Objet média | Armes de Biseau Format : image/png Dimensions de l’image : 800 × 880 pixels Taille du fichier : 169 Ko Type : Armoiries Note: d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois trèfles d'argent. d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois trèfles d'argent.
Cimier: une biche issante au naturel.
Supports: deux biches au naturel.
Heaume: d'argent couronné d'une couronne à cinq fleurons.
Lambrequins: d'or et d'azur.
(Couronne de chevalier pour le titulaire)
Diplôme ancien: 24 mai 1690: octroi de supports et d'une couronne en place du bourrelet.
Source (blasonnement): EPN 1971 Note: La famille de Biseau est une ancienne famille noble originaire de Valenciennes dans l'ancien Co… La famille de Biseau est une ancienne famille noble originaire de Valenciennes dans l'ancien Comté de Hainaut et remontant à la première moitié du xvie siècle1,2.
Sommaire
1 Origine
2 Preuves de noblesse
3 Héraldique
4 Branches
5 Seigneuries
6 Personnalités
7 Iconographie
8 Alliances
9 Bibliographie
10 Notes et références
11 Voir aussi
11.1 Familles alliées
11.2 Articles connexes
Origine
Elle est issue de Jean de Biseau qui épouse Barbe de Rodart en 1521, première mention d'un membre de cette famille.
Preuves de noblesse
Octroi de supports et d'une couronne à la place du bourrelet par diplôme du 24 mai 16903. Octroi du titre de chevalier à Pierre-Philippe de Biseau ( 1654-1710) par lettre patentes du 1er juillet 1695 de Charles II d'Espagne4. Reconnaissance de noblesse en 1822, concession du titre de chevalier à Pierre de Biseau d’Hauteville (1888-1966) transmissible à la primogéniture mâle en 19283.
Héraldique
Armoiries des époux Biseau-Tacquenier
Armoiries des époux Biseau-Tacquenier
Le armoiries de la famille de Biseau sont blasonnées selon :
L'État présent de la noblesse belge : "d'azur au chevron d'or, accompagné de trois trèfles d'argent. Heaume d'argent couronné d'une couronne à cinq fleurons. Lambrequins : d'or et d'azur. Cimier : une biche issante au naturel. Supports : deux biches au naturel"3 ;
L'armorial général de la noblesse belge : "d'azur au chevron d'or, accompagné de trois trèfles d'argent. L'écu sommé, pour le titulaire, d'une couronne de Chevalier, et surmonté, pour les autres descendants, d'un heaume d'argent, couronné d'une couronne à cinq fleurons, grillé, colleté et liseré d'or et d'azur. Cimier : une biche errante au naturel. Supports : deux biches au naturel"5 ;
L'armorial général de Belgique : "d'azur au chevron d'or accompagné de trois trèfles d'argent. Heaume d'argent, grillé, liseré et colleté d'or, couronné d'une couronne à 5 fleurons. Lambrequins d'azur et d'or. Cimier : une biche au naturel, issante. Supports : deux biches au naturel. Couronne de chevalier pour le titulaire."6
Nobiliaire des Pays-Bas et du comté de 1724-94 Bourgogne : La branche des Biseau de Beusdael : "écartelé au premier et quatrième d'azur au chevron d'or à trois trèfles d'argent, deux en chef et un en pointe, et au deuxième et troisième aux armes des EYS de Beusdael qui sont, écartelées au premier et quatrième de gueules à la croix d'or qui est d’EYS et au 2ème et 3ème de gueules à la bande d'or semé de 13 billettes d'or qui est de BEUSDAEL avec le timbre et lambrequins d'or et d'azur, et pour Cimier une biche naissante, avec une Couronne d'or au lieu bourrelet, et pour support deux biches tenant chacune une bannière à dextre aux armes de Biseau, et à senestre aux armes de Beusdael." 4
Branches
Branche de Biseau de Familleureux (éteinte en 1806) ;
Branche de Biseau de Houdeng et de Bougnies (éteinte en 1860) ;
Branche de Biseau de Pleuseghem (éteinte en 1848) ;
Branche de Biseau dit de Bruxelles (éteinte en 1715);
Branche de Biseau de Beusdael (éteinte en 1728) ;
Branche de Biseau d'Hauteville (branche ainée) ;
Branche de Biseau de Hauteville (branche cadette) ;
Seigneuries
Seigneurie de Familleureux.
Seigneurie de Besonrieux.
Seigneurie de Houdeng.
Seigneurie d'Aimeries.
Seigneurie de Crolsin.
Seigneurie de Sainte-Hilaire.
Seigneurie de Bougnies.
Seigneurie d'Hauteville.
Seigneurie de Pleuseghem.
Personnalités
Pierre Biseau (1526-1588), licencié en droit de l’université de Louvain (1549) fut homme de fief sur plume (1550)7. À la suite des troubles suscités à Valenciennes par les huguenots dans la nuit du 27 et 28 septembre 1561, Marguerite de Parme gouvernante des Pays-Bas envoya Jean IV de Glymes, Marquis de Berghes, grand bailli de Hainaut pour s’assurer de la fidélité des édiles de la ville au catholicisme et au roi Philippe II d’Espagne. Le 13 octobre le marquis de Berghes écrivait à la Gouvernante, « ceux de la loy (du Magistrat) ne sont pas nets, ils ont de leurs parents infectés »8. Pour contrer cette tendance, le marquis remania à cette occasion les institutions de la ville et lui imposa Pierre Biseau comme greffier civil et criminel. Cette fonction était alors d’importance car elle impliquait de poursuivre les délinquants dont les protestants et d’instruire les dossiers criminels. Cette nomination se fit en violation des coutumes de la ville. Ce type de charges étaient réservées aux bourgeois de Valenciennes9 or Pierre Biseau résidait à Escautpont10. Mais la fidélité de Pierre Biseau et de ses proches à la foi catholique et à la cause du roi était certaine. Des parents de sa mère Barbe Rodart étaient au service personnel de Philippe II 11 et son frère, Jean docteur en théologie, était prieur en 1554-1555 des Carmes de Valenciennes. Ce dernier sera chassé par les protestants et alla investir avec ses frères le couvent des franciscains de Brugelette déserté par ses moines ralliés à la cause protestante12. Le 27 avril 1562 sur les instances de la couronne, Pierre Biseau prononçait la condamnation au bûcher de deux protestants. S’ensuivit une émeute qui libéra les prisonniers. C’est la journée des maubrulés (mal brûlés) (nl)13. Il assistera par la suite à la montée en puissance du consistoire au sein de la ville jusqu’à la prise de celle-ci le 23 mars 1567 par le nouveau bailli de Hainaut Philippe de Noircarmes. Pour n’avoir pu lutter efficacement contre l’ascension des protestants, il fut, avec les autres édiles, assigné à résidence et eut « la ville pour prison »14. Cependant comme en témoignent les archives du Conseil des Troubles, il fut appelé à collaborer à l’instruction exclusivement écrite des dossiers de la région à charge des proçtestants et à la communication des sentences du Conseil exécutées à Valenciennes15. Une amnistie générale fut proclamée à Valenciennes ; « le 16 juin 1574, à 10 heures ½, « devant disner » fut affiché par Pierre Biseau, « des lettres patentes du Roy par lesquelles Sa Majesté donnait grâce absolute et pardon général »16. Selon les termes de son petit-fils, il décèdera « le 28é août 1588, ayant enduré beaucoup de fascheries des huguenots en la ville de Valenciennes portant la querelle du roi à cause de son état. »
Jean de Biseau de Beusdael (1602-1680) fut lieutenant-gouverneur et châtelain de la maison royale de Binche de 1638 à 1642. Il s’illustra en octobre 1638 à la tête de la garnison de cette ville à l’occasion de la guerre de trente ans surprenant près de Maubeuge la cavalerie française et faisant une centaine de prisonniers. Ce fut cette année-là un des rares faits d’armes des armées espagnoles contre les Français où le jeune Turenne (1611-1675) prenait part aux combats. 17 18
Jacques-François de Biseau de Beusdael (1626-1687), reçu à l'abbaye de Bonne-Espérance de l'ordre des prémontrés en 1644 ; religieux profès par profession du 24 septembre 1645 sous le nom claustral de père Frédéric ; proviseur de cette abbaye; puis en 1661, prévôt de l'abbaye de Saint-Etienne à Groswardein (Oradea) en Transilvanie tombée la même année sous le joug de l’empire ottoman, il fut ensuite nommé le 6 janvier 1664 en Franche-Comté par Philippe IV d’Espagne, abbé réformateur de l'abbaye de Notre-Dame de Corneux dans le diocèse de Besançon. Cette nomination le rendait également prévôt et prieur théorique de l’abbaye des prémontrés Notre-Dame de Belchamp à Voujeaucourt, à proximité de Montbéliard. Les prémontrés en avaient été chassés par les protestants et l’abbaye était devenue un château de plaisance des princes de Montbéliard19. Il fit en qualité de prévôt de Corneux l'ouverture des fêtes célébrées aux Visitandines de Gray le dimanche 25 juillet 1666, à l'occasion de la canonisation de saint François de Sales. Les traités de Nimègue ayant rattaché la Franche Comté à la France, Frédéric abdiqua et Guillaume-Laurent de Tisrmal fut désigné par le roi Louis XIV le 25 février 1680 pour le remplacer. Il revint à Mons ensuite réintégra l'abbaye de Bonne-Espérance comme simple religieux18,20,21.
Maximilien de Biseau (1761-1845) seigneur d’Hauteville, d'Hargnies et de Prêts, licencié ès lois (13 juillet 1785), avocat au Conseil Souverain de Brabant (27 mars 1787), capitaine commandant la compagnie des volontaires Binchois pendant la Révolution Brabançonne22, élu le 18 décembre 1795 , municipal de Binche et président du canton de Binche sous le Directoire, il est menacé d’être révoqué de ce poste d’abord pour avoir été un « ci-devant » noble puis le fut le 23 juin 1798 pour avoir des beaux-frères soi-disant émigrés, officiers au service de l’Autriche bien avant la Révolution. L’un d’entre eux, Louis de Traux23, venait d’être nommé membre et secrétaire du cabinet secret S.M. l'empereur François 1er d’Autriche. Désigné le 28 novembre 1801, maire adjoint de la ville de Binche sous l'Empire Français, Maximilien-Ursmer de Biseau sera député suppléant de M. Gendebien au corps législatif (1803) sous l’Empire, puis désigné par Guillaume 1er des Pays Bas membre des états provinciaux pour l’ordre des villes représentant la ville de Binche (18 mai 1816). Bourgmestre adjoint, puis bourgmestre en titre le 23 septembre 1823, il restera dans cette fonction après l’indépendance de la Belgique jusqu’à sa démission en 1836. Malgré son hostilité affichée à Guillaume 1er d'Orange, il obtint le 18 octobre 1822 reconnaissance de noblesse17.
Nicolas-François de Biseau (1704-1774): En acquérant en 1740 la seigneurie de Houdeng à François-Marie Le Danois, Nicolas-François de Biseau devint l'actionnaire principal de la Société du Grand Conduit qui deviendra le puissant charbonnage de Bois-du-Luc24.
Iconographie
Calque de la pierre tumulaire de Pierre Biseau, chevalier, mort après 1542 devant Landrecies , reproduite par le généalogiste Le Blond (1602-1654) de Valenciennes: KBR ms 5690 t°VI.
Calque de la pierre tumulaire de Pierre Biseau, chevalier, mort après 1542 devant Landrecies , reproduite par le généalogiste Le Blond (1602-1654) de Valenciennes: KBR ms 5690 t°VI.
Armoiries Biseau de Beusdael avant décoration d'armoiries de 1690. KBR fonds Goethals, manuscrit 1226.
Armoiries Biseau de Beusdael avant décoration d'armoiries de 1690. KBR fonds Goethals, manuscrit 1226.
Pierre tombale de Marie Thérèse Victoire Tacquenier, épouse douairière de Charles Urbain Joseph de Biseau, seigneur de Familleureux, Besonrieux et Pleuseghem.
Pierre tombale de Marie Thérèse Victoire Tacquenier, épouse douairière de Charles Urbain Joseph de Biseau, seigneur de Familleureux, Besonrieux et Pleuseghem.
Monument funéraire de la famille de Biseau de Pleuseghem à Mons.
Monument funéraire de la famille de Biseau de Pleuseghem à Mons.
Alliances
Antoing de Rougefort (d')
Behault (de) (nl)
Beyens de Grambais
Carton (de)
Coppens
Cornet d'Elzius
Coupery de Saint-Georges
Dumont de Holdre
Durieu de Court et Motte
Eys de Beusdael
Fontaine de Thiéblin
Hanot d'Arvengt
Hennin (de)
Lattre de Bosqueau (de)
Mahieu (de)
Madre de Mauville (de)
Meersch (van der)
Molina (de)
Patoul (de) (nl)
Peyroux (du)
Prelle de la Nieppe (de)
Rets de Brisuila de Chanclos (de)
Rycke de Witterlingen (de)
Silva y Castro (Don Diégo de)
Tacquenier
Tahon
Wavrin Villers-au-Tertre (de)
Ysembart (d')
Bibliographie
KBR, fonds Goethals, manuscrit 1226 (~ 1711). https://belgica.kbr.be/BELGICA/search.aspx?SC=GALERIE&QUERY=Biseau&QUERY_LABEL=#/Search/(query:(CloudTerms:!(),ForceSearch:!t,Grid:!n,InitialSearch:!t,Page:0,PageRange:3,QueryGuid [archive]
Oscar Coomans de Brachène & Georges de Hemptinne, État présent de la noblesse belge, annuaire de 1971, seconde partie Bet - Bo, Bruxelles, 1971, p. 215-217.
Biseau, dans Annuaire de la noblesse belge, 1877, p. 103-118.
Biseau, dans Annuaire de la noblesse belge, 1855, p. 48-55.
Maurice Charlé, Généalogie de la noble et ancienne famille de Biseau, Typographie de F. Capart, 1854.
La Famille de Biseau. Notes historiques et généalogiques, Bruxelles, Librairie-Éditeur Albert Dewit, 1932.
Edgar de Prelle de la Nieppe, Épitaphes et armoiries recueillies dans les églises du Hainaut, article paru dans les Annales du Cercle Archéologique de Mons, t. XXIV, Mons, 1896, p. 177-194.
Notes et références
Jean-François Houtart, Anciennes familles de Belgique, Recueil LXI de l'Association Royale Office Généalogique et Héraldique de Belgique, Bruxelles, 2008, p. 147.
Biseau, dans Annuaire de la noblesse belge, 1877, p. 103.
Oscar Coomans de Brachène & Georges de Hemptinne, État présent de la noblesse belge, annuaire de 1971, seconde partie Bet - Bo, Bruxelles, 1971, p. 215.
J-Ch de Vegiano, Nobiliaire des Pays-Bas et du comté de 1724-94 Bourgogne, ed. 1862, v°1, p. 199
BARON de RYCKMAN de BETZ, Armorial général de la noblesse belge, H. Dessain, éditeur à Liège, 1941, p. 72:
F. Koller et S. Melia, Armorial Général de Belgique, 1958, p. 15.
Archives départementales du Nord - Chapitre Métropolitain de Cambrai -4G 634 Quiévrain 1188 - 1699
Ch. Paillard, Histoire des troubles religieux de Valenciennes, 1560-1567, Collection de mémoires relatifs à l'histoire de Belgique, v°43, p.36 et s.
Ch . Paillard, Histoire des troubles religieux de Valenciennes, 1560-1567, ed. 1874 t°I, p. 20
Bibliothèque municipale de Valenciennes, Ms. 703, Registre des choses communes de Valenciennes [1561-1566], fol. 49.
Consejo del Patrimonio Nacional, El Escorial, 1563-1963: Arquitectura. Artes, ed. 1963, v°2, p. 73. - S.F. Conti, La monarquía de Felipe II: la casa del rey, ed. 2005, v°2, p. 390. - Ed. vander Straeten, La musique aux Pays-Bas avant le XIXe siècle, ed. 1867, p. 247.
C. Edmond, L’iconographie carmélitaine dans les anciens Pays-Bas méridionaux, ed. 1961, p.39. - Archives de Mons, Archives ecclésiastiques de Brugelette, farde 399. - [1] Bibliotheca Belgica -, 2 vol in 42 n7975 du catalogue de la bib. de Mons
Ch. Rahlenbeck, opcit, p. 153 – texte de la sentence : [1] Ch. Paillard, Histoire des troubles religieux de Valenciennes : 1560-1567, ed. 1874, v° 2, p. 186
Ch. Paillard, Histoire des troubles religieux de Valenciennes, 1560-1567, dans Société d'Histoire de Belgique ed. 1874, vol 2, p. 121.
Archives de l’Etat, Inventaire du Conseil des Troubles, ref. 88, Général Valenciennes, 1567, 1570 -1571, numérisé sous scan 70/93
E. Carlier, Valenciennes et le roi d'Espagne au XVIe siècle, ed. 1879, p. 283.
M.de Biseau, Au service de sa ville (XVIIe-XIXe s.). La famille de Biseau à Binche dans Les Cahiers binchois t°25.
KBR, fonds Goethals, manuscrit 1226.
E.-A. Bouchey, Mémoire historique sur l'abbaye de Belchamp de l'ordre des Prémontrés, au comté de Montbéliard, ed 1865, p. 60
E Maghe, Chronicum Ecclesiæ Beatæ Mariæ Virginis Bonæ-Spei Ordinis Præmonstratensis. Ex archivis ejusdem, et quibusdam auctoribus compositum, ed. 1704, p. 587.
A.L.Goovaerts, Écrivains, artistes, et savants de l'ordre de Prémontré, ed.1971, v° 3 et 4, p.39, - G. L. De Clèves, V.Devaux Notre Dame de Bonne-Espérance, ed. 1869, p. 147.
L. Leconte,Une page d'histoire belge: les Binchois et la Révolution Brabançonne et Le carnet du Capitaine Maximilien-Ursmer-Joseph de Biseau de Hauteville ed. 1923 du Cercle Archiologique de Binche.
« Ludwig de Traux » [archive], sur www.geschichtewiki.wien.gv.at (consulté le 9 septembre 2023)
Charles-Albert de Behault, Les Charbonnages de Bois-du-Luc, une histoire de familles, Bulletin de l'ANRB, avril 2022, n° 310, pp. 78-103.
Voir aussi
Familles alliées
Maison de Beyens de Grambais
Maison de Wavrin
Famille de Prelle de la Nieppe
Articles connexes
Liste chronologique de familles belges
Familles contemporaines de la noblesse belge
Source: Wikipedia 20230912. |