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Mariage | 29 août 1702
| Objet média | Armoiries de Sire de Gougnies Format : image/jpeg Dimensions de l’image : 415 × 470 pixels Taille du fichier : 111 Ko Type : Armoiries Note: D'or a une hure de sanglier au naturel, défendue d'argent; l'écu sommé d'un heau… D'or a une hure de sanglier au naturel, défendue d'argent; l'écu sommé d'un heaume d'argent, grillé, colleté et liseré d'or, doublé et attaché de gueules aux bourrelet et lambrequins d'or et de sable. Cimier: un dextrochère posé en pal, armé et enrichi d'or, brandissant une épée d'argent, gernie d'or.
DC 24.1.1962 - AR 24.12.1962 - MB 19.6.1963
Bibl.: de Radiguès, 22 (1895-1898) 21-24, 78-79; Poncelet (1909) 206; Servais (1969) 53, 371-372. Note: Extrait de l’Annuaire de la Noblesse Belge de 1877 (pages 332 à 343) Extrait de l’Annuaire de la Noblesse Belge de 1877 (pages 332 à 343)
SIRE.
ARMES ANCIENNES : d’or ? à un rencontre de bœuf de sable ? accompagné de trois flanchis, un en chef et deux en flancs, d...
ARMES D’ANOBLISSEMENTS (1610) : d’or à une hure de sanglier au naturel.
Casque : non couronné. Bourrelet et lambrequins : d’or et de sable.
Cimier : un dextrochère tenant une épée garnie d’or.
Cette famille parait être originaire du Brabant-Wallon.
Jacquemin le Sire achète une rente à Villers-Poterie par un acte du 16 juin 1476.
I. Pierre le Sire le Sire habitait Nivelles et épousa Marguerite de Pierpont, avec laquelle il vivait le 10 août 1567. Tous les 2 étaient décédés au 25 juillet 1575, et avaient eu 3 enfants :
1° Franchois, innocent, vivait en janvier 1596.
2° Pierre, qui suit.
3° Marguerite, mariée en premières noces, par contrat passé à Nivelles le 10 août 1567, à François de Hofstadt ou van der Hofstadt, seigneur de Borgnival, fils unique de François, seigneur du même lieu, et de Françoise le Prince (remariée à Jacques Provin, licencié ès lois). Le futur est accompagné à ce contrat par sa mère et par son beau-père; la future est assistée de Pierre Sire, son père, et de Marguerite de Pierpont, sa mère : en secondes noces, par contrat du 25 juillet 1575, à Jean Marotte, le jeune, depuis seigneur de Boussu en Fagne, et souverain maïeur et prévôt héréditaire de la châtellenie de Couvin, fils de Jean, seigneur de Boussu en Fagne, Acoz, souverain maïeur et prévôt héréditaire de la châtellenie de Couvin (mort en 1582), et de Marie de Henry (morte en 1593). Le futur comparait avec son père, et avec Robert de Liège et Pierre de Sire, ses beaux-frères; la future avec André de Bone, maïeur de Nivelles, Robert le Steinier et Jean Mello. Marguerite le Sire et Jean Marotte testèrent conjointement à Boussu en Fagne le 15 février 1611.
II. Pierre (le jeune) le Sire, né vers 1542 à Nivelles, seigneur de Saint-Marcq, est cité au nombre des habitants de Nivelles qui émigrèrent de cette ville après le siège qui en fut fait par Mansfeld en septembre 1579, et les actes qui s’ensuivirent de la part des autorités espagnoles de rigueur: voir WOUTERS et TARLIER, Communes belges, ville de Nivelles, page 50, où il fut nommé le Cyre. C’est sans doute à la suite de ces événements que Pierre de Sire s’établit à Namur où il avait acquit la bourgeoisie, le 25 avril 1576. Il est mentionné dans le contrat de mariage de sa sœur, étant lui-même marié avec Jeanne Marotte, fille de Jean, seigneur de Boussu en Fagne, et de Marie de Henry, dont il est parlé ci-dessus, et mourut avant 1588. Il testa une première fois à Namur le 19 mars 1575, et fit en 1586, un second testament dans lequel il parle des enfants dont le dernier était encore à naître à cette époque:
1° Jean, religieux à l’abbaye d’Aulne. Avant de prononcer ses vœux, il fit le 24 septembre 1588, son testament dans lequel il est question de feu son père Pierre de Sire et feu sa mère Jeanne Marotte, de feu honoré seigneur Jean Marotte, seigneur de Boussu, son aïeul, de Winand Marotte, chanoine de Liège, et d’Antoine Marotte, seigneur d’Acoz, ses oncles.
2° François, qui suit.
3° Jeanne, morte sans hoirs. 4° Anne.
5° Barthélemy mort jeune, on trouve la trace que dans le second testament de son père.
III. François de Sire, né vers 1571 à Nivelles, résidant à Châtelet en 1595, seigneur de Gougnies, dans la mairie de Biesme la Colonaise, qu’il acquit des archiducs Albert et Isabelle pour la somme de mille livres de 40 gros de Flandre, le 29 juillet 1605, obtenait dans le premier testament de son père les forges de Biesme la Colonaise. Il fut capitaine d’infanterie au régiment du comte de Boussu et se distingua par sa valeur dans plusieurs occasions. Ses services lui méritèrent des lettres patentes de noblesse données à Bruxelles le 26 mars 1610, entérinées à Lille, dont voici un extrait :
"ALBERT ET ISABELLE-CLAIRE-EUGENIE,.. etc. De la part du capitaine François de Sire, seigneur de Gougnies, en nostre pays de Namur, nous a esté représenté que comme ainsy soit qu'estant isseu d'honorables parens et gens qualifiez, les uns propriétaires de seigneuries haultaines, aultres en ayant obteneu de feu Sa Majesté, d'éternelle mémoire, aultres après longs services faits à icelle, tant en qualité de capitaines, lieutenants, colonels, gouverneurs de ville et aultrement, ont esté honorez du degré de chevalerie, d'aultres anoblis par Sa Majesté impériale, et aultres ont estez et sont beneficiez d'estats principaulx, si comme de consiller du prince évesque de Liège et semblables dignitez; ledit suppliant désirant ensuivre et imiter les traces des ses ancestres auroit dez sa jeunesse, si comme a 20 ans en ça, suivi les armées, s'estant tousjours comporté honorablement sans avoir en rien démérité et soi retrouvé en plusieurs occasions et rencontres où il a receu notables blessures et signamment durant la guerre contre le France, estant alors en garnisson en la ville de Couvin proche Mariembourg et frontière de France, où il commandoit en chef une compagnie de chevaulx et aultre d'infanterie, poursuyvant l'ennemy, lequel avoit emprinse sur ladite ville de Mariembourg, fust blessé d'un coup d'arquebuse estant en meslée, en la face, prenant en la joue du droit costé et sortant auprès de l'œil du costé gauche, de manière qu'il fut reduit à l'extremité de la mort, n'eust esté l'aide de Dieu et la bonne assistance des docteurs et chirurgiens experimentez, au moyen desquels il a esté saulvé, avec toutefois perte dudit œil gauche et grande diminution de son corps; depuis il se seroit allié avecq une damoiselle aussy d'honorables parens et gentilshommes connus, ayant aussy feu le père de sa femme esté honorez de plusieurs estats soubs le service de feu ladite Majesté et le nostre, sy comme le lieutenant d'une compagnie d'hommes d'armes, de lieutenant gouverneur de la ville d'Ath et d'aultres estats honorables; comme aussy sont encore a présent son frère, ses oncles et plusieurs proches parens en nostre actuel service, tant en qualité de lieutenant d'une compagnie d'ordonnance qu'aultrement; et comme il nous auroit pleu par nos lettres patentes du 29 juillet 1605, céder et accorder audit suppliant la haulteur et juridiction dudit Gougnies, situé audit comté de Namur entre Meuse et Sambre, à tenir en un plein fief de nostre chasteau de Namur ... il nous a partant très humblement supplié qu'il nous pleust de le décorer du tiltre et degré de noblesse. Nous,... etc."
Il épousa par contrat du 26 janvier 1603, Isabeau de Hoves, fille de Philippe de Hoves, seigneur de Sodierbois, prévôt de Valenciennes, enseigne de la compagnie de gens d'armes du comte de Berlaymont, puis lieutenant gouverneur de la ville d'Ath et de Jeanne de Bousies. A ce contrat compa-raissent noble seigneur Philippe de Hoves susdit, noble homme François de Hoves, écuyer, seigneur de Solis, son frère, et aussi noble seigneur Isambart de Bousies, écuyer, seigneur de Scarmain, Préaux, Lieutenant-colonel de ladite compagnie d'hommes d'armes, son beau-frère, et noble seigneur Jean de Bousies, écuyer, seigneur de Rouvroy, d'une part; le seigneur François de Sire, écuyer, accompagné de noble seigneur Nicolas Marotte, écuyer, seigneur de Fosteau, oncle dudit François de Sire, ensemble messire Everard de Henry, écuyer, seigneur de Monceau, Rechenies, etc, d'autre part. Le contrat fut réalisé et approuvé à la requête de noble dame Isabeau de Hoves, dame de Gougnies, le 7 mai 1623, devant la cour de Gougnies.
Les dates inscrites sur les portraits existant encore, de François de Sire et de sa femme, permettent de fixer l'époque de la naissance du premier vers 1571, et de la seconde vers 1576. Isabeau de Hoves vivait en état de veuvage en 1629, comme le prouve un accord qu'elle fit le 26 janvier de cette année, avec deux de ses enfants qui survivaient alors. Elle en avait eu trois:
1° Marguerite, née vers 1604 à Gougnies, mariée le 6 mai 1623, étant âgée de 18 ans, à Antoine de Prelle, dit Compère, bailli du marquisat d'Aiseau, fils de Charles, aussi bailli de la terre d'Aiseau, et d'Anne de Lannoy. Marguerite vivait encore le 23 juin 1669.
2° François, qui suit.
3° Françoise, née vers 1608 à Gougnies, religieuse à l'abbaye de Marquette, mentionnée comme défunte dans l'accord du 26 janvier 1629.
IV. François de Sire, né vers 1606, seigneur de Gougnies et de Boignée, épousa par contrat passé à Gougnies sous Gerpinnes, le 26 janvier 1629, Marie Tayenne, fille de Michel, seigneur de Denée, lieutenant du grand bailli d'Entre-Sambre-et-Meuse, et de feu demoiselle Marie Ghislain, Isabeau de Hoves, relicte du seigneur François de Sire, seigneur de Gougnies et Antoine de Presles, dit Compère, son gendre, promettant de faire suivre les conventions dudit contrat. Le 6 janvier 1634, François de Sire, seigneur de Gougnies, constitue la personne de Pierre Bosquet, lequel reconnaît, au nom dudit constituant, avoir baillé et octroyé en arrentement perpétuel à demoiselle Louise Ghislain, sa tante, veuve de feu Pierre Le Brun, bourgeoise demeurant dans la ville de Mons, ses droits et octrois qu'il a lui appartenant, des octrois de demoiselle Marie Tayenne, sa femme, fille de Michel, seigneur de Denée, et de feu demoiselle Marie Ghislain, sa femme.
François de Sire, qui vivait encore en 1650 et fut père, entre autres de:
1° Pierre François, né vers 1630, qui suit.
2° Jean-Baptiste, seigneur de Behain, marié à Marguerite de Gosée, sa parente, fille de Barthélemy (aussi nommé Pierre) de Gozée et de Charlotte-Marie de Prelle, dite Compère (dont la mère était Marguerite de Sire, ci-dessus). Ils eurent de leur union:
a) Jean-Baptiste, seigneur de Behain, allié à Dourbes à Marie-Thérèse Baillet le 30 juin 1715, dont il eut: Marie-Dieudonnée, mariée en premières noces à Laurent de Jacquier; en seconde noces en 1760, à Charles Gabriel de Vaulx, seigneur d'Achy, Hemptines, Champion, membre de l'état noble de Namur par réception du 18 juin 1773, fils de Jean-Gabriel et de Marie-Joseph de Jacquier de Champion.
b) Marie-Catherine Thérèse Anne Dorothée, morte à Nismes le 12 octobre 1721, mariée par contrat du 20 juin 1714, à Gérard Baillet, seigneur de Merlemont, bailli de la ville et châtellenie de Couvin, né à Nismes le 2 avril 1664, y décédé le 22 septembre 1728, fils de Jacques, seigneur de Belle-fontaine, bailli de la ville et châtellenie de Couvin, et de Françoise de Martin.
3° Marie-Elisabeth, baptisée dans l'église paroissiale de Gerpinnes au mois de mai 1633.
4° Anne-Marguerite, baptisée le 19 janvier 1637.
5° Catherine Rolande, baptisée le 14 juin 1639.
6° Charles, baptisé le 6 septembre 1643.
7° Jeanne-Caroline, baptisée le 16 mai 1645.
8° Jeanne-Françoise, baptisée le 7 octobre 1647.
V. Pierre François de Sire, seigneur de Gougnies et de Boignée, membre de l'état noble de Namur, épousa par contrat passé à Mons le 20 février 1661, Marie Bonne Albertine du Trieu, née en 1639, fille de Jean-Baptiste, seigneur d'Ottignies, et de Françoise Le Brun, qui fut depuis dame d'Oret. A ce contrat, le seigneur Pierre François de Sire est accompagné de messire François de Sire, écuyer, seigneur de Gougnies, et de dame Marie-Françoise Tayenne, son père et sa mère, du seigneur Pierre de Gozée, son cousin, et de Floris de la Falize, écuyer, seigneur de Froidmont, conseiller du roi en son conseil ordinaire à Mons; la future est assistée de Françoise Lebrun, veuve de Jean-Baptiste Dutrieu, de son vivant seigneur d'Ottignies. La seigneurie de Gougnies, assurée par ce contrat à Pierre François de Sire, fut relevée par lui la même année. Il mourut le 25 novembre 1698 et sa veuve le 18 janvier 1711. Ils furent enterrés dans le chœur de l'église de Gougnies, sous une pierre armoriée, portant cette épitaphe:
"Icy gist noble homme Pierre François DE SIRE, escuyer, seigneur de Gougnies, décédé le 25 novembre 1698, et Anne-Marie DUTRIEUX, sa compagne, décédée le 18 janvier 1711. Priez Dieu pour leurs âmes."
Ils eurent de leur union:
1° Marie-Bonne-Françoise, née le 25 février 1662 au château de Gougnies et baptisée à Gerpinnes, décédée le 1er juillet 1706. On voit sa pierre sépulcrale, la seule de sa famille qui soit conservée, à la nouvelle église de Gougnies dans la chapelle des fonts baptismaux. L'écusson est fruste, mais l'inscription est bien conservée, en voici le texte:
"Ci gist noble damoiselle DE SIRE, fille de Pierre-François de Sire, escuyer, seigneur de Gougnies et de dame Marie-Bonne-Albertine Dutrieu, décédée le 1 de juillet 1706. Priez Dieu pour son âme."
2° Pierre François Charles, qui suit.
3° Joseph François, baptisé à Gerpinnes le 24 juin 1665.
4° Louis, baptisé le 29 décembre 1673.
5° Marie-Isabelle, baptisée à Gerpinnes le 6 septembre 1675, mariée au même lieu le 9 mai 1711, à Charles Benoît Desmanet, mousquetaire, puis capitaine au régiment de Confians, dragons, au service de France, né à Gerpinnes le 4 avril 1677, fils de Martin Desmanet, seigneur de la vicomté d'Abérée, et de Marguerite Alexandrine Desmanet.
6° Marie-Elisabeth, baptisée le 7 octobre 1679.
7° Marie-Anne, baptisée le 22 octobre 1689.
VI. Pierre François Charles de Sire, seigneur de Gougnies et d'Acoz, né au château de Gougnies et baptisé à l'église paroissiale de Gerpinnes le 10 octobre 1663, fut admis à l'état noble de Namur, et épousa à Gerpinnes, le 29 août 1702, sa cousine Bernardine Françoise Joseph de Prelle, dit Compère, née à Cambrai (F), baptisée à l'église du Saint-Sépulcre le 17 juillet 1674, fille de Charles, capitaine, puis major de cuirassiers au service impérial, et d'Anne-Thérèse de Coppenhem, dame de la Nieppe, petite-fille d'Antoine, bailli du marquisat d'Aiseau, et de Marguerite de Sire. Ils firent leur testament conjonctif le 22 janvier 1724. Elle mourut en 1730; lui décéda le 22 juin 1732, ayant eu huit enfants, dont sept étaient vivants au moment de son décès:
1° Pierre François Charles Ghislain, sui suit.
2° Jean-Baptiste François Ghislain, qui suivra après la descendance de son frère.
3° François Théodore Ghislain de Sire de Bassart, baptisé à Gerpinnes le 23 novembre 1705, enseigne de dragons au service impérial en 1734, mort en Hongrie le 18 novembre 1738, sans avoir été marié.
4° Marie-Bonne Françoise Ghislaine, baptisée à Gerpinnes le 8 avril 1707, morte sans alliance au Franc-Douaire sous Stave, le 22 décembre 1762. Elle avait testé le 31 octobre 1761 en faveur de son beau-frère Joseph Alexis de Lierneux, chez lequel elle demeurait.
5° Marie-Françoise Joseph, née à Gougnies le 24 mai 1708, baptisée le lendemain à Gerpinnes, mariée à Gerpinnes le 21 mai 1732, à Joseph Alexis de Lierneux, né à Stave le 20 octobre 1700, vivant encore en 1772, fils de François Herman, seigneur de Stave, et d'Alexandrine Dorothée Maximilienne de Lallemand.
6° Bernardine Françoise Joseph Ghislaine, baptisée à Gerpinnes le 28 octobre 1709, mariée à Joseph de Montpellier, seigneur de Sorinne-la-Longue et d'Assesse, veuf depuis le mois de septembre 1750 de N. de Maucour. Il vivait encore en 1773 et était mort antérieurement au mois de janvier 1780. Sa veuve testa le 19 mars 1791, décéda à Dinant le 12 janvier 1793 et fut enterrée d'après sa volonté, aux Croisiers.
7° Marie-Charlotte Thérèse Ghislaine, baptisée le 16 avril 1711, morte en 1716.
8° Jean-Charles, dit le chevalier de Sire de Gougnies, brigadier des gardes du roi Catholique, baptisé le 2 mars 1713, marié par contrat passé à Stave, le 27 septembre 1749, à sa parente Marie-Françoise de Prelle, née à Nivelles, baptisée à Saint-Jacques le 19 juillet 1709, morte sans enfants le 18 janvier 1786, fille de Jean-Charles de Prelle, seigneur de la Nieppe, et de Bernardine Jacqueline van der Beken. Il résidait à Nivelles depuis 1761. Son testament, fait le 13 août 1792, fut ouvert le 23 décembre 1793, le lendemain de sa mort.
VII. Pierre François de Sire, seigneur de Gougnies, né au château de Gougnies, baptisé à Gerpinnes le 12 juin 1703, fut appelé conjointement avec son frère Jean-Baptiste de Sire et Marie-Françoise Joseph de Sire, femme de Joseph Alexis de Lierneux, et avec Charles Antoine de Vinchent, seigneur de Morval, chacun pour un quart, à l'héritage de Charles Gabriel Ghislain, comte d'Apchon, seigneur d'Ottignies, Papignies, leur parent, en vertu de son testament du 15 avril 1753, signé l'avant-veille de sa mort. Le comte d'Apchon était fils unique de Gilles Albert d'Apchon, seigneur de Noirchin, et de Marie-Claire Thérèse du Trieu, dame d'Ottignies. La tante de cette dernière, Marie-Bonne Albertine du Trieu, avait épousé, comme nous l'avons vu plus haut (voir V), Pierre François de Sire.
Pierre François de Sire fut membre de l'état noble de Namur et mourut le 4 août 1766. Il avait épousé en première noces, N. Givet, morte sans enfants vers 1741; et en secondes noces à Gerpinnes, moyennant dispenses accordées le 19 août 1741, Marie-Alexandrine Le Brun, nièce de sa première femme, fille de Michel Le Brun et de Catherine Givet et sœur de Paul François Joseph et Jean-Baptiste de Le Brun, qui furent anoblis et créés chevaliers du Saint-Empire par l'empereur François 1er. Elle survécut à son mari jusqu'au 31 juillet 1779, ayant eu quatre fils:
1° Jean-Baptiste Alexandre Ghislain, seigneur de Gougnies, baptisé à Gerpinnes le 12 janvier 1742, enseigne aux gardes wallonnes au service d'Espagne le 6 juin1761, enseigne de grenadiers le 24 octobre 1764, sous-lieutenant en 1766, lieutenant en 1774, lieutenant de grenadiers en 1784, enfin capitaine le 1er septembre 1786. Il fut retraité comme brigadier au mois d'avril 1793 et mourut à Barcelone (E) le 16 décembre 1800.
2° Alexandre Benoît Ghislain, seigneur d'Ottignies, baptisé le 10 mars 1743. Il mourut à Bruxelles sans alliance le 12 janvier 1814.
3° François Alexandre Ghislain, dit de Bassart, baptisé le 17 février 1745, enseigne aux gardes wallonnes le 28 mai 1762, sous-lieutenant le 25 août 1767, sous-lieutenant de grenadiers le 15 août 1772, lieutenant de grenadiers avec le grade de colonel le 5 mai 1785, capitaine de grenadiers le 10 janvier 1788. Il assista en 1775 à la descente d'Alger et fit les campagnes de 1793 à 1795 contre les Français. Il paraît être mort en Espagne en 1807.
4° Ferdinand Melchior Adrien Ghislain, baptisé le 13 janvier 1748. On le croit mort avant 1768.
VIIbis Jean-Baptiste François Ghislain de Sire, seigneur de Melin, paroisse d'Onhaye, fief qui lui était échu par le testament, daté du 7 février 1743, de sa parente Dorothée Tabolet et qu'il releva en 1753, fut reçu à titre de cette seigneurie, à l'état noble de Namur. Né au château de Gougnies et baptisé à Gerpinnes le 4 octobre 1704, il épousa en premières noces, Anne-Caroline de Lierneux, fille de François Herman de Lierneux de Stave, seigneur de Terbroeck, et d'Alexandrine de Lallemand; et en secondes noces Marie-Angélique de Polchet, sœur d'Eugène de Polchet de Lislinchamps, résidant à Sivry en 1782. Il eut du premier lit:
1° Alexandrine Carmen, baptisée à Stave le 6 juillet 1727 et décédée en 1728.
2° François Joseph, dit Antoine, baptisé à Stave le 26 novembre 1729, capitaine au service de France, puis lieutenant colonel et gouverneur de Castel. Il signa le 11 mars 1789 un accord avec ses parents de Thomas de Bossière, étant alors pensionné.
3° Bernard Alexis, baptisé à Stave le 30 mars 1732, capitaine au service d'Espagne. Il fut gouverneur d'une forteresse, chevalier de Calatrava et épousa Louise Philippine Joseph de Rosée. Il mourut sans enfants en Espagne au mois de janvier 1797.
4° Paul Alexis, qui suit.
5° Alexandrine Dorothée, baptisée à Stave le 5 septembre 1736.
6° Isabelle Jeanne Françoise, née à Stave le 22.12.1737, religieuse au Val-Notre-Dame.
VIII. Paul Alexis de Sire de Melin, né à Stave le 14 septembre 1733, capitaine au régiment de Lamarck au service de France, chevalier de Saint-Louis, épousa à Stave le 14 juin 1780, sa cousine Anne-Caroline de Lierneux, morte à Melin le 26 avril 1813, à l'âge de 62 ans, fille de Joseph Alexis et de Marie-Françoise de Sire de Gougnies. Paul Alexis testa le 10 février 1817 et mourut à Dinant le 22 avril suivant, ayant eut les enfants suivants:
1° Charles Frédéric, né à Melin (Onhaye) le 22 septembre 1783 et y décédé le 30 mai 1786.
2° Bernard Auguste, qui suit.
3° Isabelle, née à Melin le 22 septembre 1785, morte à Dinant le 28 avril 1871, mariée en premières noces, le 1er février 1810, à Louis Dieudonné de Saint-Hubert, fils de Jean Nicolas et de Marie-Jeanne Françoise Joseph de Cesve; et en secondes noces, à Charles Simonin, dont elle n'eut pas d'enfants. Elles eut de son premier mariage une fille, Marie-Caroline de Saint-Hubert, mariée à Perpète Joseph Charles Gustave de Vaulx de Champion.
IX. Bernard Auguste de Sire de Melin, né à Melin le 20 novembre 1785, y décédé le 7 janvier 1864, épousa à Dinant le 12 avril 1817, Laurence Ferdinande de Jacquier de Rosée, née à Charleville le 7 frimaire an VII (27.11.1798), fille de Laurent François, baron de Jacquier de Rosée, et d'Antoinette Robertine Bernardine Népomucène, comtesse de Liedekerke Beaufort, et eurent une fille:
Thérèse Léonide Auguste, née à Melin le 20 février 1830, mariée à Onhaye le 3 décembre 1848, à Laurent Adolphe Joseph, baron de Jacquier de Rosée d'Anthée, né le 13 février 1813, mort au château de Melin le 2 février 1858, fils de Stanislas Joseph, et d'Henriette Constance de Wal.
C'est en elle que doit s'éteindre la famille "de Sire".
Source: http://myspace.voo.be/jeafiems/lesire_fichiers/OrigineHistoireLeS_fichiers/A.N.B.1877.htm | Objet média | Armes de la famille de Prelle de la Nieppe Format : image/png Dimensions de l’image : 800 × 974 pixels Taille du fichier : 833 Ko Type : Armoiries Image principale : oui Note: Gironné d’or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettée… Gironné d’or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées au pied fiché d’argent ; au chef d’argent chargé de trois étoiles à six rais de gueules.
Heaume : couronné
Cimier : une aigle issante d’or
Lambrequins : d’or et de gueules
Devise : raison partout
Armes modélisées par Arnaud de Prelle sous inkscape 201204
© genealogie.deprelledelanieppe.be 2012 Note: PRELLE de la NIEPPE (de) PRELLE de la NIEPPE (de)
ARMES : gironné de dix pièces d'or et de gueules, chaque giron de gueules chargé de trois croisettes recroisettées au pied fiché d'argent, les pieds dirigés vers l'abîme ; au chef d'argent chargé de trois étoiles à six rais de gueules. Heaume d'argent couronné. Lambrequins d'or et de gueules. Cimier : une aigle issante d'or.
BIBLIOGRAPHIE :
- Annuaire de la Noblesse de Belgique 1890, I, 154 ; et passim ab 1862, 161.
- Vicomte Roger de Prelle de la Nieppe, Les seigneuries suzeraines de la Nieppe et Berlette et leurs vicomtes (1931).
- René Goffin, Généalogies nivelloises, I, 162.
- Poplimont, La Belgique héraldique, IX, 55-60.
- Xavier de Ghellinck, Armorial et historique des Alliances, III, 117.
- Edgar de Prelle de la Nieppe, Epitaphier de Nivelles, 30-34, extrait des "Annales de la Société archéologique de l'arrondissement de Nivelles, IV (1891).
- Troostembergh, Quarters, II, 538. Publication : Collection "ETAT PRESENT" a.s.b.l.
Bruxelles Détails de la citation : Tome XV, p.75 Date d’entrée dans le document original : 1967 Qualité des données : source primaire Note: Prelle (de) (anciennement Compère de Presles) Gironné de dix pièces d'or et de gueules, chaque … Prelle (de) (anciennement Compère de Presles) Gironné de dix pièces d'or et de gueules, chaque giron de gueules chargé de trois croisettes recroisettées au pied fiché d'argent, les pieds dirigés vers l'abîme, au chef du même, chargé de trois étoiles du second. Casque couronné.
Source: J.B. Rietstap et ses compléments. Qualité des données : source primaire Note: PRELLE de la NIEPPE (de) (Feluy, comté de Hainaut). 1499. PRELLE de la NIEPPE (de) (Feluy, comté de Hainaut). 1499.
Issue de Jehan Compère, suppléant des échevins de Feluy dès 1499, mayeur de Feluy, mayeur de l'Escaille et du Croquet, époux de Grégoriette de Somaing. Son fils Jehan Compère dit de Prelle est échevin et bailli de Feluy. Charles de Compère dit de Prelle, écuyer, son fils Antoine, mort en 1644, et son petit-fils Emmanuel (1629-1700) sont baillis d'Aiseau.
Charles de Prelle dit Compère (1631-1698) est capitaine de cuirassiers en 1667, Edgar de Prelle de la Nieppe (1854-1915) est conservateur au Musée Royal d'armures de Bruxelles.
Trois veneurs à la vénerie royale de Boitsfort au XVIIe siècle, deux baillis de Châtelet aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Seigneurs de Picquendaele, la Nieppe et Berlette.
Reconnaissance de noblesse en 1823.
A consulter : René Goffin, Compère, Coppe et de Prelle, dans Généalogies Nivelloises, 1951, page 162.
Source: Anciennes Familles de Belgique, Jean-François Houtart, Association Royale Office Généalogique et Héraldique de Belgique, p. 127, 2008. PRELLE.
Gironné d’or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées d'argent ; au chef d’argent chargé de trois étoiles à six rais de gueules. Heaume couronné. Cimier : une aigle d'or issante.
Le Carpentier nomme parmi les familles patriciennes de la ville de Cambray les Compère de Presles (Hist. de Cambray et du Cambrésis, p. 270). A la page 676, il cite Eustache Compère de Presles, écuyer, bailli de Saint-Aubert.
Le 2 mars 1668 les hérauts d'armes Jean Bouhelier et Jean de Launay signèrent une déclaration de noblesse où ils faisaient descendre, par bâtardise, les Compère établis au wallon Brabant de la maison d'Enghien d'Havré. C'est sans doute l'écu des Compère, gironné comme celui de la maison d'Enghien, qui leur inspira ce rapprochement. Ils rattachaient, en même temps, les Compère du Brabant aux Compère de Presles du Cambrésis. Au commencement du dernier siècle, le roi d'armes van Berckel, plus consciencieux pourtant que le trop fameux Jean de Launay, confirma cette filiation qui fut de nouveau constatée par les hérauts d'armes en 1775.
Sans remonter à des temps plus reculés, nous dirons que la famille Compère, connue depuis sous le nom de de Prelle, était honorablement établie à Nivelles au milieu du seizième siècle.
On voyait ses armes en plusieurs lieux: "sur une verrière à la maison portant pour enseigne aux trois Pucelles, sur le Grand-Marché ; à l'église de Sainte-Gertrude sur les volets d'un tableau représentant l'Adoration des rois mages : une inscription portant la date de 1557 rappelait que ces armes étaient celles de mademoiselle Isabeau Compère ; sur une verrière à l'église de Notre-Dame avec la date de 1545 ; à l'église des Jésuites, ci-devant paroisse de Saint-Georges, sur une verrière avec la date de 1550 ; à l'église des Récollets sur le tombeau de François van den Hofstadt dit Tenremonde, seigneur de Bornival, mort 27 janvier 1545." (Attestation du notaire Del Estienne, à Nivelles 3 février 1702.)
Ces armes étaient figurées de la manière suivante : Écartelé ; au 1 de de Prelle, comme il est blasonné en tête de cet article ; au 2 d'azur au chevron accompagné de trois trèfles d'argent ; au 3 d'or à la hure de sanglier au naturel ; au 4 d'argent à la fasce de gueules accompagnée en chef de trois merlettes rangées du même.
A l'église du village d'Arquennes, près de Nivelles, on voyait sur un ancien tableau les armoiries en losange de la donatrice : mi-parti de Compère comme nous venons de le voir et mi-parti d'azur à la croix d'argent. (Attestation donnée à Nivelles 27 juin 1714 par le notaire du Houx, qui déclare de plus " avoir vu l'original en parchemin d'un acte passé devant les mayeur et échevins de Jumet près de Gosselies 28 mars 1583, où se voit que Jean Compère avait été conjoint avec Suzanne de Bousies dite de Vertain").
Source: Annuaire de la noblesse de Belgique 1862, pp. 161-163. Note: Cette famille, anciennement Compère de Presles, originaire du Cambrésis, est citée par le Carpentier… Cette famille, anciennement Compère de Presles, originaire du Cambrésis, est citée par le Carpentier, page 270, au nombre des plus anciennes familles de Cambrai. A la page 676, il mentionne qu’Eustace Compère de Presles, écuyer de saint Aubert, est cité dans deux chartes de l’abbaye de saint Aubert des années 1493 et 1500.
Une déclaration de noblesse des hérauts d’armes Jean Bouhelier et Jean de Launay, en date du 2 mars 1668, porte que les Compère établis au Brabant wallon sont issus, par bâtardise de la maison d’Enghien d’Havré et se rattachent aux Compère de Presles du Cambrésis. Cette attestation fut confirmée par le roi d’armes van Berckel, au commencement du XVIIIe siècle et plus tard, en 1775, par les rois d’armes de la contrée.
Les Compère, uniquement connus aujourd’hui sous le nom de de Prelle, sont honorablement établis depuis le XVIe siècle à Nivelles, où l’on retrouve leurs armes, ainsi qu’à l’église du village d’Arquennes.
A Nivelles, ces armoiries se distinguaient d’abord sur une verrière de la maison portant pour enseigne : Aux trois Pucelles, sur le grand marché.
A l’église de Sainte-Gertrude, les armoiries de mademoiselle Isabeau Compère étaient figurées avec la date de 1557 sur les volets d’un tableau représentant l’Adoration des rois mages.
On les voyait encore : avec la date de 1545, sur une verrière de l’église de Notre-Dame ; avec la date de 1550, sur une verrière de l’église des Jésuites, d’abord paroisse de Saint George; enfin, à l’église des Récollets, sur le tombeau de François van den Hofstadt dit Tenremonde, seigneur de Bornival, mort le 27 janvier 1545.
Ces diverses indications ont été attestées, sous le sceau de son office, par le notaire Del Estienne, à Nivelles, le 3 février 1702.
Quant aux armoiries placées dans l’église d’Arquennes, elles étaient peintes en losange sur un tableau ; mi parti Compère, mi parti d’azur à la croix d’argent.
Le notaire du Houx qui l’atteste à Nivelles, le 27 juin 1714, déclare en outre avoir vu «l’original en parchemin d’un acte passé devant les mayeur et échevins de Jumet près de Gosselies, du 28 mars 1583, où se voit que Jean Compère avait été conjoint avec Suzanne de Bousies, dite de Vertain. »
Source: La Belgique Héraldique, Poplimont. Note: PRELLE DE LA NIEPPE (de) PRELLE DE LA NIEPPE (de)
Armes : gironné d'or et de gueules de 10 pièces, chaque giron de gueules chargé de 3 croisettes recroisettées au pied fiché d'argent, au chef d'argent chargé de 3 étoiles à 6 rais de gueules. Heaume : couronné. Cimier : une aigle d'or issante.
La devise de cette famille, qui n'est pas mentionnée dans l'armorial hollandais est : Raison partout.
L'annuaire de 1862 (p. 161) a donné de la généalogie de cette famille la partie qu'il avait été possible de vérifier à cette époque. Depuis lors, nous appuyant sur les travaux de Butkens, de Laurent Le Blond et sur un manuscrit découvert chez M. Crombez, l'ancien bourgmestre de Tournay, et déposé à la bibliothèque de cette ville, nous aidant des pièces réunies dans le but de vérifier certaines assertions aventureuses des hérauts d'armes de Launay et Bouhelier, nous nous sommes mis à même de présenter cette année un travail soigneusement étudié.
I. André Compère, dit de Prelle, avait sans doute un frère établi dans la même ville, car nous relevons des alliances qui indiquent qu'à l'époque où commence cette généalogie il y avait d'autres personnages que ceux que nous mentionnons.
Il portait, selon le manuscrit de Tournay, de gueules au chef d'argent chargé de 3 étoiles à 6 rais de gueules.
Il épousa Marie d'Havrech-Enghien, portant gironné d'or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croisettes recroisettées au pied fiché d'argent. C'est la combinaison de ces armoiries qui donna naissance à l'armoirie actuelle. Cette manière de créer des armoiries nouvelles était très commune à cette époque et se retrouve souvent dans les familles qui ont un chef, un coupé ou un parti.
Source: Annuaire de la noblesse de Belgique de 1890, pp. 154-155. Note: Noblesse belge d'aujourd'hui: Volumes 1 à 2 (Blaise d'Ostende à Arlon) Noblesse belge d'aujourd'hui: Volumes 1 à 2 (Blaise d'Ostende à Arlon)
de Prelle de la Nieppe
Venu du Brabant, Charles Compère, bailli d'Ayseau, se disant fils d'une Bousies, eut Antoine dont le fils devint Charles de Prelle.
Reconnus nobles en 1823, nous ne savons sur la base de quoi.
Les lecteurs de l'Eventail, organe mondain et non juridique, ont pu lire le 29 juin 1930 le texte suivant: " Après décision française judiciaire du 7 juin 1930, ont été visées et enregistrées par le ministre de la Justice agissant par délégation du garde des sceaux et par le ministère des Affaires étrangères à Paris, les reconnaissances du titre de vicomte en faveur de Roger, Alain et Reginald de Prelle de la Nieppe, descendants respectivement aux quatrième et cinquième degrés de Hyacinthe-François de Prelle, vicomte de la Nieppe et de Berlette.
D'après la convention franco-belge, les décisions des cours et tribunaux rendus en matière civile dans l'un des deux Etats, ont dans l'autre l'autorité de la chose jugée."
Relevons simplement les erreurs juridiques de ce texte:
1. Le ministre de la Justice étant garde des sceaux ne peut et ne doit pas se donner délégation à lui-même.
2. Les seigneuries de la Nieppe et de Berlette étaient vicomtières donc de moyenne justice mais n'entraînait (sic) pas un titre de vicomte pour ses propriétaires.
3. En tous cas, il ne pouvait y avoir qu'un seul vicomte, à supposer qu'il y en eut un, quod non, c'est le possesseur du fief.
4. On pouvait être régnicole des Pays-Bas et relever un fief en France et vice versa en vertu du traité de Cambrai de 1529 (…)
5. D'après la convention franco-belge, les décisions judiciaires ne sont exécutoires dans l'autre pays qu'après exéquatur, et celle-ci est refusée si la décision est contraire à l'ordre public, ce qui est patent en l'espèce puisque le seul tribunal compétent pour statuer sur le statut personnel de Belges domiciliés en Belgique est celui de leur domicile.
6. Même en droit français, le tribunal français qui a rendu ce jugement est incompétent, a fortiori l'exéquatur est impossible ; et il serait curieux de savoir quel tribunal s'est montré aussi ignorant du droit…
Nous croyons d'ailleurs que même les de Prelle de la Nieppe en sont convaincus car ils n'ont jamais osé porter leur titre de vicomte en Belgique, et sont restés "compères" comme devant. Note: Familles nobles de Belgique d'origine française (cinquième article). Familles nobles de Belgique d'origine française (cinquième article).
PRELLE.
Cette famille, une des plus anciennes du Cambrésis, était connue primitivement sous le nom de Compère de Presles, d'après Le Carpentier, qui, dans son Histoire de Cambrai, mentionne Eustace Compère de Presles, écuyer, comme figurant dans deux chartes de l'abbaye de Saint-Aubin, des années 1493 et 1500.
Jean Delaunay et Jean Bouhelier, hérauts d'armes, disent, dans une déclaration de noblesse en date du 2 mars 1668, que les Compère, établis dans le Brabant-Wallon, sont issus par bâtardise de la maison d'Enghien d'Havré, et se rattachent aux Compère de Presles du Cambrésis. Ils ne sont plus connus aujourd'hui que sous le nom de de Prelle. Jean-Charles de Prelle, seigneur de Berlette, né à Saint-Omer en 1669, s'établit à Nivelle (sic). L'aîné de ss fils, Charles-Simon-Ghislain de Prelle, né en 1702, capitaine au régiment de Starhemberg, fut tué dans la guerre contre les Turcs, le 4 juillet 1738. Le plus jeune, Hyacinthe-François-Bernard de Prelle, né à Nivelles en 1711, continua la descendance, qui a fourni deux rameaux. L'un était représenté de nos jours par Emmanuel de Prelle, conseiller à la cour d'appel de Bruxelles ; l'autre, par Auguste de Prelle, juge de paix à Nivelles, décédé le 23 mai 1865, dont le fils aîné, Arthur de Prelle, a épousé à Anvers, en 1859, Caroline-Marie Gheyssens.
Armes: gironné d'or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées d'argent ; au chef d'argent, chargé de trois étoiles à six raies (sic) de gueules.
Il y avait en Normandie une famille de Prelle dont le nom s'écrivait aussi Prael, orthographe qui semblerait indiquer une origine flamande ou brabançonne. En 1696, Jacques du Prael, écuyer, sieur de Maubré, et Guillaume du Prael, écuyer, prêtre-curé d'Amfreville, firent enregistrer leur blason dans l'Armorial général de France (registre de Caen) : d'argent, au chevron de sable, accompagné de trois trèfles de même. (Voyez pl. C. U.)
Source: M. Borel d'Hauterive, Annuaire de la Noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, 1883, p. 197. Qualité des données : source non fiable | Objet média | Vitrail du Château d'Anthée (dit Château de la Forge) comprenant les armes Sire/Prelle Format : image/jpeg Dimensions de l’image : 480 × 640 pixels Taille du fichier : 43 Ko Type : Armoiries Image principale : non | Dernière modification | 15 octobre 2021 – 08:47:10
par : apn | |
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