Media object | Armes de la famille de Prelle de la NieppeFormat: image/png Image dimensions: 800 × 974 pixels File size: 833 KB Type: Coat of arms Highlighted image: yes Note: Gironné d’or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettée… Gironné d’or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées au pied fiché d’argent ; au chef d’argent chargé de trois étoiles à six rais de gueules.
Heaume : couronné
Cimier : une aigle issante d’or
Lambrequins : d’or et de gueules
Devise : raison partout
Armes modélisées par Arnaud de Prelle sous inkscape 201204
© genealogie.deprelledelanieppe.be 2012 Note: PRELLE de la NIEPPE (de) PRELLE de la NIEPPE (de)
ARMES : gironné de dix pièces d'or et de gueules, chaque giron de gueules chargé de trois croisettes recroisettées au pied fiché d'argent, les pieds dirigés vers l'abîme ; au chef d'argent chargé de trois étoiles à six rais de gueules. Heaume d'argent couronné. Lambrequins d'or et de gueules. Cimier : une aigle issante d'or.
BIBLIOGRAPHIE :
- Annuaire de la Noblesse de Belgique 1890, I, 154 ; et passim ab 1862, 161.
- Vicomte Roger de Prelle de la Nieppe, Les seigneuries suzeraines de la Nieppe et Berlette et leurs vicomtes (1931).
- René Goffin, Généalogies nivelloises, I, 162.
- Poplimont, La Belgique héraldique, IX, 55-60.
- Xavier de Ghellinck, Armorial et historique des Alliances, III, 117.
- Edgar de Prelle de la Nieppe, Epitaphier de Nivelles, 30-34, extrait des "Annales de la Société archéologique de l'arrondissement de Nivelles, IV (1891).
- Troostembergh, Quarters, II, 538. Publication: Collection "ETAT PRESENT" a.s.b.l.
Bruxelles Citation details: Tome XV, p.75 Date of entry in original source: 1967 Quality of data: primary evidence Note: Prelle (de) (anciennement Compère de Presles) Gironné de dix pièces d'or et de gueules, chaque … Prelle (de) (anciennement Compère de Presles) Gironné de dix pièces d'or et de gueules, chaque giron de gueules chargé de trois croisettes recroisettées au pied fiché d'argent, les pieds dirigés vers l'abîme, au chef du même, chargé de trois étoiles du second. Casque couronné.
Source: J.B. Rietstap et ses compléments. Quality of data: primary evidence Note: PRELLE de la NIEPPE (de) (Feluy, comté de Hainaut). 1499. PRELLE de la NIEPPE (de) (Feluy, comté de Hainaut). 1499.
Issue de Jehan Compère, suppléant des échevins de Feluy dès 1499, mayeur de Feluy, mayeur de l'Escaille et du Croquet, époux de Grégoriette de Somaing. Son fils Jehan Compère dit de Prelle est échevin et bailli de Feluy. Charles de Compère dit de Prelle, écuyer, son fils Antoine, mort en 1644, et son petit-fils Emmanuel (1629-1700) sont baillis d'Aiseau.
Charles de Prelle dit Compère (1631-1698) est capitaine de cuirassiers en 1667, Edgar de Prelle de la Nieppe (1854-1915) est conservateur au Musée Royal d'armures de Bruxelles.
Trois veneurs à la vénerie royale de Boitsfort au XVIIe siècle, deux baillis de Châtelet aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Seigneurs de Picquendaele, la Nieppe et Berlette.
Reconnaissance de noblesse en 1823.
A consulter : René Goffin, Compère, Coppe et de Prelle, dans Généalogies Nivelloises, 1951, page 162.
Source: Anciennes Familles de Belgique, Jean-François Houtart, Association Royale Office Généalogique et Héraldique de Belgique, p. 127, 2008. PRELLE.
Gironné d’or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées d'argent ; au chef d’argent chargé de trois étoiles à six rais de gueules. Heaume couronné. Cimier : une aigle d'or issante.
Le Carpentier nomme parmi les familles patriciennes de la ville de Cambray les Compère de Presles (Hist. de Cambray et du Cambrésis, p. 270). A la page 676, il cite Eustache Compère de Presles, écuyer, bailli de Saint-Aubert.
Le 2 mars 1668 les hérauts d'armes Jean Bouhelier et Jean de Launay signèrent une déclaration de noblesse où ils faisaient descendre, par bâtardise, les Compère établis au wallon Brabant de la maison d'Enghien d'Havré. C'est sans doute l'écu des Compère, gironné comme celui de la maison d'Enghien, qui leur inspira ce rapprochement. Ils rattachaient, en même temps, les Compère du Brabant aux Compère de Presles du Cambrésis. Au commencement du dernier siècle, le roi d'armes van Berckel, plus consciencieux pourtant que le trop fameux Jean de Launay, confirma cette filiation qui fut de nouveau constatée par les hérauts d'armes en 1775.
Sans remonter à des temps plus reculés, nous dirons que la famille Compère, connue depuis sous le nom de de Prelle, était honorablement établie à Nivelles au milieu du seizième siècle.
On voyait ses armes en plusieurs lieux: "sur une verrière à la maison portant pour enseigne aux trois Pucelles, sur le Grand-Marché ; à l'église de Sainte-Gertrude sur les volets d'un tableau représentant l'Adoration des rois mages : une inscription portant la date de 1557 rappelait que ces armes étaient celles de mademoiselle Isabeau Compère ; sur une verrière à l'église de Notre-Dame avec la date de 1545 ; à l'église des Jésuites, ci-devant paroisse de Saint-Georges, sur une verrière avec la date de 1550 ; à l'église des Récollets sur le tombeau de François van den Hofstadt dit Tenremonde, seigneur de Bornival, mort 27 janvier 1545." (Attestation du notaire Del Estienne, à Nivelles 3 février 1702.)
Ces armes étaient figurées de la manière suivante : Écartelé ; au 1 de de Prelle, comme il est blasonné en tête de cet article ; au 2 d'azur au chevron accompagné de trois trèfles d'argent ; au 3 d'or à la hure de sanglier au naturel ; au 4 d'argent à la fasce de gueules accompagnée en chef de trois merlettes rangées du même.
A l'église du village d'Arquennes, près de Nivelles, on voyait sur un ancien tableau les armoiries en losange de la donatrice : mi-parti de Compère comme nous venons de le voir et mi-parti d'azur à la croix d'argent. (Attestation donnée à Nivelles 27 juin 1714 par le notaire du Houx, qui déclare de plus " avoir vu l'original en parchemin d'un acte passé devant les mayeur et échevins de Jumet près de Gosselies 28 mars 1583, où se voit que Jean Compère avait été conjoint avec Suzanne de Bousies dite de Vertain").
Source: Annuaire de la noblesse de Belgique 1862, pp. 161-163. Note: Cette famille, anciennement Compère de Presles, originaire du Cambrésis, est citée par le Carpentier… Cette famille, anciennement Compère de Presles, originaire du Cambrésis, est citée par le Carpentier, page 270, au nombre des plus anciennes familles de Cambrai. A la page 676, il mentionne qu’Eustace Compère de Presles, écuyer de saint Aubert, est cité dans deux chartes de l’abbaye de saint Aubert des années 1493 et 1500.
Une déclaration de noblesse des hérauts d’armes Jean Bouhelier et Jean de Launay, en date du 2 mars 1668, porte que les Compère établis au Brabant wallon sont issus, par bâtardise de la maison d’Enghien d’Havré et se rattachent aux Compère de Presles du Cambrésis. Cette attestation fut confirmée par le roi d’armes van Berckel, au commencement du XVIIIe siècle et plus tard, en 1775, par les rois d’armes de la contrée.
Les Compère, uniquement connus aujourd’hui sous le nom de de Prelle, sont honorablement établis depuis le XVIe siècle à Nivelles, où l’on retrouve leurs armes, ainsi qu’à l’église du village d’Arquennes.
A Nivelles, ces armoiries se distinguaient d’abord sur une verrière de la maison portant pour enseigne : Aux trois Pucelles, sur le grand marché.
A l’église de Sainte-Gertrude, les armoiries de mademoiselle Isabeau Compère étaient figurées avec la date de 1557 sur les volets d’un tableau représentant l’Adoration des rois mages.
On les voyait encore : avec la date de 1545, sur une verrière de l’église de Notre-Dame ; avec la date de 1550, sur une verrière de l’église des Jésuites, d’abord paroisse de Saint George; enfin, à l’église des Récollets, sur le tombeau de François van den Hofstadt dit Tenremonde, seigneur de Bornival, mort le 27 janvier 1545.
Ces diverses indications ont été attestées, sous le sceau de son office, par le notaire Del Estienne, à Nivelles, le 3 février 1702.
Quant aux armoiries placées dans l’église d’Arquennes, elles étaient peintes en losange sur un tableau ; mi parti Compère, mi parti d’azur à la croix d’argent.
Le notaire du Houx qui l’atteste à Nivelles, le 27 juin 1714, déclare en outre avoir vu «l’original en parchemin d’un acte passé devant les mayeur et échevins de Jumet près de Gosselies, du 28 mars 1583, où se voit que Jean Compère avait été conjoint avec Suzanne de Bousies, dite de Vertain. »
Source: La Belgique Héraldique, Poplimont. Note: PRELLE DE LA NIEPPE (de) PRELLE DE LA NIEPPE (de)
Armes : gironné d'or et de gueules de 10 pièces, chaque giron de gueules chargé de 3 croisettes recroisettées au pied fiché d'argent, au chef d'argent chargé de 3 étoiles à 6 rais de gueules. Heaume : couronné. Cimier : une aigle d'or issante.
La devise de cette famille, qui n'est pas mentionnée dans l'armorial hollandais est : Raison partout.
L'annuaire de 1862 (p. 161) a donné de la généalogie de cette famille la partie qu'il avait été possible de vérifier à cette époque. Depuis lors, nous appuyant sur les travaux de Butkens, de Laurent Le Blond et sur un manuscrit découvert chez M. Crombez, l'ancien bourgmestre de Tournay, et déposé à la bibliothèque de cette ville, nous aidant des pièces réunies dans le but de vérifier certaines assertions aventureuses des hérauts d'armes de Launay et Bouhelier, nous nous sommes mis à même de présenter cette année un travail soigneusement étudié.
I. André Compère, dit de Prelle, avait sans doute un frère établi dans la même ville, car nous relevons des alliances qui indiquent qu'à l'époque où commence cette généalogie il y avait d'autres personnages que ceux que nous mentionnons.
Il portait, selon le manuscrit de Tournay, de gueules au chef d'argent chargé de 3 étoiles à 6 rais de gueules.
Il épousa Marie d'Havrech-Enghien, portant gironné d'or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croisettes recroisettées au pied fiché d'argent. C'est la combinaison de ces armoiries qui donna naissance à l'armoirie actuelle. Cette manière de créer des armoiries nouvelles était très commune à cette époque et se retrouve souvent dans les familles qui ont un chef, un coupé ou un parti.
Source: Annuaire de la noblesse de Belgique de 1890, pp. 154-155. Note: Noblesse belge d'aujourd'hui: Volumes 1 à 2 (Blaise d'Ostende à Arlon) Noblesse belge d'aujourd'hui: Volumes 1 à 2 (Blaise d'Ostende à Arlon)
de Prelle de la Nieppe
Venu du Brabant, Charles Compère, bailli d'Ayseau, se disant fils d'une Bousies, eut Antoine dont le fils devint Charles de Prelle.
Reconnus nobles en 1823, nous ne savons sur la base de quoi.
Les lecteurs de l'Eventail, organe mondain et non juridique, ont pu lire le 29 juin 1930 le texte suivant: " Après décision française judiciaire du 7 juin 1930, ont été visées et enregistrées par le ministre de la Justice agissant par délégation du garde des sceaux et par le ministère des Affaires étrangères à Paris, les reconnaissances du titre de vicomte en faveur de Roger, Alain et Reginald de Prelle de la Nieppe, descendants respectivement aux quatrième et cinquième degrés de Hyacinthe-François de Prelle, vicomte de la Nieppe et de Berlette.
D'après la convention franco-belge, les décisions des cours et tribunaux rendus en matière civile dans l'un des deux Etats, ont dans l'autre l'autorité de la chose jugée."
Relevons simplement les erreurs juridiques de ce texte:
1. Le ministre de la Justice étant garde des sceaux ne peut et ne doit pas se donner délégation à lui-même.
2. Les seigneuries de la Nieppe et de Berlette étaient vicomtières donc de moyenne justice mais n'entraînait (sic) pas un titre de vicomte pour ses propriétaires.
3. En tous cas, il ne pouvait y avoir qu'un seul vicomte, à supposer qu'il y en eut un, quod non, c'est le possesseur du fief.
4. On pouvait être régnicole des Pays-Bas et relever un fief en France et vice versa en vertu du traité de Cambrai de 1529 (…)
5. D'après la convention franco-belge, les décisions judiciaires ne sont exécutoires dans l'autre pays qu'après exéquatur, et celle-ci est refusée si la décision est contraire à l'ordre public, ce qui est patent en l'espèce puisque le seul tribunal compétent pour statuer sur le statut personnel de Belges domiciliés en Belgique est celui de leur domicile.
6. Même en droit français, le tribunal français qui a rendu ce jugement est incompétent, a fortiori l'exéquatur est impossible ; et il serait curieux de savoir quel tribunal s'est montré aussi ignorant du droit…
Nous croyons d'ailleurs que même les de Prelle de la Nieppe en sont convaincus car ils n'ont jamais osé porter leur titre de vicomte en Belgique, et sont restés "compères" comme devant. Note: Familles nobles de Belgique d'origine française (cinquième article). Familles nobles de Belgique d'origine française (cinquième article).
PRELLE.
Cette famille, une des plus anciennes du Cambrésis, était connue primitivement sous le nom de Compère de Presles, d'après Le Carpentier, qui, dans son Histoire de Cambrai, mentionne Eustace Compère de Presles, écuyer, comme figurant dans deux chartes de l'abbaye de Saint-Aubin, des années 1493 et 1500.
Jean Delaunay et Jean Bouhelier, hérauts d'armes, disent, dans une déclaration de noblesse en date du 2 mars 1668, que les Compère, établis dans le Brabant-Wallon, sont issus par bâtardise de la maison d'Enghien d'Havré, et se rattachent aux Compère de Presles du Cambrésis. Ils ne sont plus connus aujourd'hui que sous le nom de de Prelle. Jean-Charles de Prelle, seigneur de Berlette, né à Saint-Omer en 1669, s'établit à Nivelle (sic). L'aîné de ss fils, Charles-Simon-Ghislain de Prelle, né en 1702, capitaine au régiment de Starhemberg, fut tué dans la guerre contre les Turcs, le 4 juillet 1738. Le plus jeune, Hyacinthe-François-Bernard de Prelle, né à Nivelles en 1711, continua la descendance, qui a fourni deux rameaux. L'un était représenté de nos jours par Emmanuel de Prelle, conseiller à la cour d'appel de Bruxelles ; l'autre, par Auguste de Prelle, juge de paix à Nivelles, décédé le 23 mai 1865, dont le fils aîné, Arthur de Prelle, a épousé à Anvers, en 1859, Caroline-Marie Gheyssens.
Armes: gironné d'or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées d'argent ; au chef d'argent, chargé de trois étoiles à six raies (sic) de gueules.
Il y avait en Normandie une famille de Prelle dont le nom s'écrivait aussi Prael, orthographe qui semblerait indiquer une origine flamande ou brabançonne. En 1696, Jacques du Prael, écuyer, sieur de Maubré, et Guillaume du Prael, écuyer, prêtre-curé d'Amfreville, firent enregistrer leur blason dans l'Armorial général de France (registre de Caen) : d'argent, au chevron de sable, accompagné de trois trèfles de même. (Voyez pl. C. U.)
Source: M. Borel d'Hauterive, Annuaire de la Noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, 1883, p. 197. Quality of data: unreliable evidence |
Media object | Armes de la Maison de BousiesFormat: image/png Image dimensions: 800 × 880 pixels File size: 88 KB Type: Coat of arms Highlighted image: yes Note: d’azur à la croix d’argent. d’azur à la croix d’argent.
Couronne : de comte (représentée sur le dessin des patentes : à treize perles dont trois relevées).
Supports : deux léopards lionnés d'or, tenant chacun une bannière aux armes de lécu.
Devise : Bousies au bon fier, d'azur sur un listel d'argent.
Source: EPN 1971. Note: BOUSIES (DE) porte d'azur à la croix d'argent, qui est de Bousies de Vertaing. Son auteur est Claude de Bousies, qui vivait au XVIème siècle : il épousa Isabeau de Trazegnies, veuve de Charles de Rubembré, seigneur d'Haudierbois, fille de Triolus de Trazegnies et d'Antoinette de Quarouble, dame d'Escarmaing, et il en eut un fils, nommé Isembart, qui épousa Marguerite de Bryart, vicomtesse de Rouveroy. Les lettres pour l'érection de la terre d'Everberg en principaute?, de 1686, certifient que Jeanne de Bousies, dame de Vertaing, fut la dernie?re de sa noble maison; elles se trouvent dans le tome 2ème des Trophe?es du Brabant, p. 273-276. Les alliances de Bousies avec les familles nobles, dont nous parlons, sont : de Trazegnies, Le Brum, du Mont de Gages, d'Espiennes,de Corswarem, d'Yve, de la Barre d'Erquelines, d'Auxy, Cornet d'Elzius, de Berlaymont. Cette famille compte une abbesse de l'abbaye noble de Forest, une chanoinesse du chapitre de Moustier et une autre a? Sainte-Waudru de Mons. Charles-Alexandre de Bousies de Rouveroy a reçu du roi Guillaume Ier le titre de vicomte, transmissible par primogéniture. Publication: Imprimerie de Polack-Duvivier, Place du Grand-Sablon, N° 5. Citation details: Tome premier, p.446 (réf. BnF gallica) Date of entry in original source: 1849 Quality of data: primary evidence Note: BOUSIES, VICOMTES DE ROUVEROY BOUSIES, VICOMTES DE ROUVEROY
D'azur à la croix d'argent, qui fut de la pairie et baronnie de Bousies et aussi de Vertain. Couronne : de comte ancienne. Supports : des lions portant bannière aux armes de l'écu.
Devise : "Bousies au bon fier."
Dès le commencement du XIème siècle, l'histoire fait mention de la maison de Bousies (1), qui, d'après de sérieux témoignages, serait sortie des anciens comtes de Cambrai.
"L'empereur Henri," dit Le Carpentier (Histoire du Cambrésis, IIème partie, page 244), "donna à perpétuité à l'évêque Erluin et à son église le comté de Cambray, l'an 1007, et obligea tous ceux qui étoient "sortis ou alliés de la maison d'Arnould," dernier comte de Cambrai, mort sans lignée, de renoncer entre ses mains à toutes les prétentions qu'ils pourraient avoir sur ledit comté. Entre iceux, Watrelo de Ligne et Gelic citent : Wautier d'Oisy ..... Jean de Bousies ..... etc."
On lit encore dans le même ouvrage (IIIème partie, page 312): Bousies (2) est l'un des plus anciens villages et l'une des plus célèbres pairies du Cambrésis, qui a produit un grand nombre de personnages illustres du nom de Bousies. Le premier qui se trouve est Jean de Bousies qui, l'an 1007, prêta avec les autres pairs le serment de fidélité à l'évêque Herluin, etc..... Un Wautier de Bousies épousa la fille du seigneur d'Estourmel, l'an 1126, de laquelle il eut : Wautier, Hugues et Jean, celui-ci, dit Gelic, s'étrangla pour n'avoir pu obtenir la fille du Sire d'Oisy, qu'il aimait éperdument....."
La généalogie de la maison de Bousies fut authentiquement dressée et ses quartiers certifiés comme suit, avec toutes les formalités d'usage, en 1700, par les quatre hérauts d'armes Beydaels, van Ursel, de Grez et van der Leene. Elle établit régulièrement et sans lacune la filiation directe et légitime depuis 1185 jusqu'aux temps modernes. Plusieurs copies authentiques furent faites de cette pièce, dont l'original se trouve dans les mains de M. le vicomte de Bousies de Rouveroy, chef actuel de nom et d'armes de sa maison.
La famille qui nous occupe a produit dans la génération contemporaine plusieurs hommes qui se distinguèrent au service de leur pays. Antérieurement elle a donné un commandeur de l'ancien ordre de Malte, un chevalier de la Toison d'or, maréchal d'armées sous Charles-Quint, et au moyen-âge un grand bailly de Hainaut et plusieurs chevaliers célèbres. Un de ceux-ci prit part aux croisades, un autre périt à la bataille d'Azincourt et un troisième entreprit et organisa l'expédidtion qui donna, en 1396, la Frise aux comtes de Hainaut. Il combattit à West-Roosbeek et pris une grande part aux guerres des Anglais en France.
La maison de Bousies comte des alliances des plus brillantes, entre autres avec les familles des comtes de Hainaut, de Conflans, de Champagne, d'Estourmel, de Wallencourt, de Hennin Liétard, de Rouveroy Saint-Simon, de Tresegnies, de Rubempré, de Humières, de Mailly, d'Yve, de Berlaimont, d'Auxy, de Looz-Corswarem, etc.
Par deux alliances qu'elle contracta avec les comtes de Hainaut et par celle qu'elle contracta aussi avec la maison de Conflans, elle s'unit même au sang royal de France et de l'Ecosse. (Voir pour cette parenté le diplôme d'érection en principauté de la terre d'Everbergh en 1620, Archives générales du royaume, chambre des comptes, folio 102, n° 148, copié dans la Notice sur Tyberchamps de l'abbé Stroobant, page 198.)
(1) Ouvrages à consulter : les chroniques de Geoffroy de ville Harduin, de Monstrelet, de Gelic et de Wastrelo de Ligne; Vinchant, Annales du Hainaut, De Boussu, histoire de Mons (Mons, 1725); Ruteau, Annales du Hainaut (Mons, 1648); Le Carpentier, Histoire du Cambresis (Leyde, 1664); l'abbé Stroobant, Notice sur les seigneurs de Tyberchamps (Bruxelles, 1851); le Nobiliaire des Pays-Bas, suite au supplément; le conseiller de Franquen, Recueil historique des familles illustres des Pays-Bas (Bruxelles, 1825); De Magny, Nobiliaire universel (Paris, 1861); Annales du cercle archéologique de Mons, tome IV, année 1863, pages 16 et 54, etc.
(2) Le village de Bousies, près de Landrecies, fait à présent partie du département du Nord. Citation details: Tome II. -- BL - CHAR, p.155-157 Date of entry in original source: 1864 Quality of data: secondary evidence Note: BOUSIES, village dans le Cambresis, qui a donné son nom à une famille noble, qui a produit grand nom… BOUSIES, village dans le Cambresis, qui a donné son nom à une famille noble, qui a produit grand nombre d'illustres personnages.
On trouve, en 1004, un Jean de Bousies, qui prêta serment de fidélité à l'Evêque Herlean, créé par l'Empereur, premier comte de Cambresis.
Source: Recueil de généalogies, pour servir de suite ou de supplément au Dictionnaire de la Noblesse, Tome XV, ou troisème des suppléments, p.138. BOUSIES.
Armes : D'azur à la croix d'argent.
- Couronne : comtale ancienne.
- Supports : deux lions léopardés tenant des bannières aux armes de l'écu.
Devise : Bousies au bon fiert.
Les vicomtes de Rouveroy portent les armes pleines ; les autres branches écartelèrent leurs armes de différentes façons.
Source: A.N.B. 1853. Note: Le berceau des de Bousies est reconnu être le Cambraisis . Ils étaient chevaliers bannerets. Le berceau des de Bousies est reconnu être le Cambraisis . Ils étaient chevaliers bannerets.
La filiation prouvée commence en 986 lorsque l’empereur Otton III créa les douze pairies du Cambraisis dont celle de Bousies .
En 998 Jean 1er de Bousies fait construire un premier château. Il s'allie à la famille desRumigny en Thiérache en épousant Hadewige de Roucy . II devient ainsi proche parent de Gérard de Rumigny qui deviendra évêque de Cambrai après Erluin.
En 1007 : Jean 1er prête serment à l’évêque Erluin. A l’époque, la suzeraineté du Cambraisis , qui faisait partie de la Lorraine , était passée du roi de France au roi de Germanie . En 1007, le roi de Germanie Henry, qui deviendra empereur en 1014, transfère le comté du Cambraisis à l’évêque Erluin et à ses successeurs et à toujours. C’est depuis cette époque que les évêques de Cambrai ont porté le titre de comte.1 C’est un peu avant qu’avaient été créées les douze pairies du Cambraisis . Les seigneurs de Bousies devenaient ainsi vassaux de l’évêque de Cambrai .
Jean 1er assiste à la fondation de l’abbaye de Saint-Gondolfa de Florence (1025) (Italie ) faite par Gérard de Rumigny dit aussi Gérard de Florinnes .
Tous deux assistent à la fondation de l’abbaye de Florennes en Belgique (1027). L’empereur Henri II désigne la famille Rumigny - Florennes comme avoué de cette abbaye. Les Bousies comptent alors parmi les plus grandes familles du moment, les Rumigny, les Roucy , les Champagne et les Capet .
En 1083, Gislard de Bousies est témoin d’une charte relative à la donation du village d’Aubrechies faite par le comte du Hainaut à l’abbaye de Saint-Denis .
Selon la généalogie de la noble Maison de Bousies (archives du vicomte de Rouveroy),2 Wauthier II aurait participé à la première croisade emmenée par Godefroy de Bouillon et son frère Baudouin 1er de Boulogne , croisade qui aboutit à la prise de Jérusalem en 1096.
En 1108 l’abbaye de Fesmy-sur-Sambre accepte de Wauthier II les autels de Bousies et de Croix , c’est à dire les droits de réquisitionner chevaux et voitures nécessaires à l’enlèvement et au transport de moissons par l’oblation de dîmes et terrages. Watier de Bousies épouse la fille du seigneur d’Estourmel en 1125.
Wauthier participe à la deuxième croisade (1145) menée par le roi de France Louis VII (marié à Aliénor d’Aquitaine ) et l’Empereur Conrad III. A son retour, le roi se sépare d'Aliénor. C’est l’origine de la première guerre de cent ans car Aliénor épouse Henri Plantagenêt , futur roi d’Angleterre , lui apportant en dot le Poitou et l’Aquitaine.
En 1149, Wauthier assiste à la bénédiction de l’abbaye de Vaucelle fondée en 1132 par son ancêtre Hughes de Oisy. Celui-ci avait succédé à la Maison de Lens par son oncle maternel au château de Cambrai . La charte originale est scellée du sceau de Bousies type équestre primitif.3
En 1153, fin de l’excommunication des seigneurs de Bousies . Pour expliquer cet anathème, il faut se reporter à l’histoire de Solesme après 1110
En 1170, Wauthier signe avec les religieux de Bucilly (Aisne ) la charte de fondation de Mondrepuis .
En 1177, Wauthier accorde la première loi aux habitants de Bousies
En 1180, libéralité du seigneur de Bousies à l’Abbaye de Premy et aux religieux de Cantimpret .
En 1200, Watier épouse la fille du seigneur de Walincourt , il est témoin avec son frère de la charte des libertés et franchises de la ville de Landrecies .
En 1202, il prend part à la quatrième croisade. Dans la salle gothique de l’hôtel de ville.de Mons , un vaste tableau représente Baudouin, comte de Flandre et de Hainaut et ses barons qui prêtent serment devant le clergé. La bannière des Bousies "d’azur à la croix d’argent" est bien visible.
Wauthier, par son alliance avec la comtesse de Champagne , est devenu beau-frère de Baudouin qui devint empereur de Constantinople après la prise de celle-ci en 1204. L’écu des Bousies figure au château de Versailles dans la deuxième salle des croisades avec le nom de Gauthier de Bousies, l’un des preux du Hainaut .
En 1209, Wauthier (revenu de croisade ?) fait don et remise à l’église de tous les droits qu’il prendrait sur les maisons et censes de l’abbaye de Saint-Denis à Fontaine et à Briastre. 4
En 1268, Wauthier V a épousé Alix de Hainaut cousine de la reine de France Isabelle de Hainaut, épouse de Philippe-Auguste. Wauthier est donc cousin par alliance au roi de France. Il meurt en 1268 et Alix en1292.
En 1270 son fils, appelé Wauthier aussi, fonde à Cambrai le couvent des Guillemins; il crée la première école à Cambrai ( Les bons enfants de Cappets)5. Il épouse Isabeau de Conflans , fille du Grand Maréchal de Champagne , cousine germaine de la reine de France , Blanche de Castille , mère de Saint Louis et du roi d’Ecosse . Encore une parenté royale confirmée dans le Dictionnaire de la noblesse.
Wauthier est caution de Guillaume 1er dit le Bon, comte de Hainaut qui épouse Jeanne, fille aînée de Charles de Valois . (1305)
Le 28 octobre1327, Wauthier IX assiste à Valenciennes au mariage de Edouard III, roi d’Angleterre , et de Philippa, fille du comte de Hainaut 6 . Edouard III remporte la bataille de Crécy en 1346 sur la chevalerie français
Des soldats allemands de la garnison allèrent piller Landrecies (1340). En contre-attaquant, le Sire de Potelle fut tué. Le Sire de Bousies était à ses cotés.
En 1388, la forteresse de la Malmaison a été édifiée en 1255 à Ors par Nicolas de Fontaine , évêque de Cambrai . Le château de Bousies était aussi dans cette zone mais n’appartenait pas à l’évêque. La Malmaison était une forteresse bien plus redoutable qui ne causa que des ennuis aux évêques de Cambrai.
Un édit de l'empereur d'Allemagne en 1388, à la demande de Robert III, nouvel évêque de Cambrai , punit de peine de mort toute attaque entre deux familles pendant quarante jours à compter d'un différend non réglé par la justice, ce qui était encore de coutume dans le cambrésis
En 1415, le 25 octobre, Louis II de Bousies , encore appelé Aloys de Vertain (Vertaing) est tué avec 7 000 chevaliers français à la bataille d’Azincourt contre les Anglais.
En 1450, Jeanne de Bousies , sa fille, épouse, selon l’extrait d’un livre des Fiefs du Palais Archiépiscopal, le chevalier Jean de la Pierre, seigneur de Jugny , Verlay , fils de Jean, châtelain de Lipelmonde , maître d’hôtel du duc de Bourgogne .7
Louis avait épousé Nicole de Rouveroy-Saint-Simon . Son frère Eustache de Bousies , seigneur de Vertain, épouse Marie de Trazegnies qui sera la seconde branche des Bousies en Belgique. Eustache II leur fils épouse Agnès de Feluy -Tyberchamps. Les Bousies tenaient une chapellenie à Ansielsart ; ils deviennent seigneur de Feluy.
Alors que la branche principale des Bousies va s’éteindre à Bousies avec le mariage de Jeanne de Bousies et de Jean de la Pierre, les Bousies connaîtront encore bien des heures de gloires en Hainaut .
En 1423, Pierre de Bousies , à Feluy , est remarqué par Philippe le Bon qui le fera Grand-Bailli du comté de Hainaut du 2 décembre 1423 au 24 juin 1427.
En 1447, Fièrabras de Vertain , célèbre bâtard de Bousies grâce à ses exploits guerriers, seigneur de Familleureux , est l’auteur involontaire d’un miracle8. Il fit placer dans l’église de Familleureux un bas–relief qui rappelle ce miracle. Ce fut ensuite un lieu de pèlerinage pour les enfants malades. Colle de Bousies petite-fille de Fièrabras, épouse Jean de Rubempré ; celui-ci est fait chevalier de la Toison d’Or par Charles le Téméraire puis duc de Lorraine . En 1477, ils périrent au siège de Nancy.
Jeanne de Bousies , petite-fille de Colle de Bousies, épouse Charles de Rubempré , Grand Chambellan de Charles–Quint. L’impératrice Isabelle de Portugal, troisième épouse de Charles Quint, vint souvent chasser à Gosselies dans leur domaine.
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1. Emile Henry R
2. Emile Henry R
3. Jean Bara R
4. Jean Bara R
5. Cappets=Capet : vient de l'uniforme avec cape de drap roussâtre qu'ils revêtaient (Cyrille Petit) R
6. Jean Bara R
7. Carpentier (Jean le): Tome 2 - p. 883 R
8. Fièrabras de Vertain, seigneur de Familleureux, alors qu'il s'apprête à occire des habitants du village voisin de Houdeng, venus "pieds déchaux" demander pardon à cause d'une insulte faite à lui précédemment, qu'il a déjà passé le premier au fil de l'épée, la Vierge Marie portant l'enfant Jésus se dresse devant lui, tandis qu'une main invisible lui enlève son heaume. Frappé par ces prodiges, Fièrabras pardonne et pour faire amende honorable du meurtre commis, il fait placer dans l'église de Familleureux, près de la tribune des seigneurs, un bas-relief qui rappelle le miracle. R
Source: http://home.scarlet.be/heraldus/Bousiesbar.html 20131215 Note: Baronnie de Sebourg R Baronnie de Sebourg R
Monsieur Dhullu nous fait part des précisions suivantes concernant cette baronnie :
"Vous avez extrêment bien développé la famille de Sebourg, mais saviez-vous que nous avons aussi une parenté avec Watier VII de Bousies et Alix de Hainaut, dite de Flandres, dont une fille fut l'épouse d'un de nos seigneurs de Haynin : Wautier II de Haynin, seigneur de Haynin, et Isabeau (Isabelle) de Bousies.
Fils de Jean, dit Brougnart, seigneur de Haynin, et de Marie, dame d’Amfroipret, Wauthier II de Haynin, dit aussi Brougnard, est né en 1260 ; il est chevalier, seigneur de Haynin et le second à en porter le patronyme. Il épouse sa cousine Isabeau (ou Isabelle) de Bousies,, fille de Wauthier VII, seigneur de Bousies, chevalier banneret du Hainaut et pair de Cambrésis, et d’Alix de Hainaut, dite de Flandres.
Alix est la fille de Philippe de Hainaut (-Flandre), seigneur de Sebourg, d’Angre, du Fayt et de Marie de Strépy, dite de Ville.
La famille de Bousies est connue pour être de multiples fois carolingienne par les femmes, et est d’ailleurs toujours représentée en 1980 par M Henri Dufrenelle, comte de Bousies. Quant à la famille de Hainaut, c’est naturellement celle de Mons, déjà citée, carolingienne aussi.
Wauthier II est enfin cité comme grand bailli ou grand sénéchal de Hainaut de 1305 à 1313. Ils eurent : 1. Etienne III, dit Brongnart, qui suit.
2. Thomas
3. Jean II
Isabeau décède en 1295 et Wauthier en octobre 1319, à Haynin près de Boussu, en Belgique.
Les Annales de l’Abbaye de Saint Ghislain mentionnent :
« Aux récollets à Valenciennes a testé enterré en la chapelle dartois présentement démolie Messire Watier de Haynin, petit fils de Watier de Haynin dont il est faict mention icy dessus, il estoit escris sur sa tombe icy gist messire Wathier de Haynin chevalier lequel trespassa le … de lan 1300… et auprès de luy Dame Elisabeth sans aultre surnom que les généalogistes et historiens escris de boussi qui estoit jongnant celuy de Wathier de haynin il est dict que Dame Isabeau sa fille est auprès de luy et que dans le recoeülle que les récollets en … ont faict de ceulx qui estoient enterrés en ladicte chapelle ils ne font mention que de Dame Isabeau fille de Watier de Boussi. »
Ce fut d'ailleurs à cause de cette union citée plus haut que notre Famille et celle de Hénin-Liétard se sont froissés des siècles durant !!! Je ne vous remets pas ceci pour envenimer cette vieille querelle, mais plutôt pour en expliquer les raisons puisque c'est en partie grâce à elle qu'il nous a été possible de remonter jusqu'à cette période."
Source: http://home.scarlet.be/heraldus/Contriext.html 20131215. Note: Les Comtes de Bousies Les Comtes de Bousies
Les Bousies actuels sont issus de Claude de Bousies, fils naturel d’Eustache de Bousies, sire de Vertaing, et d’une certaine Barbe Lorent, fille d’un ardoisier. Ce Claude de Bousies, seigneur d’Hodierbois, épousa Isabeau de Trazegnies, dame d’Escarmaing, veuve d’un bâtard de Rubempré. Elle était fille de Troïlus de Trazegnies, fils naturel de Jean III de Trazegnies. Ce Troïlus avait épousé Antoinette de Quarouble, dame d’Escarmaing.
Wauthier de Bousies n’était pas sire de Vertaing (apanage de la branche aînée), mais d’Aubigny et de Familleureux. Son épouse était Catherine de Waziers, troisième fille de Hellin VI, seigneur de Waziers, de Heudincourt et de Comines, et de Béatrice d’Aveluis. Sa sœur aînée, Marie, avait épousé Jean III, seigneur de La Hamaide (famille éteinte dans les Berlaymont de Ville, eux-mêmes éteints dans les Luxembourg. Cette branche s’éteignit dans les Egmont: le grand Lamoral d’Egmont, fils de Françoise de Luxembourg, était né au château de La Hamaide. Au XVIIe siècle, Jacqueline d’Egmont apporta Waziers à son mari Albert-Louis de Trazegnies, vicomte d’Arnemuiden) et sa deuxième soeur, Jeanne de Waziers, dame de Comines, épousa Colart de la Clyte (d’où l’illustre maison de la Clyte-Comines, illustrée par le grand chroniqueur, qui s’éteignit dans les Halewyn puis les Croÿ-Aerschot et, pour la fille de Philippe de Comines, dans les Brosse-Bretagne, comtes de Penthièvre et d’Etampes, prétendants légitimes au trône de Bretagne).
Barbe Lorent eut cinq enfants d’Eustache V de Bousies, sire de Vertaing, lequel avait épousé Marie de Humières (dont Jeanne de Bousies, dame de Vertaing, Gosselies, etc. qui épousa Charles de Rubempré, vicomte de Montenaeken), puis Jeanne van der Eycken, dite Jeanne de Loupigne. Cette dernière mourut avant 1520 et le seigneur de Vertaing se consola en troisièmes noces avec Barbe Lorent, de Feluy, veuve de Jean l’Escailleteur (= l’ardoisier).
Il fit plusieurs donations en 1520, 1532, 1538, 1542 et 1546 à ses enfants naturels: a) Eustache b) Claude, seigneur d’Hodierbois, époux d’Isabeau de Trazegnies, fille de Troïlus, bâtard de Trazegnies, et veuve du bâtard de Rubempré c) Jean d) Charles, chanoine de Soignies et e) Charlotte qui épousa en 1546 Antoine de Wittem, bâtard de Beersel, seigneur du Pont (Eustache V leur donna le 15 juillet 1546 la ferme et la tour d’Ansielsart).
Aux funérailles en 1550 de Jean III de Trazegnies, chevalier de la Toison d’Or, c’était Isabeau de Trazegnies, dame de Bousies-Hodierbois, sa petite-fille par la main gauche, qui recevait les hôtes de marque au château de Trazegnies en leur ouvrant la porte…
Claude de Bousies et Isabeau de Trazegnies eurent trois enfants: a) Isembard de Bousies, seigneur d’Hodierbois et d’Escarmaing, qui épousa Marguerite de Briart, vicomtesse de Rouveroit (d’où les comtes de Bousies actuels) b) Jeanne qui épousa Philippe de Hoves, seigneur de Hundelghem et c) Charlotte qui épousa Augustin Bellabocca.
(Web : http://www.chateauxofbelgium.be/fr/castle_details.cfm?id=1273)
Source: http://monemvasia.free.fr/index_fichiers/BelleboucheCOMTESDEBOUSIES.htm |