Note | 3. Franchoise, née à Arquennes, mariée trois fois. Elle épousa d'abord Franchois van der Hofstadt, dit de Tenremonde, écuyer, seigneur de Bornival, fils de Pierre, écuyer, seigneur du même lieu, et de Brigitte Sterrincx, mort le 29 janvier 1546 n. s., inhumé chez les cordeliers de Nivelles. Françoise (ndapn: Françoise le Prince, sa femme) l'y rejoignit plus tard, sous une épitaphe surmontée de l'écu timbré et comé des van der Hofstadt, entre un écu aux armes des le Prince (fasce, croissants, maillets et étoile) et un autre, en losange, coupé de Compère et de Descamps.
Le 13 septembre 1545, elle opéra relief de la seigneurie de Bornival, au nom de ses deux fils. Elle exerça les droits qu'elle tenait de son douaire, par relief du 17 octobre 1550.
Elle s'était remariée à Anthoine de Mons (1), issu des Halloy, archer de la garde de l'empereur, qui mourut le 1er juillet 1559.
On voit encore dans l'église de Monstreux une pierre tombale assez élégamment ornée. La partie supérieure contient un écu à trois roses, tenu par deux enfants assis et timbré d'un casque grillé, posé de face. Cimier : une rose. Dessous, une épitaphe rimée (2).
Avant la fin de la même année, Françoise le Prince fonda dans la chapelle du prieuré d'Orival un obit pour chacun de ses défunts époux et pour elle-même.
Elle épousa en troisième noces, avant avril 1568 n. s., Jacques de Provins, écuyer?, licencié ès lois (3), avec l'agrément de qui elle fonda un obit pour le repos de son âme, à Arquennes, le 12 février 1572 n. s. La rente affectée à la décharge de la fondation fut assignée sur une maison qui lui était échue " par le trépas de Eustache le Prince, son bon père".
(1) de Mons : d'argent à trois roses de gueules, boutonnées d'or. Cimier : une rose de l'écu.
(2) Il est probable qu'Anthoine, mort sans hoirs, laissa un héritage aux frères de sa femme, et que ceux-ci voulurent perpétuer son souvenir dans leur blason, nous l'avons dit.
(3) Son identité nous échappe. Est-il le Jacques de P., né vers 1511, de Pierre, écuyer, seigneur de Jonckershoven, des Vergiers, etc., et de sa seconde femme, Joanne Veranneman ? Il mourut en 1595, après avoir épousé in extremis Loyse Jacobs, dont il avait trois bâtards. N'est-il pas plutôt Jacques de P., fils d'Adolf, écuyer, seigneur de Lopsvelde, et de sa seconde femme, Catherine de Mol de Loupoigne ? - De Provins, le premier : d'azur à six étoiles à six rais d'or, rangées 3, 2 et 1. Cimier : une étoile de l'écu. Le second brisait en cœur d'une fleur de lis d'or.
Source: Généalogies nivelloises, partie 3, p. 39, René Goffin. |