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|  |  |  | Charles Emile van Marcke de LummenBirth: August 25, 1827 30 25 — Sèvres, Hauts-de-Seine, Île-de-France, France Death: December 24, 1890 — Hyères, Var, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France |
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Marriage | March 3, 1912
| Media object | Armes de van Marcke de LumèneFormat: image/png Image dimensions: 800 × 880 pixels File size: 171 KB Type: Coat of arms Note: de gueules, au lion d'argent, armé et lampassé d'azur, couronné d'or. de gueules, au lion d'argent, armé et lampassé d'azur, couronné d'or.
Source (blasonnement): J.-B. Rietstap et ses compléments.
Armes modélisées sous Inkscape par Arnaud de Prelle à partir d'éléments de WikimédiA 20121204. Note: HISTOIRE DE LA FAMILLE VAN MARCKE DE LUMMEN HISTOIRE DE LA FAMILLE VAN MARCKE DE LUMMEN
Sommaire
1 - HISTOIRE
1.1 - Lignée d’Audenarde/d’Alost
1.2 - Lignée de Limbourg
1.3 - Lignée de Chiny
1.4 - Van Marcke de Lummen
2 - Les domaines.
3 - Origine du nom
4 - Cartes
5 - Les armoiries.
1 - HISTOIRE
La lignée des Van Marcke de Lummen a commencé à exister en tant que telle, tantôt sous le nom de Lummen (de Lummen, van Lummene, de Lumene, de Lumaing, etc.), tantôt sous celui de Marcke ou van Marcke (ou Maarke ou Maercke) à partir de la seconde moitié du XIIIeme siècle, lorsque Louis de Marcke, de la lignée d’Audenarde / Alost, hérita par mariage de l’avouerie de Hesbaye, à laquelle était liée la seigneurie de Lummen, dont il repris le nom pour s’appeler Louis de Lummen, seigneur de Marcke. Son mariage avec Mathilde de Limbourg, marquait en fait l’union de deux lignées : celle de Limbourg (par les femmes) et celle d’Audenarde et d’Alost (par les mâles). Une troisième famille, celle de Chiny, s’est intercalée (par les femmes) en la personne de la fille de Louis de Chiny, seigneur de Lummen, avoué de Hesbaye, épouse de Frédéric de Limbourg et mère de Mathilde. On peut remonter en suivant ces trois lignées jusqu'au Xeme siècle où, faute de document, on perd leur trace.
Les trois lignées ont contribué à des titres divers à la formation de la famille Van Marcke de Lummen actuelle. La contribution la plus importante vint de la lignée d’Audenarde/ d’Alost. Outre l’ascendance directe par les hommes, ont constate que la famille est longtemps restée établie dans la région d’Audenarde, Gand, Bruges... en Flandre orientale. Dans la suite de l’histoire, elle y posséda de nombreux domaines et charges. La seigneurie de Marcke étant elle-même située à proximité d’Audenarde. De la lignée de Limbourg, ils conservèrent les armoiries (voir plus bas) ; et de celle de Louis de Lummen, d’abord la seigneurie de Lummen et l’avouerie de Hesbaye et par la suite, uniquement le nom.
1.1 - Lignée d’Audenarde/d’Alost
Pour les raisons évoquées ci-dessus, la lignée d’Audenarde-Alost doit être choisie comme racine pour l’établissement de la généalogie générale de la famille. Mathilde d’Audenarde (morte en 1132), fille d’Arnould II d’Audenarde épousa Gérard d’Oudenbourg, seigneur et/ou châtelain d’Audenbourg, grand chambellan des comtes de Flandre. Ce Gérard descend vraisemblablement des seigneurs d’Alost. Son père Raoul d’Alost était chambellan du comte de Flandre et prit part à la prise de Jérusalem. Le plus ancien membre de cette lignée et donc le plus ancien aïeul paternel (lignée agnatique) des Van Marcke de Lummen d’aujourd’hui est Baudouin d’Alost, avoué de Saint-Pierre à Gand vivant en 962.
Mathilde d’Audenarde appartient à la Maison d’Audenarde dont le plus ancien membre identifié est Ingelbert qui était vivant dans la seconde moitié du Xeme siècle. Cet Ingelbert a été à l’origine d’un impressionnant clan de réelle noblesse. Ses descendants comprirent quatre des douze pairs de Flandres. Il eut quatre fils dont trois furent à l’origine de plusieurs lignées : Alard dont sont issus les EINE et les TOURNAI-MORTAGNE, Ingelbert, origine des PETEGEM-CYSOING et les de la VICHTE, et enfin, Hugues ou Hugo qui donna naissance aux AUDENARDE et CHIEVRES. Suivant les auteurs, les descendants de Hugues portent tantôt le nom d’Audenarde, tantôt celui de Pamele. Cependant, eux-mêmes se nommaient « d’Audenarde » comme en témoigne les quelques sceaux retrouvés.
1.2 - Lignée de Limbourg
La lignée de Limbourg est issue de la descendance de Widéric ou Wigéric (ou Ricuin), comte d’Ardennes (milieu du Xeme siècle), identifié comme origine de la famille de Limbourg, jusqu'à Mathilde de Limbourg. Widéric serait, notamment, à l’origine des maisons de Luxembourg et de Limbourg.
Mathilde est la fille de Frédéric de Limbourg, troisième fils de Henri III de Limbourg. Frédéric a épousé la fille de Louis de Lummen et de N. de Rumigny. Elle épousa Louis d’Audenarde, seigneur de Marcke. Celui-ci prit pour lui et toute sa descendance le nom de Lummen, seigneur de Marcke et repris les armes (en en inversant les couleurs) des Limbourg.
1.3 - Lignée de Chiny
Louis de Lummen, premier à porter le nom de Lummen, avoué de Hesbaye, appartient à la famille de Chiny. Son grand-père Othon II, mort en 1125, était le sixième comte de Chiny. Louis hérita l’avouerie de Hesbaye de son père Eustache. La lignée de Chiny trouverait elle-même sont origine dans le mariage d’une fille de Widéric et de Arnulfe de Granson, exilé de Suisse pour d’obscures raisons. Cependant l’existence de cet Arnulfe de Granson n’est pas avérée et pourrait n’être qu’une légende.
L’avouerie de Hesbaye était alors la plus importante du pays, elle s’étendait sur la plus grande partie du pays de Liège et dépendait de l’évêque de Liège. Avant le milieu du XIIeme siècle, elle était appelée avouerie de Saint Lambert. La succession des avoués de Hesbaye serait la suivante :
Wiger ou Witger I de 1015 à 1054
Rainier I (1055/1082/1086)
Rainier II de 1095 à 1121
Wiger ou Witger II de Waremme, de 1122 à 1131
Eustache, fils du comte Otto II de Chiny de 1139 à 1159. Il hérite de l’avouerie à la mort de son beau-père Wiger II.
Louis de Lummen, fils du précédent (1163-1207)
Frédéric de Limbourg, mort en 1212
Mathilde de Limbourg
Louis de Marcke
Arnould de Lummen
Louis de Lummen (qui signa la charte de Kortenberg)
Arnould de Lummen
Yolande de Lummen, hérita l’avouerie de son père Arnould et la transmis à son mari Louis de Looz-Agimont.
La fille de Louis de Looz, transmis l’avouerie à son mari Evrard de la Marck. L’avouerie de Hesbaye resta dans la famille de la Marck jusqu'à la fin de l’ancien régime.
Eustache, avoué de Hesbaye, est le fils de Otto II de Chiny et père de Louis de Lummen. Ayant épousé la fille de Wiger de Waremme (Waremme ou Woronna), il hérita de l’avouerie à la mort de celui-ci après 1131. Louis de Lummen est donc petit-fils de Otto II de Chiny. Il apparaît d’ailleurs chez certains auteurs sous le nom de Chiny.
1.4 - Van Marcke de Lummen
La lignée des Van Marcke de Lummen a commencé à exister en tant que telle, tantôt sous le nom de Lummen (de Lummen, van Lummene, de Lumene, de Lumaing, etc.), tantôt sous celui de Marcke ou van Marcke (ou Maarke ou Maercke) ou encore « de Lummen, dit van Marcke » à partir de la seconde moitié du XIIIeme siècle dans la région d’Audenarde d’abord puis assez rapidement à Bruges et Gand où restèrent bien établis jusqu’au XVIIeme S, ils s’installent ensuite à Bruxelles. Suivant Gaillard, la famille descend de Louis de Lumene, époux de Jacqueline de Rochefort, et fils de Louis de Lumene et de Yolande de Diest. Selon certains (Stinissen), l’origine de la famille actuelle devrait plutôt se trouver dans la descendance de Renaud de Lumene, fils de Louis de Marcke et de Mathilde de Limbourg, et frère de Arnould de Lumene (époux de Marie de Chaumont). On ne sait pas grand chose de ce Renaud, si ce n’est qu’il apparaît dans une charte sous le nom de seigneur de Marcke. Si la seigneurie de Marcke appartint bien à Renaud et non à Arnould, il faut en conclure qu’il est bien l’ascendant direct. Cependant, ceci n’est pas avéré car Arnould et son fils Louis sont parfois qualifiés de seigneur de Lummen et de Marcke.
Les de Lumene dit van Marcke possédèrent successivement de nombreuses seigneuries (voir ci-après) qu’ils obtinrent et perdirent au gré des successions et ou de ventes. Nombre d’entre eux occupèrent des fonctions publiques à Audenarde, Gand et à Bruges (voir ci-après).
Il semble que toutes les branches établies à Bruges s’éteignirent au cours du XVIIe siècle.
Les Van Marcke de Lummen d’aujourd’hui proviennent tous des descendants de Charles de Lummen dit van Marcke époux de Lucie de Munck. Charles fut procureur au conseil de Flandre. Homme de lettres connu sous le nom de Carolus a Marca, il consacra toute sa vie à la culture des lettres anciennes. Tous les généalogistes du XIXéme siècle qui ont travaillé sur Charles et son épouse se sont montrés évasifs sur leurs origines. Charles est probablement le fils de Jacques de Lummen dit van Marcke et de Barbe Ghyselincs ; ce Jacques était lui-même fils naturel de François de Lummen dit van Marcke (+10 avril 1537 à Audenarde). Ce François était marié (x 25 janvier 1504) à Anne van Vaernewyck dont il ne semble pas avoir eu d’enfants. Il eut en revanche un fils naturel dont la mère est inconnue. Comme c’était la coutume à l’époque Jacques porta le nom de son père, mais il n’hérita pas de ses biens. Son père, avec l’assentiment de ses frères et sœurs, fit des dons à son fils naturel (1509) afin qu’il puisse s’établir. Jacques eut 6 enfants de son épouse Barbe Ghyselinc : Etienne, Daniel, Antoine, Charles, Marguerite et Françoise. C’est probablement à cause de cette origine bâtarde que les généalogistes du XIXéme siècle sont restés évasifs sur les origines de Charles. Ils se sont montrés encore plus discret sur les origines de son épouse Lucie de Munck. Lucie était la fille du prévôt de l’église cathédrale de Saint-Bavon à Gand : Lucas connu sous les noms de de Munck, Munich, de Monck, etc. Il fut le dernier abbé de l’abbaye de Saint-Bavon. Suite à la révolte des gantois, Charles Quint décide de remplacer l’abbaye de Saint-Bavon située au coeu de Gand par une forteresse afin d’assoir son autorité sur les gantois. L'abbaye fut sécularisée, les moines relevés de leur voeux de pauvreté ainsi que de l'observation des règles de Saint Benoît, il leur fut conféré le titre de chanoines (1537) et furent rattachés à l’église Saint-Jean qui fut rebaptisée en église cathédrale de Saint-Bavon. C’est après cette sécularisation que Lucas de Munck eut une relation avec Jeanne Temmermans dont il eut deux filles Catherine et Lucie qui naissent vers 1550. Le successeur et exécuteur testamentaire de Luca, Viglius d’Aytta obtient du roi Philippe II la légitimation des deux filles. A partir de ce moment, elles porteront le nom de leur père de Munck au lieu de celui de leur mère Temmermans. Pour masquer cette origine qu’ils jugeaient peu flatteuse, les généalogistes du XIXéme siècle lui inventérent une parentée avec le général anglais Georges Monck qui combattit aux côtés d’Olivier Cromwell.
Certains Van Marcke de Lummen furent militaires principalement avant le 19ème S. aux armées d’Espagne et d’Autriche. C’est au service de la maison d’Autriche que des Van Marcke de Lummen émigrèrent et s’établir en Pologne où subsiste aujourd’hui une branche de la famille. Ainsi on voit Godefroi, fils de François de Lumene dit van Marcke et de Anne van den Eynde, officier au service des armées autrichiennes participer à la guerre de Sept Ans qui opposa de 1753 à 1763 la France, l’Autriche, la Russie, la Saxe, la Suède et l’Espagne à l’Angleterre alliée à la Prusse et au Hanovre. Le but de l’Autriche était de conquérir la Silésie aux dépends de la Prusse mais elle échoua. Un des fils de Godefroi, Joseph Antoine fit également partie des armées autrichiennes et combattit à partir de 1787 sous les commandements successifs de Joseph II (1741-1790) Léopold II (1747-1792) et François II (1768-1835). Il combattit durant toutes les guerres révolutionnaires françaises jusqu'à la chute de Napoléon Bonaparte. Son fils, Charles, fut également officier à partir de 1827, au régiment d’infanterie 20ème de Ligne. Ce dernier s’est probablement établi en Pologne où il se maria à Cracow et où ses descendants subsistent aujourd'hui. Enfin, Antoine François Clément Van Marcke de Lummen, aïeul des Van Marcke de Lummen vivants en Belgique aujourd’hui, fut colonel de cavalerie au service de l’Autriche juste avant la fin de l’ancien régime.
Parallèlement, d’autres membres de la famille firent parties de Gardes royales wallonnes qui s’illustrèrent au service du roi d’Espagne Philippe V lors des guerres de succession et tout au long du XVIIIeme siècle. Ils participèrent au siège de Gibraltar, à la conquête d’Oran (1733), à la campagne d’Italie. L’un, Jean Martin finit sa carrière comme Capitaine Général de Valence où il décéda en 1777. Son frère fut nommé Gouverneur de Vich.
Une autre branche de la famille s’est établie en France plus récemment. Jean-Baptiste Joseph, fils de Charles Emmanuel Clément, était artiste spécialisé dans la peinture sur porcelaine qu’il se procurait principalement auprès de la manufacture de Sèvre. Il épousa la fille du directeur de la manufacture et s’établit en France. Il eut deux enfants dont un émigra en Argentine tandis que l’autre restait en France où il eut trois enfants : un garçon, Jean, et deux filles, Marie et Gabrielle. Jean mourut sans héritier au service de la France à la fin de la première guerre mondiale. Gabrielle épousa Louis Watelin et son petit-fils, Jean-Louis, obtint de l’Etat français la permission de relever le nom de son grand-oncle et s’appelle désormais ainsi que ses enfants : Watelin van Marcke de Lummen. Plus récemment encore (XXeme siècle), Jules Van Marcke de Lummen originaire de Bruges émigre dans le nord de la France, où existent aujourd’hui plusieurs porteurs du nom.
Organigrammev2015.jpg
2 - Les domaines.
L’histoire montre que les de Lummen changèrent à de nombreuses reprises de domaines au gré de mariages ou d’héritages et même qu’ils n’hésitaient pas à vendre leur seigneurie.
Marcke - La seigneurie de Marcke était située entre l’Escaut à l’ouest et les rivières Marcke (nord-est) à proximité de Audenarde et la Rhosne (sud-est). Elle faisait partie de la baronnie des terres d'entre Marcq et Rhosne qui relevait du duc de Clèves, de sa cour féodale de Heinsberg, près d'Aix-la-Chapelle, comprenait les villages de Melden, Nukerke, Maercke (Marcke, aujourd’hui Marcke-Kerkhem), Kerckem, Berchem, Quaremont, Sulsique (Zulzeque) et Etichove (Etikhove). Les seigneurs d’Audenarde - Pamele tenaient cette baronnie en fief de Thierry de Heinsberg (Allemagne) et de ses successeurs . Marke formait une seigneurie indépendante et, avec Ter Borcht, constituait un « vierschare » ou tribunal. La seigneurie de Maarke comprenait 42 sous-fiefs (ou vassaux).
Evrard Raoul, fils de Gislebert II et Richilde de Tournay hérita de la seigneurie de Maarke qu’il transmis ensuite à son fils Louis. Evrard Raoul semble avoir été le successeur de Rogier de Maarke. Ce Roger est cité par Castelain (1985) comme le prédécesseur de Everard Radulf d'Audenarde en tant que seigneur de Marcke. Il pourrait donc être le père de N de Marcke épouse de Everard Radulf. Avant Roger on trouve Oste, alias Hoste de Marcke ou Hosto de Marca, cité en 1116 pour avoir usurpé les terres de l'abbaye d'Ename. Flentard et sa femme Steinilde avait donné un alleu à l'abbaye d'Eename. Cet alleu avait ensuite été envahi et ravagé par Hoste de Marcke : "Hoc allodium prescriptum Hosto de Marca, injuste invadens, depredatus est, sed predicta postea domno abbate Gizelberto querimoniam pro hac injuria faciente apud dominam Mathildem, utpote advocatiam ecclesie tenentum, sicut a suis paribus judicatum fuit, ecclesie cum jurejurando restituit. Postea vero contra eundem Hostonem super fundum prefati allodii domina Mathildis, statuto die, cum multis placitatura venit, et tandem judicario ordine nobilium et ingenuorum jus sepefati allodii Ehamensis deratiocinata est." (Cartulaire de l'Abbaye d'Eename, C Piot). Il est dit parent du seigneur d'Audenarde et du Chatelain de Tournai (tous deux de la maison Petegem - Audenarde). C'est vraisemblablement ce dernier qui vers 1130 était moine et prévôt de l'abbaye d'Ename ( L.Milis, De onuitgegeven oorkonden van St-Salvador abdij te Eename voor 1200.). Il pourrait être le grand-père de NN de Marcke.
La succession des seigneurs de Marcke qui nous intéressent fut par la suite comme suit (H van Istendael, 1993) :
Arnould, seigneur de Marcke (1250).
Arnould seigneur de Lumene et Marcke
Louis de Lumene, seigneur de Marcke (1333)
Arnould de Lumene (1359)
Jean de Lumene (1398)
François de Lumene
Jean de Lumene (1456)
Jean de Lumene, seigneur de Marcke, vendit cette seigneurie à Jean de la Deuse (au XV° s.), son beau-frère; qui la revendit peu après à Pierre Metteneye. Pierre Metteneye, chevalier, seigneur de Marcke, Marquillies, fut conseiller et chambellan de Philippe le Bon. Son fils, aussi nommé Pierre, seigneur de Marke, Marquillies, Poelvoorde, fut pannetier de Charles le Téméraire et puis de Maximilien d'Autriche, capitaine de la ville d'Audenaerde, en 1484, et écoutète de Bruges, en 1488, en remplacement de Pierre Lanchals, décapité. En 1467 il assista à la bataille de Brusthem, en qualité de Capitaine.
Lummen - Louis, Avoué de Hesbaye (mort en 1207), et ses successeurs tinrent la terre de Lummen du comté de Looz (dépendant lui-même de la principauté de Liège), sans la moindre contestation, jusque vers 1331. A cette époque, Henri de Diest la releva à la cour féodale de Brabant. Il semble que la Haute Avouerie de Hesbaye fut attachée à la possession de la terre de Lummen au moins jusqu’au siècle dernier. L’avouerie et la terre de Lummen passa à Louis de Looz d’Agimont par son mariage avec Yolande de Lummen.
Chaumont - (aujourd’hui Chaumont-Gistoux) Cette seigneurie fut apportée à Arnould de Lummen (fils de Louis de Marcke) par son mariage avec Marie de Chaumont. Les Lummen furent seigneurs de Chaumont de 1280 environ à 1330 ou 1340. La seigneurie fut ensuite apportée à Louis de Looz en mariage par Yolande de Lummen. Les armes de l’actuelle commune de Chaumont Gistoux dérivent de celle des de Lummen.
Fexhe-le-Haut-Clocher - La famille de Lummen reçu l’avouerie de Fexhe-le-Haut-Clocher ; Arnould la donna ensuite en 1318 en héritage à son épouse Alice de Hermalle. Fexhe passa ensuite à Louis de Looz d’Agimont lores de son mariage avec Yolande de Lummen. Les armoiries de l’actuelle commune de Fexhe-le-Haut-Clocher sont celles de Arnould de Lummen.
Gijseghem (Gijzegem) - Cette seigneurie fut apportée à George de Lummen par sa femme Jeanne Boccart, fille de Jean, seigneur de Gyseghem., morte en 1515. Cette seigneurie resta dans la famille jusqu'à la première moitié du XVIIeme. Lors de la mort sans descendance en 1618 de Jean van Marcke de Lummen, grand bailli du pays d’Alost, la seigneurie passa à la famille Goubau.
Wevelghem - En 1384, Arnould van Marcke de Lummen, capitaine du château d’Audenarde, était seigneur de Wevelghem. Louis de Marcke vend la seigneurie de Wevelghem en 1469 à Gauthier van der Gracht
Hemsrode - Cette seigneurie semble avoir appartenu à George de Lummen dit van Marcke à la fin du XVeme siècle. Elle resta dans la famille jusqu'à François de Lummen au début de la première moitié du XVIIeme. François, seigneur de Hemsrode, Baveghem, Ghyseghem et Triest, étant mort sans enfant, sa succession fit l’objet de nombreux procès ; finalement la terre échut à Jean du Jardin, qui devint seigneur d’Hemsrode (1659 ?).
Baveghem - Cette seigneurie fut apportée à George de Lummen par sa femme Catherine Illoirs, fille de Daniel Illoirs (ou Illoris) seigneur de Baveghem.
Rozebeke - Rozebeke est une vieille seigneurie qui appartint à la famille de Lummen et ensuite aux d’Egmont. Elle faisait partie de la baronnie de Schorisse dans la châtellenie de Audenarde. Les de Lummen y avaient là un bailli et six échevins.
Triest - le titre de seigneur de Triest apparaît souvent dans les possessions des de Lummen du XIV - XV siècle. François de Lummen épousa Claire van de Meere, petite-fille de Guillaume Triest, seigneur du dit lieu, à Wilsbeke. Un petit-fils de ce dernier, Jean van der Meere, épousa Gertrude de Lummen en 1459. C’est probablement vers cette époque que la seigneurie est entrée dans la famille.
Retie (Rethy) - Antoine François Clément van Marcke de Lummen hérita en 1766 de la seigneurie de Réthy à la mort de son oncle Jean François Devos ou de Vos. Les de Vos avaient acheté la seigneurie au Duc de Nevers en 1754. Le comte Josèphe de Pester acheta la seigneurie de Retie en 1779 et en fut le dernier seigneur féodal. De Kleine Hoef à Rethy lieu de résidence d’Antoine Van Marcke de Lummen, seigneur de Rhety entre 1760-1770.
Comme en témoigne la longue liste d’échevins, les Van Marcke de Lummen ont longtemps été établis à Audenarde où ils étaient inscrits. Nombre d’entre eux ont été enterrés dans l’église Saint-Walburge et habitaient rue Haute (Hoogstraat), rue Basse (Nederstraat), rue d’Eines (Einestraat), rue du pain (Broodstraat) et place du marché (Marktplaats). Ces rues sont bien visibles sur le plan d’Audenarde de de Deventer (1550).
3 - Origine du nom
Vers la fin du XIIeme siècle, début du XIIIeme siècle, Evrard Radulf d’Audenarde (+27 septembre 1215) devint seigneur de Marcke (Maarke) après avoir épousé la fille du seigneur de Maarke. Son fils, Louis de Maarke, après avoir épousé Mathilde de Limbourg, dame de Lummen et avouée de Hesbaye, prit pour lui et pour tous ses descendants, le nom et les armes de sa belle-mère N de Lumene et devint Louis de Lummen, seigneur de Marcke et avoué de Hesbaye. Le fils ainé de Louis, Arnould (époux de Marie de Chaumont) hérita de l’avouerie de Hesbaye et de la seigneuriie de Lummen. Le cadet, Louis, hérita de la seigneurie de Marcke et il continua ainsi que ses décendants, à s’appeler de Lummen, seigneur de Marcke. Lorsque la seigneurie de Marcke quitta la famille (après 1466), ou avant cela les branches cadettes qui n’héritèrent pas de la seigneurie de Marcke, prirent le nom de de Lummen dit van Marcke (van Lummene gheseit van Marcke (Maercke). Certains utilisèrent indiféremment les noms de Lummen (Lummene) et/ou de Marcke (Maercke). C’est ainsi que Georges (+1510), frère de Jean dernier de la famille qui fut seigneur de Marcke (celui-ci vendit la seingeurie à son beau-frère Jean de la Deuse), s’appelait de Lummene dit van Marcke et était seigneur de Triest, Hemsrode, etc. Ce nom resta jusqu’à la fin du XVIIeme siècle, tout début du XVIIIeme siècle. La première mention de la graphie Van Marcke de Lummen est trouvée dans l’acte de baptême de François Emmanuel Van Marcke de Lummen fils de Godefroid Ignace et de Françoise Thérèse Tacx, baptisé le 3 mars 1700 . Cette version devint rapidement définitive parmi leurs decendants dont les branches actuelles des Van Marcke de Lummen.
4 - Cartes
Carte de la région d’Audenarde incluant le village de Marcke.
Carte du duché de Limbourg.
Carte du duché de Limbourg.
5 - Les armoiries.
Les armoiries de la famille Van Marcke de Lummen dérivent de celles du duché de Limbourg et ont été établies durant la première moitié du XIIIeme siècle par Louis de Marcke époux de Mathilde de Limbourg. Elles ont peu évolué au cours des siècles bien que leur description varie quelque peu d’un auteur à l’autre ou d’une époque à l’autre mais on retrouve toujours comme constante : de gueule à un lion d’argent couronné d’or. Le chef est surmonté de deux jambes (bottes). Ces jambes apparaissent sur des sceaux des de Lummen et des de Marcke déjà en 1389.
De l’Espinoy précise que les armes des seigneurs de Marcke sont « de gueule à un lion d’argent couronné d’or » (1273).
Hemricourt : de gueules à un lion d’argent à queue fourchée. Cri : Limbourg ! attribué à Arnould de Lummen (1290-1339)
L’armorial de Coninck : de gueules au lion d’argent, armé et couronné d’or, lampassé d’azur.
L’armorial de Coninck : Aernt van Lymmine : de gueules au lion d’argent, armé et couronné d’or et lampassé d’azur, à la bordure engrêlée d’azur. XIVe siècle.
L’armorial van Becberghe 120hr-15 : Aernt van Maercke, de gueules au lion à la queue fourchue d’argent, couronné d’or et lampassé d’azur.
Arnould de Marcke (1367) : de gueule à un lion d’argent couronné d’or (de l’Espinoy, 1632).
Jean-Baptiste van Lumene, seigneur de Marcke (1430) : de gueules au lion d’argent à la queue fourchée passée en sautoir armé, lampassé et couronné d’or (Pastoureau M et Popoff M, 2001).
Louis de Marcke, fils de Bernard (1467) : de gueule au lion d‘argent rampant couronné d’or (de l’Espinoy, 1632).
Melchior van Marcke, 1470 : un lion couronné à la queue fourchée, et un bâton brochant. C : deux jambes humaines accostées, les pieds en haut. L : S Melcior van Maerke. (De Raadt, 1900).
Lautte J (1567) : de guelle à lion d’argent.
Nobiliaire des Pays-Bas et du comté de Bourgogne : de gueule au lion d’argent, armé, lampassé et couronné d’or.
Gaillard J : de gueule au lion d’argent, armé et lampassé d’azur, et couronné d’or ; cri : Limbourg, Limbourg !
Gailliard C (XVIeme S) : Le seigneur de MARQUE, de gueulle, au lyon d'argent, la queue mys en saultoir, coroné, lampassé et armé, tout d'or, et crye : Lymbourg! Lymbourg! Le seigneur de LUMMEN, pareilles, et crye: Lymbourg!
S Guichenon (1650) : de gueules au lyon d’argent, couronné d’or.
E.A. Hellin, 1772 : de gueule au lion d’argent, armé et lampassé d’or. Timbre : deux bottes, l’une de gueule, l’autre d’argent, les pieds en haut, éperonné d’or.
Van de Walle, 1861. Van Marcke : de gueules au lion d'argent armé et lampassé d'azur et couronné d'or.
Rietstap JB : de gueule au lion d’argent, armé et lampassé d’azur, couronné d’or. C : deux jambes armées de sable, liserées et éperonnées d’or, les pieds en haut, tournés à dextre. Ou deux jambes armées, celle à dextre d’argent et celle à senestre de gueule, éperonnées d’or, les pieds en haut, tournés à dextre. Cri : Limbourg, Limbourg ! ou Wassenberg !. Devise : MES FORCES MARCK. Suivant H. Tausin la devise serait : « mes forces marquent ».
Gailliard (N°296) : de gueulle au lion d’argent, la queue mise en sautoir, couronné, lampassé et armé tout d’or et crye « Lymbourg ! ».
Chanoine de Joigny : de gueule à un lion d’argent.
De Herckenrode : de gueules au lion d’argent, armé lampassé et couronné d’or.
On trouve encore : de gueules au lion d’argent, armé, lampassé et couronné d’or, la queue fourchée et passée en sautoir.
Au milieu du XIX siècle, sont ajoutés une couronne au chef et une devise: "MES FORCES MARCKE"
Source: Guy van MARCKE de LUMMEN, https://gw.geneanet.org/gvmdl?lang=fr&m=NOTES site consulté en Juillet 2025.
| Media object | Armes de la famille de Prelle de la NieppeFormat: image/png Image dimensions: 800 × 974 pixels File size: 833 KB Type: Coat of arms Highlighted image: yes Note: Gironné d’or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettée… Gironné d’or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées au pied fiché d’argent ; au chef d’argent chargé de trois étoiles à six rais de gueules.
Heaume : couronné
Cimier : une aigle issante d’or
Lambrequins : d’or et de gueules
Devise : raison partout
Armes modélisées par Arnaud de Prelle sous inkscape 201204
© genealogie.deprelledelanieppe.be 2012 Note: PRELLE de la NIEPPE (de) PRELLE de la NIEPPE (de)
ARMES : gironné de dix pièces d'or et de gueules, chaque giron de gueules chargé de trois croisettes recroisettées au pied fiché d'argent, les pieds dirigés vers l'abîme ; au chef d'argent chargé de trois étoiles à six rais de gueules. Heaume d'argent couronné. Lambrequins d'or et de gueules. Cimier : une aigle issante d'or.
BIBLIOGRAPHIE :
- Annuaire de la Noblesse de Belgique 1890, I, 154 ; et passim ab 1862, 161.
- Vicomte Roger de Prelle de la Nieppe, Les seigneuries suzeraines de la Nieppe et Berlette et leurs vicomtes (1931).
- René Goffin, Généalogies nivelloises, I, 162.
- Poplimont, La Belgique héraldique, IX, 55-60.
- Xavier de Ghellinck, Armorial et historique des Alliances, III, 117.
- Edgar de Prelle de la Nieppe, Epitaphier de Nivelles, 30-34, extrait des "Annales de la Société archéologique de l'arrondissement de Nivelles, IV (1891).
- Troostembergh, Quarters, II, 538. Publication: Collection "ETAT PRESENT" a.s.b.l.
Bruxelles Citation details: Tome XV, p.75 Date of entry in original source: 1967 Quality of data: primary evidence Note: Prelle (de) (anciennement Compère de Presles) Gironné de dix pièces d'or et de gueules, chaque … Prelle (de) (anciennement Compère de Presles) Gironné de dix pièces d'or et de gueules, chaque giron de gueules chargé de trois croisettes recroisettées au pied fiché d'argent, les pieds dirigés vers l'abîme, au chef du même, chargé de trois étoiles du second. Casque couronné.
Source: J.B. Rietstap et ses compléments. Quality of data: primary evidence Note: PRELLE de la NIEPPE (de) (Feluy, comté de Hainaut). 1499. PRELLE de la NIEPPE (de) (Feluy, comté de Hainaut). 1499.
Issue de Jehan Compère, suppléant des échevins de Feluy dès 1499, mayeur de Feluy, mayeur de l'Escaille et du Croquet, époux de Grégoriette de Somaing. Son fils Jehan Compère dit de Prelle est échevin et bailli de Feluy. Charles de Compère dit de Prelle, écuyer, son fils Antoine, mort en 1644, et son petit-fils Emmanuel (1629-1700) sont baillis d'Aiseau.
Charles de Prelle dit Compère (1631-1698) est capitaine de cuirassiers en 1667, Edgar de Prelle de la Nieppe (1854-1915) est conservateur au Musée Royal d'armures de Bruxelles.
Trois veneurs à la vénerie royale de Boitsfort au XVIIe siècle, deux baillis de Châtelet aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Seigneurs de Picquendaele, la Nieppe et Berlette.
Reconnaissance de noblesse en 1823.
A consulter : René Goffin, Compère, Coppe et de Prelle, dans Généalogies Nivelloises, 1951, page 162.
Source: Anciennes Familles de Belgique, Jean-François Houtart, Association Royale Office Généalogique et Héraldique de Belgique, p. 127, 2008. PRELLE.
Gironné d’or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées d'argent ; au chef d’argent chargé de trois étoiles à six rais de gueules. Heaume couronné. Cimier : une aigle d'or issante.
Le Carpentier nomme parmi les familles patriciennes de la ville de Cambray les Compère de Presles (Hist. de Cambray et du Cambrésis, p. 270). A la page 676, il cite Eustache Compère de Presles, écuyer, bailli de Saint-Aubert.
Le 2 mars 1668 les hérauts d'armes Jean Bouhelier et Jean de Launay signèrent une déclaration de noblesse où ils faisaient descendre, par bâtardise, les Compère établis au wallon Brabant de la maison d'Enghien d'Havré. C'est sans doute l'écu des Compère, gironné comme celui de la maison d'Enghien, qui leur inspira ce rapprochement. Ils rattachaient, en même temps, les Compère du Brabant aux Compère de Presles du Cambrésis. Au commencement du dernier siècle, le roi d'armes van Berckel, plus consciencieux pourtant que le trop fameux Jean de Launay, confirma cette filiation qui fut de nouveau constatée par les hérauts d'armes en 1775.
Sans remonter à des temps plus reculés, nous dirons que la famille Compère, connue depuis sous le nom de de Prelle, était honorablement établie à Nivelles au milieu du seizième siècle.
On voyait ses armes en plusieurs lieux: "sur une verrière à la maison portant pour enseigne aux trois Pucelles, sur le Grand-Marché ; à l'église de Sainte-Gertrude sur les volets d'un tableau représentant l'Adoration des rois mages : une inscription portant la date de 1557 rappelait que ces armes étaient celles de mademoiselle Isabeau Compère ; sur une verrière à l'église de Notre-Dame avec la date de 1545 ; à l'église des Jésuites, ci-devant paroisse de Saint-Georges, sur une verrière avec la date de 1550 ; à l'église des Récollets sur le tombeau de François van den Hofstadt dit Tenremonde, seigneur de Bornival, mort 27 janvier 1545." (Attestation du notaire Del Estienne, à Nivelles 3 février 1702.)
Ces armes étaient figurées de la manière suivante : Écartelé ; au 1 de de Prelle, comme il est blasonné en tête de cet article ; au 2 d'azur au chevron accompagné de trois trèfles d'argent ; au 3 d'or à la hure de sanglier au naturel ; au 4 d'argent à la fasce de gueules accompagnée en chef de trois merlettes rangées du même.
A l'église du village d'Arquennes, près de Nivelles, on voyait sur un ancien tableau les armoiries en losange de la donatrice : mi-parti de Compère comme nous venons de le voir et mi-parti d'azur à la croix d'argent. (Attestation donnée à Nivelles 27 juin 1714 par le notaire du Houx, qui déclare de plus " avoir vu l'original en parchemin d'un acte passé devant les mayeur et échevins de Jumet près de Gosselies 28 mars 1583, où se voit que Jean Compère avait été conjoint avec Suzanne de Bousies dite de Vertain").
Source: Annuaire de la noblesse de Belgique 1862, pp. 161-163. Note: Cette famille, anciennement Compère de Presles, originaire du Cambrésis, est citée par le Carpentier… Cette famille, anciennement Compère de Presles, originaire du Cambrésis, est citée par le Carpentier, page 270, au nombre des plus anciennes familles de Cambrai. A la page 676, il mentionne qu’Eustace Compère de Presles, écuyer de saint Aubert, est cité dans deux chartes de l’abbaye de saint Aubert des années 1493 et 1500.
Une déclaration de noblesse des hérauts d’armes Jean Bouhelier et Jean de Launay, en date du 2 mars 1668, porte que les Compère établis au Brabant wallon sont issus, par bâtardise de la maison d’Enghien d’Havré et se rattachent aux Compère de Presles du Cambrésis. Cette attestation fut confirmée par le roi d’armes van Berckel, au commencement du XVIIIe siècle et plus tard, en 1775, par les rois d’armes de la contrée.
Les Compère, uniquement connus aujourd’hui sous le nom de de Prelle, sont honorablement établis depuis le XVIe siècle à Nivelles, où l’on retrouve leurs armes, ainsi qu’à l’église du village d’Arquennes.
A Nivelles, ces armoiries se distinguaient d’abord sur une verrière de la maison portant pour enseigne : Aux trois Pucelles, sur le grand marché.
A l’église de Sainte-Gertrude, les armoiries de mademoiselle Isabeau Compère étaient figurées avec la date de 1557 sur les volets d’un tableau représentant l’Adoration des rois mages.
On les voyait encore : avec la date de 1545, sur une verrière de l’église de Notre-Dame ; avec la date de 1550, sur une verrière de l’église des Jésuites, d’abord paroisse de Saint George; enfin, à l’église des Récollets, sur le tombeau de François van den Hofstadt dit Tenremonde, seigneur de Bornival, mort le 27 janvier 1545.
Ces diverses indications ont été attestées, sous le sceau de son office, par le notaire Del Estienne, à Nivelles, le 3 février 1702.
Quant aux armoiries placées dans l’église d’Arquennes, elles étaient peintes en losange sur un tableau ; mi parti Compère, mi parti d’azur à la croix d’argent.
Le notaire du Houx qui l’atteste à Nivelles, le 27 juin 1714, déclare en outre avoir vu «l’original en parchemin d’un acte passé devant les mayeur et échevins de Jumet près de Gosselies, du 28 mars 1583, où se voit que Jean Compère avait été conjoint avec Suzanne de Bousies, dite de Vertain. »
Source: La Belgique Héraldique, Poplimont. Note: PRELLE DE LA NIEPPE (de) PRELLE DE LA NIEPPE (de)
Armes : gironné d'or et de gueules de 10 pièces, chaque giron de gueules chargé de 3 croisettes recroisettées au pied fiché d'argent, au chef d'argent chargé de 3 étoiles à 6 rais de gueules. Heaume : couronné. Cimier : une aigle d'or issante.
La devise de cette famille, qui n'est pas mentionnée dans l'armorial hollandais est : Raison partout.
L'annuaire de 1862 (p. 161) a donné de la généalogie de cette famille la partie qu'il avait été possible de vérifier à cette époque. Depuis lors, nous appuyant sur les travaux de Butkens, de Laurent Le Blond et sur un manuscrit découvert chez M. Crombez, l'ancien bourgmestre de Tournay, et déposé à la bibliothèque de cette ville, nous aidant des pièces réunies dans le but de vérifier certaines assertions aventureuses des hérauts d'armes de Launay et Bouhelier, nous nous sommes mis à même de présenter cette année un travail soigneusement étudié.
I. André Compère, dit de Prelle, avait sans doute un frère établi dans la même ville, car nous relevons des alliances qui indiquent qu'à l'époque où commence cette généalogie il y avait d'autres personnages que ceux que nous mentionnons.
Il portait, selon le manuscrit de Tournay, de gueules au chef d'argent chargé de 3 étoiles à 6 rais de gueules.
Il épousa Marie d'Havrech-Enghien, portant gironné d'or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croisettes recroisettées au pied fiché d'argent. C'est la combinaison de ces armoiries qui donna naissance à l'armoirie actuelle. Cette manière de créer des armoiries nouvelles était très commune à cette époque et se retrouve souvent dans les familles qui ont un chef, un coupé ou un parti.
Source: Annuaire de la noblesse de Belgique de 1890, pp. 154-155. Note: Noblesse belge d'aujourd'hui: Volumes 1 à 2 (Blaise d'Ostende à Arlon) Noblesse belge d'aujourd'hui: Volumes 1 à 2 (Blaise d'Ostende à Arlon)
de Prelle de la Nieppe
Venu du Brabant, Charles Compère, bailli d'Ayseau, se disant fils d'une Bousies, eut Antoine dont le fils devint Charles de Prelle.
Reconnus nobles en 1823, nous ne savons sur la base de quoi.
Les lecteurs de l'Eventail, organe mondain et non juridique, ont pu lire le 29 juin 1930 le texte suivant: " Après décision française judiciaire du 7 juin 1930, ont été visées et enregistrées par le ministre de la Justice agissant par délégation du garde des sceaux et par le ministère des Affaires étrangères à Paris, les reconnaissances du titre de vicomte en faveur de Roger, Alain et Reginald de Prelle de la Nieppe, descendants respectivement aux quatrième et cinquième degrés de Hyacinthe-François de Prelle, vicomte de la Nieppe et de Berlette.
D'après la convention franco-belge, les décisions des cours et tribunaux rendus en matière civile dans l'un des deux Etats, ont dans l'autre l'autorité de la chose jugée."
Relevons simplement les erreurs juridiques de ce texte:
1. Le ministre de la Justice étant garde des sceaux ne peut et ne doit pas se donner délégation à lui-même.
2. Les seigneuries de la Nieppe et de Berlette étaient vicomtières donc de moyenne justice mais n'entraînait (sic) pas un titre de vicomte pour ses propriétaires.
3. En tous cas, il ne pouvait y avoir qu'un seul vicomte, à supposer qu'il y en eut un, quod non, c'est le possesseur du fief.
4. On pouvait être régnicole des Pays-Bas et relever un fief en France et vice versa en vertu du traité de Cambrai de 1529 (…)
5. D'après la convention franco-belge, les décisions judiciaires ne sont exécutoires dans l'autre pays qu'après exéquatur, et celle-ci est refusée si la décision est contraire à l'ordre public, ce qui est patent en l'espèce puisque le seul tribunal compétent pour statuer sur le statut personnel de Belges domiciliés en Belgique est celui de leur domicile.
6. Même en droit français, le tribunal français qui a rendu ce jugement est incompétent, a fortiori l'exéquatur est impossible ; et il serait curieux de savoir quel tribunal s'est montré aussi ignorant du droit…
Nous croyons d'ailleurs que même les de Prelle de la Nieppe en sont convaincus car ils n'ont jamais osé porter leur titre de vicomte en Belgique, et sont restés "compères" comme devant. Note: Familles nobles de Belgique d'origine française (cinquième article). Familles nobles de Belgique d'origine française (cinquième article).
PRELLE.
Cette famille, une des plus anciennes du Cambrésis, était connue primitivement sous le nom de Compère de Presles, d'après Le Carpentier, qui, dans son Histoire de Cambrai, mentionne Eustace Compère de Presles, écuyer, comme figurant dans deux chartes de l'abbaye de Saint-Aubin, des années 1493 et 1500.
Jean Delaunay et Jean Bouhelier, hérauts d'armes, disent, dans une déclaration de noblesse en date du 2 mars 1668, que les Compère, établis dans le Brabant-Wallon, sont issus par bâtardise de la maison d'Enghien d'Havré, et se rattachent aux Compère de Presles du Cambrésis. Ils ne sont plus connus aujourd'hui que sous le nom de de Prelle. Jean-Charles de Prelle, seigneur de Berlette, né à Saint-Omer en 1669, s'établit à Nivelle (sic). L'aîné de ss fils, Charles-Simon-Ghislain de Prelle, né en 1702, capitaine au régiment de Starhemberg, fut tué dans la guerre contre les Turcs, le 4 juillet 1738. Le plus jeune, Hyacinthe-François-Bernard de Prelle, né à Nivelles en 1711, continua la descendance, qui a fourni deux rameaux. L'un était représenté de nos jours par Emmanuel de Prelle, conseiller à la cour d'appel de Bruxelles ; l'autre, par Auguste de Prelle, juge de paix à Nivelles, décédé le 23 mai 1865, dont le fils aîné, Arthur de Prelle, a épousé à Anvers, en 1859, Caroline-Marie Gheyssens.
Armes: gironné d'or et de gueules de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées d'argent ; au chef d'argent, chargé de trois étoiles à six raies (sic) de gueules.
Il y avait en Normandie une famille de Prelle dont le nom s'écrivait aussi Prael, orthographe qui semblerait indiquer une origine flamande ou brabançonne. En 1696, Jacques du Prael, écuyer, sieur de Maubré, et Guillaume du Prael, écuyer, prêtre-curé d'Amfreville, firent enregistrer leur blason dans l'Armorial général de France (registre de Caen) : d'argent, au chevron de sable, accompagné de trois trèfles de même. (Voyez pl. C. U.)
Source: M. Borel d'Hauterive, Annuaire de la Noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, 1883, p. 197. Quality of data: unreliable evidence | Last change | October 17, 2011 – 21:13:14
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