Note
Il fut honoré de la dignité de chevalier par lettres du roi Charles II, le 1 juillet 1695 : Charles, par la grace de Dieu, roi de Castille, etc. Scavoir faisons, que pour le bon rapport que nous a été fait de notre cher et bien aimé Pierre Philippe Biseau, conseiller et receveur général des aydes et subsides de la province d'Haynau, et qu'a l'exemple de ses predecesseurs, il aurait en l'an 1684, lorsque les ennemis menacerent de bombarder la ville de Mons, témoigné son zèle en notre service, ayant avancé des sommes considérables sans intérêts pour secourir les gens de guerre qui étaient de garnison en la dite province et que du depuis ayant la dite ville de Mons, été prise par les armes de France, en laquelle le remontrant exerçait la charge de conseiller et receveur général de nos aydes et subsides et avait son domicile avec toute sa famille. Après avoir donné toute sorte de marques de son dit zèle et fidélité pendant le siège d'icelle, il l'aurait abandonné, et se serait retiré en notre ville de Bruxelles, après avoir été arrêté et détenu au dit Mons l'espace de deux mois pour dettes nous concernantes et y souffert des grands intérêts; ses meubles ayant été vendus et les deniers en procedants détenus pour le payement des gages des conseillers de la cour au dit Mons. Pour ces causes, et ce que dessus consideré, même afin de le stimuler davantage et lui donner occasion au moyen de quelque marque d'honneur et de s'évertuer de plus en plus en notre service, nous désirant favorablement le traiter, et decorer et élever, avons icelui Pierre Philippe Biseau fait, créé, faisons et créons chevalier par ces présentes, etc. Donné en la ville de Madrid, le 1er juillet 1695.
Note
fils quatrième de Pierre et de Marie Loiseleur, mort le 17 février 1710, conseiller receveur général du comté de Hainaut, obtint, le 1er juillet 1695, des lettres patentes de chevalerie en récompense du zèle dont il avait fait preuve dans des circonstances difficiles, et notamment des sacrifices d'argent qu'il s'imposa afin d'assurer la subsistance de la garnison, lorsqu'en 1684 les troupes françaises menacèrent la ville de Mons d'un bombardement, et quand, plus tard, elles s'emparèrent de cette ville. Il fut même obligé de se réfugier à Bruxelles pour se soustraire à la colère du vainqueur. Il avait épousé, le 15 octobre 1690, Marie Thérèse Hanot, morte à Mons le 12 octobre 1757, dont cinq enfants
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fondateur de la branche des Biseau, seigneurs de Familleureux
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Fait Chevalier par lettres patentes du 17 mars 1684 pour sa contribution à la défense de Mons contre les Français. baptême -Notes: St-Germain Source: Marc de Biseau de Geneanet.org
Note
N° 26. - Ici repose le corps de noble homme Nicolas-François-Jh de Biseau, en son temps seigneur d'Houdeng, Aimeries, Crolsin, Bougnies, Sainte-Hilaire, etc., décédé à Mons, le 20 avril 1774, fils de Messir Pierre-Philippe de Biseau, chevalier, et décédé à Mons le 17 février 1710, et de dame Marie-Thérèse Hanot, décédée à Mons, le 12 novembre 1737. Et repose le corps de dame Marie-Ursule d'Antoing, son épouse, dans le chœur de l'église d'Houdeng, décédée au dit lieu le 18 novembre 1762. Priez Dieu pour le repos de leurs âmes.