pour e?tendre le domaine. Claire, a? qui le Valduc appartenait en propre, acheta le 15 juillet 1898 « une parcelle de terre sise a? Auderghem, au « Valducveld » contenant en superficie avec la moitie? du chemin de de?charge dix-sept ares dix-huit centiares » de Pierre Losdyck et son e?pouse Jeanne Borremans, qui la tenaient eux- me?mes depuis le 9 mars 1877 de Paul de Cartier.
Le cadastre reprend encore en 1898 la de?nomination « Valducveld » pour les terres qui entouraient le Valduc et un autre acte du 1 juin 1893 reprend la description de servitudes dans le « chemin dit « Diefstraat » actuellement rue Valduc ». En fait, c’est en sa se?ance du 5 juin 1874 et par sa de?cision n° 2 65 que le colle?ge e?chevinal officialisa ce nouveau nom en lieu et place de l’ancienne « Duivelskeulstraat » ou « Diefstraat », a? une e?poque ou? Paul de Cartier vivait encore dans sa nouvelle demeure et ou? ses affaires prospe?raient dans la commune, et en confirmant aussi le nom de la terre « Valducveld » que la rue longeait.
**** (...)
Source: www.valduc-brussels.be 20110220 |
Media object | Photo de Claire de Prelle de la Nieppe en 1874 (1844-1935)Format: image/jpeg Image dimensions: 992 × 1,608 pixels File size: 262 KB Type: Photo |
Media object | Armes anciennes de van MaldeghemFormat: image/gif Image dimensions: 94 × 104 pixels File size: 5 KB Type: Coat of arms Note: d'or, à la croix de gueules, accompagnée de douze merlettes du même, rangées en orle. d'or, à la croix de gueules, accompagnée de douze merlettes du même, rangées en orle.
Casque: couronné.
Source (blasonnement): Rietstap. |
Media object | Armes de la famille de Prelle de la NieppeFormat: image/png Image dimensions: 800 × 974 pixels File size: 833 KB Type: Coat of arms Highlighted image: yes Note: Gironné d’or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettée… Gironné d’or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées au pied fiché d’argent ; au chef d’argent chargé de trois étoiles à six rais de gueules.
Heaume : couronné
Cimier : une aigle issante d’or
Lambrequins : d’or et de gueules
Devise : raison partout
Armes modélisées par Arnaud de Prelle sous inkscape 201204
© genealogie.deprelledelanieppe.be 2012 Note: PRELLE de la NIEPPE (de) PRELLE de la NIEPPE (de)
ARMES : gironné de dix pièces d'or et de gueules, chaque giron de gueules chargé de trois croisettes recroisettées au pied fiché d'argent, les pieds dirigés vers l'abîme ; au chef d'argent chargé de trois étoiles à six rais de gueules. Heaume d'argent couronné. Lambrequins d'or et de gueules. Cimier : une aigle issante d'or.
BIBLIOGRAPHIE :
- Annuaire de la Noblesse de Belgique 1890, I, 154 ; et passim ab 1862, 161.
- Vicomte Roger de Prelle de la Nieppe, Les seigneuries suzeraines de la Nieppe et Berlette et leurs vicomtes (1931).
- René Goffin, Généalogies nivelloises, I, 162.
- Poplimont, La Belgique héraldique, IX, 55-60.
- Xavier de Ghellinck, Armorial et historique des Alliances, III, 117.
- Edgar de Prelle de la Nieppe, Epitaphier de Nivelles, 30-34, extrait des "Annales de la Société archéologique de l'arrondissement de Nivelles, IV (1891).
- Troostembergh, Quarters, II, 538. Publication: Collection "ETAT PRESENT" a.s.b.l.
Bruxelles Citation details: Tome XV, p.75 Date of entry in original source: 1967 Quality of data: primary evidence Note: Prelle (de) (anciennement Compère de Presles) Gironné de dix pièces d'or et de gueules, chaque … Prelle (de) (anciennement Compère de Presles) Gironné de dix pièces d'or et de gueules, chaque giron de gueules chargé de trois croisettes recroisettées au pied fiché d'argent, les pieds dirigés vers l'abîme, au chef du même, chargé de trois étoiles du second. Casque couronné.
Source: J.B. Rietstap et ses compléments. Quality of data: primary evidence Note: PRELLE de la NIEPPE (de) (Feluy, comté de Hainaut). 1499. PRELLE de la NIEPPE (de) (Feluy, comté de Hainaut). 1499.
Issue de Jehan Compère, suppléant des échevins de Feluy dès 1499, mayeur de Feluy, mayeur de l'Escaille et du Croquet, époux de Grégoriette de Somaing. Son fils Jehan Compère dit de Prelle est échevin et bailli de Feluy. Charles de Compère dit de Prelle, écuyer, son fils Antoine, mort en 1644, et son petit-fils Emmanuel (1629-1700) sont baillis d'Aiseau.
Charles de Prelle dit Compère (1631-1698) est capitaine de cuirassiers en 1667, Edgar de Prelle de la Nieppe (1854-1915) est conservateur au Musée Royal d'armures de Bruxelles.
Trois veneurs à la vénerie royale de Boitsfort au XVIIe siècle, deux baillis de Châtelet aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Seigneurs de Picquendaele, la Nieppe et Berlette.
Reconnaissance de noblesse en 1823.
A consulter : René Goffin, Compère, Coppe et de Prelle, dans Généalogies Nivelloises, 1951, page 162.
Source: Anciennes Familles de Belgique, Jean-François Houtart, Association Royale Office Généalogique et Héraldique de Belgique, p. 127, 2008. PRELLE.
Gironné d’or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées d'argent ; au chef d’argent chargé de trois étoiles à six rais de gueules. Heaume couronné. Cimier : une aigle d'or issante.
Le Carpentier nomme parmi les familles patriciennes de la ville de Cambray les Compère de Presles (Hist. de Cambray et du Cambrésis, p. 270). A la page 676, il cite Eustache Compère de Presles, écuyer, bailli de Saint-Aubert.
Le 2 mars 1668 les hérauts d'armes Jean Bouhelier et Jean de Launay signèrent une déclaration de noblesse où ils faisaient descendre, par bâtardise, les Compère établis au wallon Brabant de la maison d'Enghien d'Havré. C'est sans doute l'écu des Compère, gironné comme celui de la maison d'Enghien, qui leur inspira ce rapprochement. Ils rattachaient, en même temps, les Compère du Brabant aux Compère de Presles du Cambrésis. Au commencement du dernier siècle, le roi d'armes van Berckel, plus consciencieux pourtant que le trop fameux Jean de Launay, confirma cette filiation qui fut de nouveau constatée par les hérauts d'armes en 1775.
Sans remonter à des temps plus reculés, nous dirons que la famille Compère, connue depuis sous le nom de de Prelle, était honorablement établie à Nivelles au milieu du seizième siècle.
On voyait ses armes en plusieurs lieux: "sur une verrière à la maison portant pour enseigne aux trois Pucelles, sur le Grand-Marché ; à l'église de Sainte-Gertrude sur les volets d'un tableau représentant l'Adoration des rois mages : une inscription portant la date de 1557 rappelait que ces armes étaient celles de mademoiselle Isabeau Compère ; sur une verrière à l'église de Notre-Dame avec la date de 1545 ; à l'église des Jésuites, ci-devant paroisse de Saint-Georges, sur une verrière avec la date de 1550 ; à l'église des Récollets sur le tombeau de François van den Hofstadt dit Tenremonde, seigneur de Bornival, mort 27 janvier 1545." (Attestation du notaire Del Estienne, à Nivelles 3 février 1702.)
Ces armes étaient figurées de la manière suivante : Écartelé ; au 1 de de Prelle, comme il est blasonné en tête de cet article ; au 2 d'azur au chevron accompagné de trois trèfles d'argent ; au 3 d'or à la hure de sanglier au naturel ; au 4 d'argent à la fasce de gueules accompagnée en chef de trois merlettes rangées du même.
A l'église du village d'Arquennes, près de Nivelles, on voyait sur un ancien tableau les armoiries en losange de la donatrice : mi-parti de Compère comme nous venons de le voir et mi-parti d'azur à la croix d'argent. (Attestation donnée à Nivelles 27 juin 1714 par le notaire du Houx, qui déclare de plus " avoir vu l'original en parchemin d'un acte passé devant les mayeur et échevins de Jumet près de Gosselies 28 mars 1583, où se voit que Jean Compère avait été conjoint avec Suzanne de Bousies dite de Vertain").
Source: Annuaire de la noblesse de Belgique 1862, pp. 161-163. Note: Cette famille, anciennement Compère de Presles, originaire du Cambrésis, est citée par le Carpentier… Cette famille, anciennement Compère de Presles, originaire du Cambrésis, est citée par le Carpentier, page 270, au nombre des plus anciennes familles de Cambrai. A la page 676, il mentionne qu’Eustace Compère de Presles, écuyer de saint Aubert, est cité dans deux chartes de l’abbaye de saint Aubert des années 1493 et 1500.
Une déclaration de noblesse des hérauts d’armes Jean Bouhelier et Jean de Launay, en date du 2 mars 1668, porte que les Compère établis au Brabant wallon sont issus, par bâtardise de la maison d’Enghien d’Havré et se rattachent aux Compère de Presles du Cambrésis. Cette attestation fut confirmée par le roi d’armes van Berckel, au commencement du XVIIIe siècle et plus tard, en 1775, par les rois d’armes de la contrée.
Les Compère, uniquement connus aujourd’hui sous le nom de de Prelle, sont honorablement établis depuis le XVIe siècle à Nivelles, où l’on retrouve leurs armes, ainsi qu’à l’église du village d’Arquennes.
A Nivelles, ces armoiries se distinguaient d’abord sur une verrière de la maison portant pour enseigne : Aux trois Pucelles, sur le grand marché.
A l’église de Sainte-Gertrude, les armoiries de mademoiselle Isabeau Compère étaient figurées avec la date de 1557 sur les volets d’un tableau représentant l’Adoration des rois mages.
On les voyait encore : avec la date de 1545, sur une verrière de l’église de Notre-Dame ; avec la date de 1550, sur une verrière de l’église des Jésuites, d’abord paroisse de Saint George; enfin, à l’église des Récollets, sur le tombeau de François van den Hofstadt dit Tenremonde, seigneur de Bornival, mort le 27 janvier 1545.
Ces diverses indications ont été attestées, sous le sceau de son office, par le notaire Del Estienne, à Nivelles, le 3 février 1702.
Quant aux armoiries placées dans l’église d’Arquennes, elles étaient peintes en losange sur un tableau ; mi parti Compère, mi parti d’azur à la croix d’argent.
Le notaire du Houx qui l’atteste à Nivelles, le 27 juin 1714, déclare en outre avoir vu «l’original en parchemin d’un acte passé devant les mayeur et échevins de Jumet près de Gosselies, du 28 mars 1583, où se voit que Jean Compère avait été conjoint avec Suzanne de Bousies, dite de Vertain. »
Source: La Belgique Héraldique, Poplimont. Note: PRELLE DE LA NIEPPE (de) PRELLE DE LA NIEPPE (de)
Armes : gironné d'or et de gueules de 10 pièces, chaque giron de gueules chargé de 3 croisettes recroisettées au pied fiché d'argent, au chef d'argent chargé de 3 étoiles à 6 rais de gueules. Heaume : couronné. Cimier : une aigle d'or issante.
La devise de cette famille, qui n'est pas mentionnée dans l'armorial hollandais est : Raison partout.
L'annuaire de 1862 (p. 161) a donné de la généalogie de cette famille la partie qu'il avait été possible de vérifier à cette époque. Depuis lors, nous appuyant sur les travaux de Butkens, de Laurent Le Blond et sur un manuscrit découvert chez M. Crombez, l'ancien bourgmestre de Tournay, et déposé à la bibliothèque de cette ville, nous aidant des pièces réunies dans le but de vérifier certaines assertions aventureuses des hérauts d'armes de Launay et Bouhelier, nous nous sommes mis à même de présenter cette année un travail soigneusement étudié.
I. André Compère, dit de Prelle, avait sans doute un frère établi dans la même ville, car nous relevons des alliances qui indiquent qu'à l'époque où commence cette généalogie il y avait d'autres personnages que ceux que nous mentionnons.
Il portait, selon le manuscrit de Tournay, de gueules au chef d'argent chargé de 3 étoiles à 6 rais de gueules.
Il épousa Marie d'Havrech-Enghien, portant gironné d'or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croisettes recroisettées au pied fiché d'argent. C'est la combinaison de ces armoiries qui donna naissance à l'armoirie actuelle. Cette manière de créer des armoiries nouvelles était très commune à cette époque et se retrouve souvent dans les familles qui ont un chef, un coupé ou un parti.
Source: Annuaire de la noblesse de Belgique de 1890, pp. 154-155. Note: Noblesse belge d'aujourd'hui: Volumes 1 à 2 (Blaise d'Ostende à Arlon) Noblesse belge d'aujourd'hui: Volumes 1 à 2 (Blaise d'Ostende à Arlon)
de Prelle de la Nieppe
Venu du Brabant, Charles Compère, bailli d'Ayseau, se disant fils d'une Bousies, eut Antoine dont le fils devint Charles de Prelle.
Reconnus nobles en 1823, nous ne savons sur la base de quoi.
Les lecteurs de l'Eventail, organe mondain et non juridique, ont pu lire le 29 juin 1930 le texte suivant: " Après décision française judiciaire du 7 juin 1930, ont été visées et enregistrées par le ministre de la Justice agissant par délégation du garde des sceaux et par le ministère des Affaires étrangères à Paris, les reconnaissances du titre de vicomte en faveur de Roger, Alain et Reginald de Prelle de la Nieppe, descendants respectivement aux quatrième et cinquième degrés de Hyacinthe-François de Prelle, vicomte de la Nieppe et de Berlette.
D'après la convention franco-belge, les décisions des cours et tribunaux rendus en matière civile dans l'un des deux Etats, ont dans l'autre l'autorité de la chose jugée."
Relevons simplement les erreurs juridiques de ce texte:
1. Le ministre de la Justice étant garde des sceaux ne peut et ne doit pas se donner délégation à lui-même.
2. Les seigneuries de la Nieppe et de Berlette étaient vicomtières donc de moyenne justice mais n'entraînait (sic) pas un titre de vicomte pour ses propriétaires.
3. En tous cas, il ne pouvait y avoir qu'un seul vicomte, à supposer qu'il y en eut un, quod non, c'est le possesseur du fief.
4. On pouvait être régnicole des Pays-Bas et relever un fief en France et vice versa en vertu du traité de Cambrai de 1529 (…)
5. D'après la convention franco-belge, les décisions judiciaires ne sont exécutoires dans l'autre pays qu'après exéquatur, et celle-ci est refusée si la décision est contraire à l'ordre public, ce qui est patent en l'espèce puisque le seul tribunal compétent pour statuer sur le statut personnel de Belges domiciliés en Belgique est celui de leur domicile.
6. Même en droit français, le tribunal français qui a rendu ce jugement est incompétent, a fortiori l'exéquatur est impossible ; et il serait curieux de savoir quel tribunal s'est montré aussi ignorant du droit…
Nous croyons d'ailleurs que même les de Prelle de la Nieppe en sont convaincus car ils n'ont jamais osé porter leur titre de vicomte en Belgique, et sont restés "compères" comme devant. Note: Familles nobles de Belgique d'origine française (cinquième article). Familles nobles de Belgique d'origine française (cinquième article).
PRELLE.
Cette famille, une des plus anciennes du Cambrésis, était connue primitivement sous le nom de Compère de Presles, d'après Le Carpentier, qui, dans son Histoire de Cambrai, mentionne Eustace Compère de Presles, écuyer, comme figurant dans deux chartes de l'abbaye de Saint-Aubin, des années 1493 et 1500.
Jean Delaunay et Jean Bouhelier, hérauts d'armes, disent, dans une déclaration de noblesse en date du 2 mars 1668, que les Compère, établis dans le Brabant-Wallon, sont issus par bâtardise de la maison d'Enghien d'Havré, et se rattachent aux Compère de Presles du Cambrésis. Ils ne sont plus connus aujourd'hui que sous le nom de de Prelle. Jean-Charles de Prelle, seigneur de Berlette, né à Saint-Omer en 1669, s'établit à Nivelle (sic). L'aîné de ss fils, Charles-Simon-Ghislain de Prelle, né en 1702, capitaine au régiment de Starhemberg, fut tué dans la guerre contre les Turcs, le 4 juillet 1738. Le plus jeune, Hyacinthe-François-Bernard de Prelle, né à Nivelles en 1711, continua la descendance, qui a fourni deux rameaux. L'un était représenté de nos jours par Emmanuel de Prelle, conseiller à la cour d'appel de Bruxelles ; l'autre, par Auguste de Prelle, juge de paix à Nivelles, décédé le 23 mai 1865, dont le fils aîné, Arthur de Prelle, a épousé à Anvers, en 1859, Caroline-Marie Gheyssens.
Armes: gironné d'or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées d'argent ; au chef d'argent, chargé de trois étoiles à six raies (sic) de gueules.
Il y avait en Normandie une famille de Prelle dont le nom s'écrivait aussi Prael, orthographe qui semblerait indiquer une origine flamande ou brabançonne. En 1696, Jacques du Prael, écuyer, sieur de Maubré, et Guillaume du Prael, écuyer, prêtre-curé d'Amfreville, firent enregistrer leur blason dans l'Armorial général de France (registre de Caen) : d'argent, au chevron de sable, accompagné de trois trèfles de même. (Voyez pl. C. U.)
Source: M. Borel d'Hauterive, Annuaire de la Noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, 1883, p. 197. Quality of data: unreliable evidence |
Media object | Annonce de mariage d'Auguste van Maldeghem avec Claire de Prelle, Bruges, 4 juin 1874.Format: image/jpeg Image dimensions: 1,590 × 2,131 pixels File size: 397 KB Type: Document Date of entry in original source: 1874 Quality of data: primary evidence |