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| | | | | | | Marie Josèphe MarcqNaissance : 18 mars 1722 35 23 — Nivelles, Duché de Brabant Décès : 4 juin 1768 — Château de Fonteneau, Nivelles, Duché de Brabant |
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Contrat de mariage | 14 avril 1789
| Mariage | 12 mai 1789
| Objet média | Armes de la famille de Prelle de la Nieppe Format : image/png Dimensions de l’image : 800 × 974 pixels Taille du fichier : 833 Ko Type : Armoiries Image principale : oui Note: Gironné d’or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettée… Gironné d’or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées au pied fiché d’argent ; au chef d’argent chargé de trois étoiles à six rais de gueules.
Heaume : couronné
Cimier : une aigle issante d’or
Lambrequins : d’or et de gueules
Devise : raison partout
Armes modélisées par Arnaud de Prelle sous inkscape 201204
© genealogie.deprelledelanieppe.be 2012 Note: PRELLE de la NIEPPE (de) PRELLE de la NIEPPE (de)
ARMES : gironné de dix pièces d'or et de gueules, chaque giron de gueules chargé de trois croisettes recroisettées au pied fiché d'argent, les pieds dirigés vers l'abîme ; au chef d'argent chargé de trois étoiles à six rais de gueules. Heaume d'argent couronné. Lambrequins d'or et de gueules. Cimier : une aigle issante d'or.
BIBLIOGRAPHIE :
- Annuaire de la Noblesse de Belgique 1890, I, 154 ; et passim ab 1862, 161.
- Vicomte Roger de Prelle de la Nieppe, Les seigneuries suzeraines de la Nieppe et Berlette et leurs vicomtes (1931).
- René Goffin, Généalogies nivelloises, I, 162.
- Poplimont, La Belgique héraldique, IX, 55-60.
- Xavier de Ghellinck, Armorial et historique des Alliances, III, 117.
- Edgar de Prelle de la Nieppe, Epitaphier de Nivelles, 30-34, extrait des "Annales de la Société archéologique de l'arrondissement de Nivelles, IV (1891).
- Troostembergh, Quarters, II, 538. Publication : Collection "ETAT PRESENT" a.s.b.l.
Bruxelles Détails de la citation : Tome XV, p.75 Date d’entrée dans le document original : 1967 Qualité des données : source primaire Note: Prelle (de) (anciennement Compère de Presles) Gironné de dix pièces d'or et de gueules, chaque … Prelle (de) (anciennement Compère de Presles) Gironné de dix pièces d'or et de gueules, chaque giron de gueules chargé de trois croisettes recroisettées au pied fiché d'argent, les pieds dirigés vers l'abîme, au chef du même, chargé de trois étoiles du second. Casque couronné.
Source: J.B. Rietstap et ses compléments. Qualité des données : source primaire Note: PRELLE de la NIEPPE (de) (Feluy, comté de Hainaut). 1499. PRELLE de la NIEPPE (de) (Feluy, comté de Hainaut). 1499.
Issue de Jehan Compère, suppléant des échevins de Feluy dès 1499, mayeur de Feluy, mayeur de l'Escaille et du Croquet, époux de Grégoriette de Somaing. Son fils Jehan Compère dit de Prelle est échevin et bailli de Feluy. Charles de Compère dit de Prelle, écuyer, son fils Antoine, mort en 1644, et son petit-fils Emmanuel (1629-1700) sont baillis d'Aiseau.
Charles de Prelle dit Compère (1631-1698) est capitaine de cuirassiers en 1667, Edgar de Prelle de la Nieppe (1854-1915) est conservateur au Musée Royal d'armures de Bruxelles.
Trois veneurs à la vénerie royale de Boitsfort au XVIIe siècle, deux baillis de Châtelet aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Seigneurs de Picquendaele, la Nieppe et Berlette.
Reconnaissance de noblesse en 1823.
A consulter : René Goffin, Compère, Coppe et de Prelle, dans Généalogies Nivelloises, 1951, page 162.
Source: Anciennes Familles de Belgique, Jean-François Houtart, Association Royale Office Généalogique et Héraldique de Belgique, p. 127, 2008. PRELLE.
Gironné d’or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées d'argent ; au chef d’argent chargé de trois étoiles à six rais de gueules. Heaume couronné. Cimier : une aigle d'or issante.
Le Carpentier nomme parmi les familles patriciennes de la ville de Cambray les Compère de Presles (Hist. de Cambray et du Cambrésis, p. 270). A la page 676, il cite Eustache Compère de Presles, écuyer, bailli de Saint-Aubert.
Le 2 mars 1668 les hérauts d'armes Jean Bouhelier et Jean de Launay signèrent une déclaration de noblesse où ils faisaient descendre, par bâtardise, les Compère établis au wallon Brabant de la maison d'Enghien d'Havré. C'est sans doute l'écu des Compère, gironné comme celui de la maison d'Enghien, qui leur inspira ce rapprochement. Ils rattachaient, en même temps, les Compère du Brabant aux Compère de Presles du Cambrésis. Au commencement du dernier siècle, le roi d'armes van Berckel, plus consciencieux pourtant que le trop fameux Jean de Launay, confirma cette filiation qui fut de nouveau constatée par les hérauts d'armes en 1775.
Sans remonter à des temps plus reculés, nous dirons que la famille Compère, connue depuis sous le nom de de Prelle, était honorablement établie à Nivelles au milieu du seizième siècle.
On voyait ses armes en plusieurs lieux: "sur une verrière à la maison portant pour enseigne aux trois Pucelles, sur le Grand-Marché ; à l'église de Sainte-Gertrude sur les volets d'un tableau représentant l'Adoration des rois mages : une inscription portant la date de 1557 rappelait que ces armes étaient celles de mademoiselle Isabeau Compère ; sur une verrière à l'église de Notre-Dame avec la date de 1545 ; à l'église des Jésuites, ci-devant paroisse de Saint-Georges, sur une verrière avec la date de 1550 ; à l'église des Récollets sur le tombeau de François van den Hofstadt dit Tenremonde, seigneur de Bornival, mort 27 janvier 1545." (Attestation du notaire Del Estienne, à Nivelles 3 février 1702.)
Ces armes étaient figurées de la manière suivante : Écartelé ; au 1 de de Prelle, comme il est blasonné en tête de cet article ; au 2 d'azur au chevron accompagné de trois trèfles d'argent ; au 3 d'or à la hure de sanglier au naturel ; au 4 d'argent à la fasce de gueules accompagnée en chef de trois merlettes rangées du même.
A l'église du village d'Arquennes, près de Nivelles, on voyait sur un ancien tableau les armoiries en losange de la donatrice : mi-parti de Compère comme nous venons de le voir et mi-parti d'azur à la croix d'argent. (Attestation donnée à Nivelles 27 juin 1714 par le notaire du Houx, qui déclare de plus " avoir vu l'original en parchemin d'un acte passé devant les mayeur et échevins de Jumet près de Gosselies 28 mars 1583, où se voit que Jean Compère avait été conjoint avec Suzanne de Bousies dite de Vertain").
Source: Annuaire de la noblesse de Belgique 1862, pp. 161-163. Note: Cette famille, anciennement Compère de Presles, originaire du Cambrésis, est citée par le Carpentier… Cette famille, anciennement Compère de Presles, originaire du Cambrésis, est citée par le Carpentier, page 270, au nombre des plus anciennes familles de Cambrai. A la page 676, il mentionne qu’Eustace Compère de Presles, écuyer de saint Aubert, est cité dans deux chartes de l’abbaye de saint Aubert des années 1493 et 1500.
Une déclaration de noblesse des hérauts d’armes Jean Bouhelier et Jean de Launay, en date du 2 mars 1668, porte que les Compère établis au Brabant wallon sont issus, par bâtardise de la maison d’Enghien d’Havré et se rattachent aux Compère de Presles du Cambrésis. Cette attestation fut confirmée par le roi d’armes van Berckel, au commencement du XVIIIe siècle et plus tard, en 1775, par les rois d’armes de la contrée.
Les Compère, uniquement connus aujourd’hui sous le nom de de Prelle, sont honorablement établis depuis le XVIe siècle à Nivelles, où l’on retrouve leurs armes, ainsi qu’à l’église du village d’Arquennes.
A Nivelles, ces armoiries se distinguaient d’abord sur une verrière de la maison portant pour enseigne : Aux trois Pucelles, sur le grand marché.
A l’église de Sainte-Gertrude, les armoiries de mademoiselle Isabeau Compère étaient figurées avec la date de 1557 sur les volets d’un tableau représentant l’Adoration des rois mages.
On les voyait encore : avec la date de 1545, sur une verrière de l’église de Notre-Dame ; avec la date de 1550, sur une verrière de l’église des Jésuites, d’abord paroisse de Saint George; enfin, à l’église des Récollets, sur le tombeau de François van den Hofstadt dit Tenremonde, seigneur de Bornival, mort le 27 janvier 1545.
Ces diverses indications ont été attestées, sous le sceau de son office, par le notaire Del Estienne, à Nivelles, le 3 février 1702.
Quant aux armoiries placées dans l’église d’Arquennes, elles étaient peintes en losange sur un tableau ; mi parti Compère, mi parti d’azur à la croix d’argent.
Le notaire du Houx qui l’atteste à Nivelles, le 27 juin 1714, déclare en outre avoir vu «l’original en parchemin d’un acte passé devant les mayeur et échevins de Jumet près de Gosselies, du 28 mars 1583, où se voit que Jean Compère avait été conjoint avec Suzanne de Bousies, dite de Vertain. »
Source: La Belgique Héraldique, Poplimont. Note: PRELLE DE LA NIEPPE (de) PRELLE DE LA NIEPPE (de)
Armes : gironné d'or et de gueules de 10 pièces, chaque giron de gueules chargé de 3 croisettes recroisettées au pied fiché d'argent, au chef d'argent chargé de 3 étoiles à 6 rais de gueules. Heaume : couronné. Cimier : une aigle d'or issante.
La devise de cette famille, qui n'est pas mentionnée dans l'armorial hollandais est : Raison partout.
L'annuaire de 1862 (p. 161) a donné de la généalogie de cette famille la partie qu'il avait été possible de vérifier à cette époque. Depuis lors, nous appuyant sur les travaux de Butkens, de Laurent Le Blond et sur un manuscrit découvert chez M. Crombez, l'ancien bourgmestre de Tournay, et déposé à la bibliothèque de cette ville, nous aidant des pièces réunies dans le but de vérifier certaines assertions aventureuses des hérauts d'armes de Launay et Bouhelier, nous nous sommes mis à même de présenter cette année un travail soigneusement étudié.
I. André Compère, dit de Prelle, avait sans doute un frère établi dans la même ville, car nous relevons des alliances qui indiquent qu'à l'époque où commence cette généalogie il y avait d'autres personnages que ceux que nous mentionnons.
Il portait, selon le manuscrit de Tournay, de gueules au chef d'argent chargé de 3 étoiles à 6 rais de gueules.
Il épousa Marie d'Havrech-Enghien, portant gironné d'or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croisettes recroisettées au pied fiché d'argent. C'est la combinaison de ces armoiries qui donna naissance à l'armoirie actuelle. Cette manière de créer des armoiries nouvelles était très commune à cette époque et se retrouve souvent dans les familles qui ont un chef, un coupé ou un parti.
Source: Annuaire de la noblesse de Belgique de 1890, pp. 154-155. Note: Noblesse belge d'aujourd'hui: Volumes 1 à 2 (Blaise d'Ostende à Arlon) Noblesse belge d'aujourd'hui: Volumes 1 à 2 (Blaise d'Ostende à Arlon)
de Prelle de la Nieppe
Venu du Brabant, Charles Compère, bailli d'Ayseau, se disant fils d'une Bousies, eut Antoine dont le fils devint Charles de Prelle.
Reconnus nobles en 1823, nous ne savons sur la base de quoi.
Les lecteurs de l'Eventail, organe mondain et non juridique, ont pu lire le 29 juin 1930 le texte suivant: " Après décision française judiciaire du 7 juin 1930, ont été visées et enregistrées par le ministre de la Justice agissant par délégation du garde des sceaux et par le ministère des Affaires étrangères à Paris, les reconnaissances du titre de vicomte en faveur de Roger, Alain et Reginald de Prelle de la Nieppe, descendants respectivement aux quatrième et cinquième degrés de Hyacinthe-François de Prelle, vicomte de la Nieppe et de Berlette.
D'après la convention franco-belge, les décisions des cours et tribunaux rendus en matière civile dans l'un des deux Etats, ont dans l'autre l'autorité de la chose jugée."
Relevons simplement les erreurs juridiques de ce texte:
1. Le ministre de la Justice étant garde des sceaux ne peut et ne doit pas se donner délégation à lui-même.
2. Les seigneuries de la Nieppe et de Berlette étaient vicomtières donc de moyenne justice mais n'entraînait (sic) pas un titre de vicomte pour ses propriétaires.
3. En tous cas, il ne pouvait y avoir qu'un seul vicomte, à supposer qu'il y en eut un, quod non, c'est le possesseur du fief.
4. On pouvait être régnicole des Pays-Bas et relever un fief en France et vice versa en vertu du traité de Cambrai de 1529 (…)
5. D'après la convention franco-belge, les décisions judiciaires ne sont exécutoires dans l'autre pays qu'après exéquatur, et celle-ci est refusée si la décision est contraire à l'ordre public, ce qui est patent en l'espèce puisque le seul tribunal compétent pour statuer sur le statut personnel de Belges domiciliés en Belgique est celui de leur domicile.
6. Même en droit français, le tribunal français qui a rendu ce jugement est incompétent, a fortiori l'exéquatur est impossible ; et il serait curieux de savoir quel tribunal s'est montré aussi ignorant du droit…
Nous croyons d'ailleurs que même les de Prelle de la Nieppe en sont convaincus car ils n'ont jamais osé porter leur titre de vicomte en Belgique, et sont restés "compères" comme devant. Note: Familles nobles de Belgique d'origine française (cinquième article). Familles nobles de Belgique d'origine française (cinquième article).
PRELLE.
Cette famille, une des plus anciennes du Cambrésis, était connue primitivement sous le nom de Compère de Presles, d'après Le Carpentier, qui, dans son Histoire de Cambrai, mentionne Eustace Compère de Presles, écuyer, comme figurant dans deux chartes de l'abbaye de Saint-Aubin, des années 1493 et 1500.
Jean Delaunay et Jean Bouhelier, hérauts d'armes, disent, dans une déclaration de noblesse en date du 2 mars 1668, que les Compère, établis dans le Brabant-Wallon, sont issus par bâtardise de la maison d'Enghien d'Havré, et se rattachent aux Compère de Presles du Cambrésis. Ils ne sont plus connus aujourd'hui que sous le nom de de Prelle. Jean-Charles de Prelle, seigneur de Berlette, né à Saint-Omer en 1669, s'établit à Nivelle (sic). L'aîné de ss fils, Charles-Simon-Ghislain de Prelle, né en 1702, capitaine au régiment de Starhemberg, fut tué dans la guerre contre les Turcs, le 4 juillet 1738. Le plus jeune, Hyacinthe-François-Bernard de Prelle, né à Nivelles en 1711, continua la descendance, qui a fourni deux rameaux. L'un était représenté de nos jours par Emmanuel de Prelle, conseiller à la cour d'appel de Bruxelles ; l'autre, par Auguste de Prelle, juge de paix à Nivelles, décédé le 23 mai 1865, dont le fils aîné, Arthur de Prelle, a épousé à Anvers, en 1859, Caroline-Marie Gheyssens.
Armes: gironné d'or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées d'argent ; au chef d'argent, chargé de trois étoiles à six raies (sic) de gueules.
Il y avait en Normandie une famille de Prelle dont le nom s'écrivait aussi Prael, orthographe qui semblerait indiquer une origine flamande ou brabançonne. En 1696, Jacques du Prael, écuyer, sieur de Maubré, et Guillaume du Prael, écuyer, prêtre-curé d'Amfreville, firent enregistrer leur blason dans l'Armorial général de France (registre de Caen) : d'argent, au chevron de sable, accompagné de trois trèfles de même. (Voyez pl. C. U.)
Source: M. Borel d'Hauterive, Annuaire de la Noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, 1883, p. 197. Qualité des données : source non fiable | Objet média | Armes de Biseau Format : image/png Dimensions de l’image : 800 × 880 pixels Taille du fichier : 169 Ko Type : Armoiries Note: d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois trèfles d'argent. d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois trèfles d'argent.
Cimier: une biche issante au naturel.
Supports: deux biches au naturel.
Heaume: d'argent couronné d'une couronne à cinq fleurons.
Lambrequins: d'or et d'azur.
(Couronne de chevalier pour le titulaire)
Diplôme ancien: 24 mai 1690: octroi de supports et d'une couronne en place du bourrelet.
Source (blasonnement): EPN 1971 Note: La famille de Biseau est une ancienne famille noble originaire de Valenciennes dans l'ancien Co… La famille de Biseau est une ancienne famille noble originaire de Valenciennes dans l'ancien Comté de Hainaut et remontant à la première moitié du xvie siècle1,2.
Sommaire
1 Origine
2 Preuves de noblesse
3 Héraldique
4 Branches
5 Seigneuries
6 Personnalités
7 Iconographie
8 Alliances
9 Bibliographie
10 Notes et références
11 Voir aussi
11.1 Familles alliées
11.2 Articles connexes
Origine
Elle est issue de Jean de Biseau qui épouse Barbe de Rodart en 1521, première mention d'un membre de cette famille.
Preuves de noblesse
Octroi de supports et d'une couronne à la place du bourrelet par diplôme du 24 mai 16903. Octroi du titre de chevalier à Pierre-Philippe de Biseau ( 1654-1710) par lettre patentes du 1er juillet 1695 de Charles II d'Espagne4. Reconnaissance de noblesse en 1822, concession du titre de chevalier à Pierre de Biseau d’Hauteville (1888-1966) transmissible à la primogéniture mâle en 19283.
Héraldique
Armoiries des époux Biseau-Tacquenier
Armoiries des époux Biseau-Tacquenier
Le armoiries de la famille de Biseau sont blasonnées selon :
L'État présent de la noblesse belge : "d'azur au chevron d'or, accompagné de trois trèfles d'argent. Heaume d'argent couronné d'une couronne à cinq fleurons. Lambrequins : d'or et d'azur. Cimier : une biche issante au naturel. Supports : deux biches au naturel"3 ;
L'armorial général de la noblesse belge : "d'azur au chevron d'or, accompagné de trois trèfles d'argent. L'écu sommé, pour le titulaire, d'une couronne de Chevalier, et surmonté, pour les autres descendants, d'un heaume d'argent, couronné d'une couronne à cinq fleurons, grillé, colleté et liseré d'or et d'azur. Cimier : une biche errante au naturel. Supports : deux biches au naturel"5 ;
L'armorial général de Belgique : "d'azur au chevron d'or accompagné de trois trèfles d'argent. Heaume d'argent, grillé, liseré et colleté d'or, couronné d'une couronne à 5 fleurons. Lambrequins d'azur et d'or. Cimier : une biche au naturel, issante. Supports : deux biches au naturel. Couronne de chevalier pour le titulaire."6
Nobiliaire des Pays-Bas et du comté de 1724-94 Bourgogne : La branche des Biseau de Beusdael : "écartelé au premier et quatrième d'azur au chevron d'or à trois trèfles d'argent, deux en chef et un en pointe, et au deuxième et troisième aux armes des EYS de Beusdael qui sont, écartelées au premier et quatrième de gueules à la croix d'or qui est d’EYS et au 2ème et 3ème de gueules à la bande d'or semé de 13 billettes d'or qui est de BEUSDAEL avec le timbre et lambrequins d'or et d'azur, et pour Cimier une biche naissante, avec une Couronne d'or au lieu bourrelet, et pour support deux biches tenant chacune une bannière à dextre aux armes de Biseau, et à senestre aux armes de Beusdael." 4
Branches
Branche de Biseau de Familleureux (éteinte en 1806) ;
Branche de Biseau de Houdeng et de Bougnies (éteinte en 1860) ;
Branche de Biseau de Pleuseghem (éteinte en 1848) ;
Branche de Biseau dit de Bruxelles (éteinte en 1715);
Branche de Biseau de Beusdael (éteinte en 1728) ;
Branche de Biseau d'Hauteville (branche ainée) ;
Branche de Biseau de Hauteville (branche cadette) ;
Seigneuries
Seigneurie de Familleureux.
Seigneurie de Besonrieux.
Seigneurie de Houdeng.
Seigneurie d'Aimeries.
Seigneurie de Crolsin.
Seigneurie de Sainte-Hilaire.
Seigneurie de Bougnies.
Seigneurie d'Hauteville.
Seigneurie de Pleuseghem.
Personnalités
Pierre Biseau (1526-1588), licencié en droit de l’université de Louvain (1549) fut homme de fief sur plume (1550)7. À la suite des troubles suscités à Valenciennes par les huguenots dans la nuit du 27 et 28 septembre 1561, Marguerite de Parme gouvernante des Pays-Bas envoya Jean IV de Glymes, Marquis de Berghes, grand bailli de Hainaut pour s’assurer de la fidélité des édiles de la ville au catholicisme et au roi Philippe II d’Espagne. Le 13 octobre le marquis de Berghes écrivait à la Gouvernante, « ceux de la loy (du Magistrat) ne sont pas nets, ils ont de leurs parents infectés »8. Pour contrer cette tendance, le marquis remania à cette occasion les institutions de la ville et lui imposa Pierre Biseau comme greffier civil et criminel. Cette fonction était alors d’importance car elle impliquait de poursuivre les délinquants dont les protestants et d’instruire les dossiers criminels. Cette nomination se fit en violation des coutumes de la ville. Ce type de charges étaient réservées aux bourgeois de Valenciennes9 or Pierre Biseau résidait à Escautpont10. Mais la fidélité de Pierre Biseau et de ses proches à la foi catholique et à la cause du roi était certaine. Des parents de sa mère Barbe Rodart étaient au service personnel de Philippe II 11 et son frère, Jean docteur en théologie, était prieur en 1554-1555 des Carmes de Valenciennes. Ce dernier sera chassé par les protestants et alla investir avec ses frères le couvent des franciscains de Brugelette déserté par ses moines ralliés à la cause protestante12. Le 27 avril 1562 sur les instances de la couronne, Pierre Biseau prononçait la condamnation au bûcher de deux protestants. S’ensuivit une émeute qui libéra les prisonniers. C’est la journée des maubrulés (mal brûlés) (nl)13. Il assistera par la suite à la montée en puissance du consistoire au sein de la ville jusqu’à la prise de celle-ci le 23 mars 1567 par le nouveau bailli de Hainaut Philippe de Noircarmes. Pour n’avoir pu lutter efficacement contre l’ascension des protestants, il fut, avec les autres édiles, assigné à résidence et eut « la ville pour prison »14. Cependant comme en témoignent les archives du Conseil des Troubles, il fut appelé à collaborer à l’instruction exclusivement écrite des dossiers de la région à charge des proçtestants et à la communication des sentences du Conseil exécutées à Valenciennes15. Une amnistie générale fut proclamée à Valenciennes ; « le 16 juin 1574, à 10 heures ½, « devant disner » fut affiché par Pierre Biseau, « des lettres patentes du Roy par lesquelles Sa Majesté donnait grâce absolute et pardon général »16. Selon les termes de son petit-fils, il décèdera « le 28é août 1588, ayant enduré beaucoup de fascheries des huguenots en la ville de Valenciennes portant la querelle du roi à cause de son état. »
Jean de Biseau de Beusdael (1602-1680) fut lieutenant-gouverneur et châtelain de la maison royale de Binche de 1638 à 1642. Il s’illustra en octobre 1638 à la tête de la garnison de cette ville à l’occasion de la guerre de trente ans surprenant près de Maubeuge la cavalerie française et faisant une centaine de prisonniers. Ce fut cette année-là un des rares faits d’armes des armées espagnoles contre les Français où le jeune Turenne (1611-1675) prenait part aux combats. 17 18
Jacques-François de Biseau de Beusdael (1626-1687), reçu à l'abbaye de Bonne-Espérance de l'ordre des prémontrés en 1644 ; religieux profès par profession du 24 septembre 1645 sous le nom claustral de père Frédéric ; proviseur de cette abbaye; puis en 1661, prévôt de l'abbaye de Saint-Etienne à Groswardein (Oradea) en Transilvanie tombée la même année sous le joug de l’empire ottoman, il fut ensuite nommé le 6 janvier 1664 en Franche-Comté par Philippe IV d’Espagne, abbé réformateur de l'abbaye de Notre-Dame de Corneux dans le diocèse de Besançon. Cette nomination le rendait également prévôt et prieur théorique de l’abbaye des prémontrés Notre-Dame de Belchamp à Voujeaucourt, à proximité de Montbéliard. Les prémontrés en avaient été chassés par les protestants et l’abbaye était devenue un château de plaisance des princes de Montbéliard19. Il fit en qualité de prévôt de Corneux l'ouverture des fêtes célébrées aux Visitandines de Gray le dimanche 25 juillet 1666, à l'occasion de la canonisation de saint François de Sales. Les traités de Nimègue ayant rattaché la Franche Comté à la France, Frédéric abdiqua et Guillaume-Laurent de Tisrmal fut désigné par le roi Louis XIV le 25 février 1680 pour le remplacer. Il revint à Mons ensuite réintégra l'abbaye de Bonne-Espérance comme simple religieux18,20,21.
Maximilien de Biseau (1761-1845) seigneur d’Hauteville, d'Hargnies et de Prêts, licencié ès lois (13 juillet 1785), avocat au Conseil Souverain de Brabant (27 mars 1787), capitaine commandant la compagnie des volontaires Binchois pendant la Révolution Brabançonne22, élu le 18 décembre 1795 , municipal de Binche et président du canton de Binche sous le Directoire, il est menacé d’être révoqué de ce poste d’abord pour avoir été un « ci-devant » noble puis le fut le 23 juin 1798 pour avoir des beaux-frères soi-disant émigrés, officiers au service de l’Autriche bien avant la Révolution. L’un d’entre eux, Louis de Traux23, venait d’être nommé membre et secrétaire du cabinet secret S.M. l'empereur François 1er d’Autriche. Désigné le 28 novembre 1801, maire adjoint de la ville de Binche sous l'Empire Français, Maximilien-Ursmer de Biseau sera député suppléant de M. Gendebien au corps législatif (1803) sous l’Empire, puis désigné par Guillaume 1er des Pays Bas membre des états provinciaux pour l’ordre des villes représentant la ville de Binche (18 mai 1816). Bourgmestre adjoint, puis bourgmestre en titre le 23 septembre 1823, il restera dans cette fonction après l’indépendance de la Belgique jusqu’à sa démission en 1836. Malgré son hostilité affichée à Guillaume 1er d'Orange, il obtint le 18 octobre 1822 reconnaissance de noblesse17.
Nicolas-François de Biseau (1704-1774): En acquérant en 1740 la seigneurie de Houdeng à François-Marie Le Danois, Nicolas-François de Biseau devint l'actionnaire principal de la Société du Grand Conduit qui deviendra le puissant charbonnage de Bois-du-Luc24.
Iconographie
Calque de la pierre tumulaire de Pierre Biseau, chevalier, mort après 1542 devant Landrecies , reproduite par le généalogiste Le Blond (1602-1654) de Valenciennes: KBR ms 5690 t°VI.
Calque de la pierre tumulaire de Pierre Biseau, chevalier, mort après 1542 devant Landrecies , reproduite par le généalogiste Le Blond (1602-1654) de Valenciennes: KBR ms 5690 t°VI.
Armoiries Biseau de Beusdael avant décoration d'armoiries de 1690. KBR fonds Goethals, manuscrit 1226.
Armoiries Biseau de Beusdael avant décoration d'armoiries de 1690. KBR fonds Goethals, manuscrit 1226.
Pierre tombale de Marie Thérèse Victoire Tacquenier, épouse douairière de Charles Urbain Joseph de Biseau, seigneur de Familleureux, Besonrieux et Pleuseghem.
Pierre tombale de Marie Thérèse Victoire Tacquenier, épouse douairière de Charles Urbain Joseph de Biseau, seigneur de Familleureux, Besonrieux et Pleuseghem.
Monument funéraire de la famille de Biseau de Pleuseghem à Mons.
Monument funéraire de la famille de Biseau de Pleuseghem à Mons.
Alliances
Antoing de Rougefort (d')
Behault (de) (nl)
Beyens de Grambais
Carton (de)
Coppens
Cornet d'Elzius
Coupery de Saint-Georges
Dumont de Holdre
Durieu de Court et Motte
Eys de Beusdael
Fontaine de Thiéblin
Hanot d'Arvengt
Hennin (de)
Lattre de Bosqueau (de)
Mahieu (de)
Madre de Mauville (de)
Meersch (van der)
Molina (de)
Patoul (de) (nl)
Peyroux (du)
Prelle de la Nieppe (de)
Rets de Brisuila de Chanclos (de)
Rycke de Witterlingen (de)
Silva y Castro (Don Diégo de)
Tacquenier
Tahon
Wavrin Villers-au-Tertre (de)
Ysembart (d')
Bibliographie
KBR, fonds Goethals, manuscrit 1226 (~ 1711). https://belgica.kbr.be/BELGICA/search.aspx?SC=GALERIE&QUERY=Biseau&QUERY_LABEL=#/Search/(query:(CloudTerms:!(),ForceSearch:!t,Grid:!n,InitialSearch:!t,Page:0,PageRange:3,QueryGuid [archive]
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Notes et références
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E. Carlier, Valenciennes et le roi d'Espagne au XVIe siècle, ed. 1879, p. 283.
M.de Biseau, Au service de sa ville (XVIIe-XIXe s.). La famille de Biseau à Binche dans Les Cahiers binchois t°25.
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E Maghe, Chronicum Ecclesiæ Beatæ Mariæ Virginis Bonæ-Spei Ordinis Præmonstratensis. Ex archivis ejusdem, et quibusdam auctoribus compositum, ed. 1704, p. 587.
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L. Leconte,Une page d'histoire belge: les Binchois et la Révolution Brabançonne et Le carnet du Capitaine Maximilien-Ursmer-Joseph de Biseau de Hauteville ed. 1923 du Cercle Archiologique de Binche.
« Ludwig de Traux » [archive], sur www.geschichtewiki.wien.gv.at (consulté le 9 septembre 2023)
Charles-Albert de Behault, Les Charbonnages de Bois-du-Luc, une histoire de familles, Bulletin de l'ANRB, avril 2022, n° 310, pp. 78-103.
Voir aussi
Familles alliées
Maison de Beyens de Grambais
Maison de Wavrin
Famille de Prelle de la Nieppe
Articles connexes
Liste chronologique de familles belges
Familles contemporaines de la noblesse belge
Source: Wikipedia 20230912. | Dernière modification | 19 janvier 2012 – 18:06:21
par : apn | |
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